introduction - Le carnet est simple. La couverture est épaisse, d'un cuir marron foncé, tacheté. Il est maintenu fermé par une lourde lanière de cuir. Entre les pages, on trouve quelques feuillets, des partitions pliées en quatre, des cartes postales ramassées ou volées, une carte à jouer égarée... Mais c'est le contenu, écrit fébrilement sur ces pages immaculés qui attire l’œil. L'encre, parfois un peu baveuse, conte quelques histoires que la voix n'ose mentionner, celles que l'on garde jalousement, comme des trésors, mais que l'on note, par peur d'oublier...
chapitre I - Inter has ruinarum varietates a Nisibi quam tuebatur accitus Vrsicinus, cui nos obsecuturos iunxerat imperiale praeceptum, dispicere litis exitialis certamina cogebatur abnuens et reclamans, adulatorum oblatrantibus turmis, bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus.
chapitre II - Inter has ruinarum varietates a Nisibi quam tuebatur accitus Vrsicinus, cui nos obsecuturos iunxerat imperiale praeceptum, dispicere litis exitialis certamina cogebatur abnuens et reclamans, adulatorum oblatrantibus turmis, bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus.
❝ SAEZ + le cœur vierge de tout passé nous ouvrirons les yeux sur un nouveau monde ... ❞The devil's tearLa pierre est froide sur la peau nue. La fraîcheur du temple accueille les quelques rares égarés, les ombres qui cherchent l'absolution ou quelques moments de tranquillité avant de s'enfoncer de nouveau dans l'agitation urbaine. C'est avec cette image en tête que l'égarée longe les murs. La voici en quête d'un nouveau havre, s'échappant des bras des fidèles, des cérémonies qui éclatent en cet après-midi et qui célèbrent les unions ou les naissances. Elle, ne cherche qu'à être baptisée par le silence, accueillit en son sein. Sa foi n'est pas secrète mais elle ne souhaite pas pour autant la partager avec quelques badauds de Florence.
Il n'y avait pas d'intimité entre les murs de l'asile. Désormais libre, Prosèrpina s'en offre le luxe. Ses ballerines usées raclent les pavés alors que les regards curieux effleurent la silhouette fine de la rouquine. Elle trempe ses prunelles dans l'Arno, observant les remous de l'eau avant de se redresser soudainement. Sa quête n'est après tout pas terminée.