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Drowned in your eyes. (Araltair)

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Altair Esterhazy
Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir

Altair Esterhazy

≈ PSEUDO : Odistole.
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Sujet: Drowned in your eyes. (Araltair)
Dim 21 Aoû - 17:09

Drowned in your eyes
shipwrecked of temptation
Arabella ✧ Altair
L'Anglaise roulait, et Altair, au volant, avait du mal à cacher son impatience. Deux semaines étaient venues s'ajouter à son palmarès d'attente, deux semaines de plus, de semaines en guise de peine. Deux semaines pour, enfin, revoir le doux visage d'Arabella. Une marge de temps nécessaire pour la demoiselle, qui avait fini par accepter l'éventualité qu'ils se revoient. Altair ne savait désespérément pas ce qu'il se passait dans la tête de Mastroianni, et quelque part, il se disait que c'était bien comme ça. L'amateur de surprises qu'il était préférait se garder une certaine dose de risques avec la jeune Italienne. Il lui avait été extrêmement pénible de rester loin d'elle en sachant qu'elle déambulait dans les couloirs du Morangias, elle, petite souris au pelage blanc. Pis encore, l'imagination d'Esterhazy avait pris les devants et la peur qu'elle lui échappe au profit d'un autre était venue lui empoisonner l'esprit. Le monstre avait bien failli reprendre le dessus, mais Altair, plus prudent que jamais, avait veillé au grain. Combien de fois s'était-il aventuré du côté des vestiaires réservés aux employées, sans jamais franchir la porte fatidique ? Combien de fois avait-il rôdé dans les couloirs dans l'espoir de la croiser, de lui parler, de la voir. Bien des fois, il avait failli la surprendre dans son travail, avec l'envie de glisser ses mains dans son dos et de lui rendre ce baiser qu'elle avait déposé sur sa joue, ce fameux jour de pluie. Mais, à chaque fois, le Français s'était éloigné. Altair avait tenu le monstre en lui loin d'Arabella. Comment aurait-il pu se regarder en face s'il lui avait fait le moindre mal, s'il avait ne serait-ce que posé la main sur elle alors qu'elle le lui avait clairement interdit ? Altair, résolument, avait décidé d'être sage. Il avait pleinement conscience du fait qu'Arabella le rendait différent, et il se redécouvrait sous un tout autre jour, même si cela provoquait la fureur de celui qui avait été seul à la barre ces dernières années. Le monstre, la bête. Le corrompu et le dépravé. Altair refusait de se voir associé à l'un de ces termes. Arabella était un joyau dont il était le détenteur, le gardien, le protecteur. La manipulation se transformait petit à petit en autre chose, en quelque chose de plus fort, plus pur. Une chose à laquelle il n'avait jamais cru, jusqu'ici.

Altair arrêta la voiture au pied de l'immeuble et attrapa son smartphone négligemment posé sur le siège côté passager. Un message fut envoyé à l'attention de la blonde qui hantait ses pensées, afin de la prévenir qu'il état arrivé. Une surprise. Une de plus. Altair n'avait rien donné de précis à Arabella la dernière fois qu'il l'avait eu au téléphone, sinon qu'il l'emmenait quelque part. Un quelque part qui, il le savait, ne pourrait que remplir la jeune fille de joie. En croisant son regard dans le rétroviseur central, il se rendit compte que ses lèvres, plus bas, formaient un sourire presque béat. Il le chassa pour adopter une expression neutre, puis jeta un regard dans le sac en toile confortablement installé sur la banquette en toile. Un présent qui, il l'espérait, plairait à Mastroianni. Il tourna la tête pour guetter l'entrée de l'immeuble et ses grandes portes vitrées. Esterhazy ne portait ce soir-là qu'une simple chemise de soie immaculée, ainsi qu'un pantalon en toile couleur sable. Une barbe de trois jours lui était apparente, et les boucles épaisses de ses cheveux avaient été ramenées en arrière. S'il était plus qu'impatient de revoir Arabella, il avait aussi hâte de reprendre ce petit jeu de séduction qu'était le leur, ainsi que ces questions. Il tournait la tête en direction de l'entrée de l'immeuble lorsqu'il l'aperçut. Altair sortit immédiatement de la voiture, sans précipitation cependant, puis fit quelques pas vers elle. Un sourire qu'il ne pouvait contenir plus longtemps éclaira son visage tandis qu'il mettait ses mains dans son dos. « Vous êtes ravissante, Arabella. »  Il se mordit discrètement la lèvre, le même sourire accroché à ses lippes, puis ajouta, la voix marquée par un brin d'excitation : « Prête ? » Il lui désigna la voiture, puis alla galamment lui ouvrir la portière en attendant qu'elle le rejoigne. Il avait si hâte de voir sa réaction lorsqu'elle se rendrait compte de l'endroit où il l'emmenait. Un instant dont il se délecterait avec le plus grand plaisir et la plus grande voracité. Il prit place en voiture, jeta un regard enjoué à sa belle, puis démarra le moteur pour prendre tranquillement la direction du Morangias.
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Arabella Mastroianni
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Arabella Mastroianni

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Sujet: Re: Drowned in your eyes. (Araltair)
Mar 23 Aoû - 0:27


       
Drowned in your eyes
ALTAIR & ARABELLA


“A ghastly hunger gnaws at her entrails; she has been waiting for him all her life without knowing it. ”


La robe noire s'arrête au dessus du genou. Achetée spécialement pour l'occasion elle se veut d'une simplicité élégante. Un décolleté respectable et légèrement fendue sur le côté pour ne dévoiler que quelques centimètres en plus d'une cuisse séductrice. Les jours ont été longs depuis la dernière fois. Dire qu'il lui a manqué serait exagéré, mais le désir de le revoir s'est fait plus grand et plus lourd chaque jour. Elle a tenté de se convaincre que tout ceci n'était qu'un jeu pour lui. Un jeu de séduction ne menant nul part et qu'il faudrait mieux qu'elle n'espère rien de leurs rencontres sauf quelques heures agréables lui permettant d'oublier son quotidien d'une banalité affreuse. Après son départ, elle n'a fait que ça. Essayer d’enterrer l'espoir d'une possible relation avant qu'il naisse totalement. En lavant la tasse dans laquelle il avait bu, elle se disait que d'ici la prochaine fois il en aura trouvé une autre. Que d'ici là son comportement aura changé, qu'il attendra beaucoup plus qu'elle ne peut lui offrir ou alors qu'il l'aura tout simplement oubliée. Il n'y aura pas de prochaine fois, Bella. L'habitude persistante de se tenir éloignée de toutes les tentations encore plus quand il s'agit d'un homme autant séduisant qu'important. Le visage qu'il lui a montré ne lui a pas déplu, au contraire. Il s'est montré encore mieux que dans ses pensées. A l'écoute, un peu trop pressé, mais respectueux. Il y a encore deux semaines, elle ne savait rien de cet homme sauf les ragots que les employés se racontent dans les couloirs pour passer le temps. Il n'était finalement que son patron laissant son rang hiérarchique sur le palier le temps que la pluie s'arrête. Les souvenirs imprégnés d'irréel. La sensation de ses doigts sur sa main. De ses iris plongées dans les siennes. De sa joue chaude contre les lèvres timides. La paume contre le torse musclé provoquant une vague de chaleur inattendue. Mais surtout la déclaration encore vivante dans ses tempes. Les autres détails lui ont donné du poids. Arabella n'attire pas une foule d'hommes, mais toutes les choses qu'elle a vues ne peuvent être simulées. Elle en est certaine. Personne ne pourrait être aussi mauvais et se jouer à ce point d'une pauvre gosse qui n'a jamais rien demandé. Elle a pensé à lui régulièrement, souvent, trop souvent même. Espérant à chaque vibration de son téléphone que son nom s'affiche. Ironiquement le seul endroit où elle ne pensait pas à lui était au travail. Le lieu où elle pouvait être le plus proche de lui, le croiser et pourtant, sauf quelques rares fois, il lui échappait. La réalité de la situation la percutant de plein fouet en était la cause. Elle ne serait que son employé et lui le patron. Une femme de ménage et un homme riche,  tout ceci ne mène nul part sauf à une peine de cœur. C'est trop tard et elle le sait. Il s'est déjà infiltré dans ses songes les plus intimes. Son cœur accélère quand elle pense à lui. Le poison parcourant ses veines porte le nom d'Altair.
Une mèche blonde entortillée autour de son index qu'elle laisse se dérouler à toute vitesse tandis que son téléphone se met à vibrer sur le canapé. Le cœur loupe un battement puis accélère. Qu'est-ce que tu es en train de faire? Une connerie, mais tellement charmante et séductrice qu'il est impossible pour une simple mortelle comme elle de résister. Ce serait complètement stupide de louper une telle aubaine pour si peu. Un rendez-vous n'engage à rien. Une soirée entre deux adultes qui commencent à s'apprécier. Bella veut juste s'amuser ce soir, sortir et profiter d'une charmante compagnie. Ne pas gâcher une autre nuit de sa jeunesse à rester cloîtrer chez elle et vautrer sur le canapé. Elle a fait des efforts. La robe qu'elle ne mettra sans doute qu'une seule fois car elle lui colle trop les côtes. Le relief des cicatrices est visible sous le tissu léger, elle en est certaine, mais tout ceci est dans sa tête. Les seules proéminences sous cette robe sont parfaitement naturelles et mises en valeur pour régaler le regard viril. Des talons empruntés à sa catin de sœur. Le mystère régnant sur la destination est excitant, mais quelque peu gênant quand il s'agit de se préparer. Une tenue qu'elle pense passe-partout et adaptée à la situation. Juste trop mince pour cacher ce cœur qui bat à toute allure. Comme dans un film elle imagine sa poitrine se déformer à chaque battement révélant la forme de l'organe. Les escaliers sont dévalés. Elle prend le temps d'une inspiration profonde avant de sortir tranquillement de l'immeuble. Les mains moites de stress et d'excitation. Altair le beau s'approche. Arabella laisse la partie déjà charmée prendre le dessus. Une bataille intérieure entre l'envie et la raison. Plus qu'heureuse de le voir. « Merci. »  Le rouge aux joues vole la vedette au sourire gêné par le compliment. Les mots du Français ont de l'importance surtout maintenant pour lui assurer que rien de la honte de transparaît dans le noir du tissu. « Totalement ! » Le remerciement soufflé entre les lèvres étirées, elle se glisse dans le véhicule. Sa petite sacoche sur les genoux pour cacher involontairement les parties d'épiderme visibles. La rue défile et les perles vertes se posent sur la cuisse du conducteur. Petit à petit elles remontent ne loupant aucune partie sur leur chemin. « C'est une très jolie voiture. » Le regard accroché aux lèvres, Bella se rend compte qu'elle est heureuse d'être avec lui. Les jours depuis leur dernière rencontre lui paraissent une éternité à présent. Ce n'est que le début du rendez-vous et elle espère déjà que la prochaine fois ne sera pas aussi loin. « En même temps quand on voit le propriétaire. » En réalité elle n'a d'yeux que pour le fameux propriétaire. La belle carrosserie ne fait pas le poids sous le souvenir des muscles au contact indirect de la paume. « Puis-je savoir où tu m'emmènes ? » Le patron complètement oublié pour ne garder que l'homme. Celui qu'elle désire déjà au plus profond de son être.


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Altair Esterhazy
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Sujet: Re: Drowned in your eyes. (Araltair)
Mar 23 Aoû - 12:06

Drowned in your eyes
shipwrecked of temptation
Arabella ✧ Altair
Le regard d'Altair s'était posé sur la silhouette délicate d'Arabella, et son cœur s'était serré dans sa poitrine au moment même ou le désir incendiait son corps tout entier. Cette petite robe noire. La tentation revêtait de nombreuses formes et bien des visages, mais elle seyait particulièrement à la Florentine. Altair retrouvait toutes ces sensations qu'il ressentait en présence de la blonde, et cela l'enivrait. L'électrisait. Quand bien même elle ne lui était apparue que depuis dix secondes montre en main. Tout prenait un sens lorsque son regard croisait le sien. Altair ne jouait plus. Du moins plus de la même manière. Il avait revu ses mouvements, sa tactique. Arabella n'était plus une cible à abattre, mais un but à atteindre. Il n'avait pas une seule seconde douté de son pouvoir de séduction, et les formes dissimulées lors de leur rencontre étaient cette fois-ci mises en avant avec cette robe. Des hanches divinement féminines sur lesquelles son regard s'attarda un petit instant. Un décolleté... dans lequel il se refusa à plonger. Pas maintenant. Pas tout de suite. Masochiste dès les premiers instants, Esterhazy voulait se garder ce plaisir pour plus tard. L'envie de regarder était pourtant terriblement pressante, les formes d'Arabella attirant autant son attention qu'une lumière attirerait un papillon nocturne. Il ressentait l'excitation d'Arabella à la façon dont ses yeux brillaient. Le compliment s'échappa tout bonnement d'entre ses lèvres, réaction tenant du réflexe, de la pensée dite à voix haute. Oui. Elle était ravissante, et plus encore. Il se gardait cependant d'ajouter d'autre adjectifs pour ne pas la mettre mal à l'aise. Ravissante, dans tous les cas, était bien faible comparé à ce qu'il pensait en réalité. Magnifique aurait été le mot adéquat, et pourtant, ce n'était pas celui-là qu'il avait employé. Une fois de plus, elle lui faisait perdre tous ses moyens. Il n'imaginait même pas ce que ce serait lorsqu'ils y seraient... la surprise était risquée, Arabella aurait toujours la possibilité de refuser, et il était incapable de prédire la réaction de sa belle. Il demeurait néanmoins incroyablement excité d'être en sa compagnie. Il avait la sensation que malgré les semaines passées loin l'un de l'autre, ils ne s'étaient jamais quittés. Le souvenir du baiser qu'elle avait déposé sur sa joue était comme vivant, et Altair se battait à nouveau avec l'envie de l'embrasser. Arabella. Installés dans la voiture, il tâchait de se concentrer sur la route et la faible circulation qui animait les rues de Florence. Mais elle était près, si près. Bien plus près qu'elle ne l'avait jamais été. Sa main, posée sur le pommeau du levier de vitesse, n'avait que quelques centimètres à parcourir pour se retrouver sur les cuisses de la jeune fille. La manœuvre était diablement tentante, mais pas vraiment appropriée. Alors, il se contentait de rouler en direction du Morangias. Il pouvait sentir son regard sur elle, et cela lui arrachait des petits sourires discrets. Elle prit soudain la parole, Arabella. Il lui lança un regard affectueux, et croisa son regard l'espace de quelques secondes. Il devait malheureusement se concentrer sur la route et sur sa conduite. Sur ce qu'elle ajouta, comme il arrivait à un feu et que celui-ci passait au rouge, il eut pleinement le temps de tourner vers elle un regard de braise. Nulle réponse sous forme orale ne franchit ses lèvres, tout, dans ce regard qu'il lui avait lancé, avait été dit. L'envie. Le désir. La hâte. Le feu passa au vert, et Altair dut rompre l'échange visuel. Il continua la route, et tandis qu'ils longeaient l'Arno, une question fusa de la part d'Arabella. Une question qui le prit de court un instant tant il ne s'était pas attendu à ce soudain tutoiement. Elle se laissait de plus en plus aller, et il appréciait cette détente progressive de la part de la jeune fille. La destination la travaillait donc bien. Il déplaça habilement ses mains sur le volant à l'approche d'un virage, puis répondit : « Tu verras. » Sans plus d'indices, il était certain d'entretenir la curiosité de la jeune fille à l'image d'un feu naissant qu'il ne fallait absolument pas laisser s'éteindre. Ils atteignirent le Morangias quelques instants plus tard, et Altair gara l'Anglaise à son emplacement habituel, dans la cour arrière réservée au personnel ainsi qu'à lui-même. Il jeta un regard malicieux à Arabella avant de venir lui ouvrir la portière. Il n'imaginait pas la foule de questions qui pouvaient se bousculer dans l'esprit de la blonde, mais il sentait qu'il n'allait pas tarder à y faire face. Il attrapa le sac en toile sur la banquette arrière, puis il le tendit à la jeune fille. « Pour toi. Mais ne l'ouvre pas tout de suite. » Le même sourire malicieux dansa sur ses lippes. « Je te dirai. » Son regard glissa sur elle avec la souplesse de l'homme habitué à déshabiller une femme du regard. Il l'observa encore un instant, puis l'enjoignit de le suivre d'un petit mouvement du menton. Le Morangias possédait une piscine, sublime, couverte, couplée à l'hôtel. Accessible aux clients par un long couloir qui joignait les deux bâtiments. C'était ici qu'Altair avait prévu d'emmener Arabella, afin de lui offrir ce moment privilégié avec cet élément, l'eau, qu'elle aimait tant. Arrivé au couloir, il lui jeta un regard attentif. Il se dégageait déjà une légère odeur de chlore, non agressive, plutôt agréable, même. Elle avait dû deviner, Altair en était certain. Il mis les mains dans son dos. « Vas-y, ouvre-le. » Il était tout fier, tel un gosse. Guettant la réaction d'Arabella, il attendit, non sans impatience, qu'elle lui fasse part de ce qu'elle ressentait quant à cette surprise.
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Arabella Mastroianni
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Arabella Mastroianni

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Sujet: Re: Drowned in your eyes. (Araltair)
Jeu 25 Aoû - 1:23


       
Drowned in your eyes
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“A ghastly hunger gnaws at her entrails; she has been waiting for him all her life without knowing it. ”


Les rues défilent sous le ronronnement du moteur. Les passants profitent des chaleurs saisonnières pour se balader et pourtant tout est calme. Tout sauf Arabella. Les perles vertes braquées sur le charmant conducteur. Elle ne laisse rien transparaître et pourtant derrière le sourire rose en coin c'est un ouragan de sentiments et d'émotions.  Elle oublie qu'il n'est dans sa vie que depuis peu de temps ou en tout cas qu'il occupe cette place jusqu'à présent restée vide. Le centre de ses désirs les plus intimes. Le nouveau jeu de séduction qu'elle aiguise sur l'attention qu'il lui porte. Le costume aguicheur sied à merveille à la vierge qui prend plaisir à jouer et surprendre celui qui a commencé la partie. Elle s'amuse à le complimenter ou plutôt, elle laisse ses pensées résonner à l'extérieur. La langue se délie, l'impression qu'il n'y a pas de temps à perdre lui serre l'estomac. A chaque fois qu'il pose son regard sur elle, tantôt affectueux tantôt enjôleur, elle est certaine que l'instant sera suivi par une centaine d'autres. Tout ceci n'est que le début. Un commencent agréable et excitant avec une part de mystère. Une zone d'ombre et de secrets. L'homme s'est dévoilé un peu, livrant quelques détails le rendant plus humain et accessible pour la pauvre jeune femme. Mais les prunelles ténébreuses recèlent bien des énigmes. Une forteresse vivante impénétrable devant laquelle elle se trouve. Une qui lui donne tellement envie de braver l'interdit et de tenter le diable. De se laisser aller entièrement dans le jeu qu'elle ne contrôlera sans doute  plus dans peu de temps. Le contrôle de la situation revient toujours au joueur le plus expérimenté. On lui a appris que derrière chaque chasseur se trouve un loup, Bella se demande jusqu'à quel point la part sombre d'Altair s'étend. Quels défauts peut-il si bien cacher ? Il y a tout à découvrir chez lui et c'est ce qui plaît à la gamine. Elle a tout à apprendre de lui et de la vie. Embrasser la nouvelle étape qui se présente à elle, se surpasser. Le compliment reste sans réponse, mais le regard, ce regard mon dieu. Il la prend de court. Ravive une braise ensommeillée et en fait un feu ardent. Il y a quelque chose d'inédit dans la manière dont il la regarde, mais elle est incapable de savoir quoi. Elle sait parfaitement qu'il partage le même désir qui la fait vibrer, mais il y a un plus. Un détail supplémentaire indescriptible. Ce petit truc qui lui donne envie d'y croire et de le laisser faire. Lui permettre de franchir la limite imposée à tous les autres.  La lui faire traverser sans même qu'il ne le demande. Arabella perd l'espace d'un instant toute son assurance à cause de ce regard. Le jeu bientôt lui demandera beaucoup plus que quelques compliments et un beau sourire. Bientôt les armes évolueront et l'intimité fera partie intégrante de l'histoire. Dans les abysses sombres elle voit le monstre de pouvoir. Le chien obstiné qui n'arrêtera pas tant que ses canines ne racleront pas le tissu d'un os à mâcher. Mais elle aperçoit aussi son propre appétit, la tentation qui la dévore chaque minute un peu plus. Le souhait de le sentir se rapprocher, faire des lèvres roses sa propriété et s'inviter entre ses cuisses chaudes d'impatience. Finalement, après un moment presque éternité le contact visuel se brise. Mastroianni l'indécise, ignore si elle en est heureuse ou déçue. Si c'était trop ou pas assez. Elle le quitte des yeux, les lèvres formant un sourire satisfait. Le paysage glisse derrière la vitre et éveille la curiosité qui jusqu'à présent n'avait qu'une seule cible. La destination de cette escapade est encore inconnue pour la blonde. Avec un peu de chance il acceptera de lui livrer des indices. Naturellement le tu remplace le vous. Plus ou moins naturellement Peut-être un brin calculé...Il ne lâche rien. La brume reste parfaitement compacte malgré les rues qu'elle connaît.
Le Morangias se dévoile et la destination de même. Pour une surprise, c'en est une. C'est le dernier endroit auquel elle aurait pensé. Le Morangias. Son lieu de travail...avec son patron. Qu'est-ce qui pourrait mal tourner ? Absolument rien. Tandis qu'il gare la voiture et descend du véhicule, elle espère ne croiser aucun de ses collègues. La crainte est balayée par la porte qui s'ouvre. Elle sort du véhicule pour faire face à Altair, le regard étincelant de mille questions. « Oh, ok. » Les doigts se referment sur le sac. Elle meurt d'envie de regarder ce qu'il renferme, mais la petite fille sage écoute toujours ce qu'on lui dit et obéit. Bella sent les iris du séducteur filer sur ses courbes. Gênant la première fois, elle trouve ça plutôt flatteur surtout qu'il a l'air d'apprécier ce qu'il voit. Comme demandé, elle le suit, le sac contre la poitrine. Silencieuse, elle attend la révélation finale pour ouvrir la bouche. Lui jette des regards furtifs. Plus le moment approche et plus elle est impatiente. Son regard, à lui, se fait plus soutenu et elle lui répond. La douce odeur des souvenirs vient lui caresser les narines. Ce n'est pas possible. Il n'a pas fait ça. L'accord enfin donné, Bella ouvre enfin le sac. Une main y plonge avant le regard qui est toujours posé sur Altair. Les doigts rencontrent le tissu particulier. « Vraiment ? » Oui, vraiment Altair tu as osé? Elle ne peut s'empêcher de sourire. Un plus grand et plus innocent que tous les autres. Les iris délaissent l'homme pour l'intérieur du sac. La forme du tissu lui prouve qu'elle a raison. « Tu as tout prévu. »  Pour le plus grand bonheur d'Arabella. Pour sa plus grande inquiétude aussi. La peau se met à brûler . L'épiderme a renfermé dans ses cellules le traumatisme et la chaleur dont il a été victime. La main ressort du sac et vient se plaquer sur les côtes abîmées. « C'est une belle surprise, Altair. »  Le magnifique sourire n'est qu'un souvenir. Les yeux étincellent d'inquiétude. La gorge se noue. Elle ne peut pas lui dire. Elle ne peut pas refuser non plus. Prise au piège c'est ainsi qu'Arabella se sent. Coincée entre son envie et ses complexes. Entre le passé et le présent. Il va forcément le voir. On peut pas passer à côté de l'horrible réalité qui marque sa peau. « Mais...c'est stupide. » Elle se rend compte que les raisons n'ont pas de sens. Personne ne peut rester cacher éternellement. Ce ne sont que des brûlures et si des questions doivent être posées elle n'est pas obligée d'y répondre. « Je ne préfère pas aller me baigner quand il y a du monde. » En temps normal la foule l'insupporte, la met mal à l'aise encore plus quand la peau se dévoile et le passé honteux. Il doit y avoir du monde à la piscine, surtout par ce temps. « Je suis désolée. » Un geste à la hauteur. La paume quitte les côtes et s'avance. Le bout des doigts contre le dos d'une des mains d'Altair. Un contact pour se rassurer. Un contact juste pour satisfaire l'envie qui la dévore depuis le début.  [/color]



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Altair Esterhazy
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Sujet: Re: Drowned in your eyes. (Araltair)
Sam 3 Sep - 20:32

Drowned in your eyes
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Arabella ✧ Altair
Elle n'a sans doute pas conscience de tout ce qu'il serait capable de faire, pour elle. Elle n'a sans doute pas non plus conscience du combat intérieur qu'il se livre, mais qui prend des allures de victoire pour Altair face au monstre. Tout change autour d'Arabella. Même lui. Il se redécouvrait une bienveillance à la fois étrangère et familière, et avait encore du mal à croire qu'il ait pu en faire preuve à un moment donné. Le palpitant s'affolait quand son regard rencontrait celui de la florentine. Native de la cité au Lys, elle lui paraissait pourtant venue d'ailleurs. D'une autre planète, glissait sa conscience sur un air presque attendri. Arabella avait des dons, de sacrés dons, qui semblaient lui échapper. En outre, Esterhazy comptait énormément sur sa petit surprise du soir pour séduire un peu plus Arabella. S'immiscer dans ses désirs et ses passions. Il misait sur le charme de la piscine du Morangias, et sur ce lien étrange qu'entretenait la néreide avec l'eau. Arabella et l'eau. L'eau et Arabella. Un duo qui paraissait presque naturel désormais aux yeux d'Altair. Il l'avait vue, sous la pluie. La blonde au beau milieu des cordes, non affligée de toute l'eau qui gorgeait ses vêtements. Il avait vu sa main, cherchant la fraîcheur même à l'abri dans le nid. Les doigts qui dansaient entre les gouttes diluviennes. Arabella et l'eau. L'eau et Arabella. Une relation qui suscitait presque la jalousie du parisien, dont les mains se devaient de rester loin de la peau de porcelaine. Un supplice pour quelqu'un d'aussi tactile qu'Altair, qui avait toujours besoin de prendre une épaule, une main, un bras. D'effleurer une joue du bout des doigts, lorsqu'il en avait envie. Arabella qui le condamnait à l'abstinence de sa chair, et Altair qui courbait l'échine face aux envies de la belle avec un plaisir de plus en plus authentique. Et la revoir après tout ce temps renforçait son envie de la connaître. Les questions laissées dans l'appartement semblaient avoir repris leur droit dans leur conversation, mais c'était un début timide, un prélude fragile fait de politesses et de compliments. Altair la savait mal à l'aise de par la surprise qu'il allait lui faire. Elle voulait savoir, et c'était tout à fait son droit. Seulement, il ne pouvait pas le lui dire. Pas encore. Pas tant qu'ils n'auraient pas atteint le Morangias, et la piscine. L'hôtel dans lequel tout avait commencé, en fin de compte. Et si Altair s'était plu à imaginer la jeune fille dans la tenue qu'il allait lui offrir, il faisait désormais de son mieux pour contrer son imagination débordante, sachant qu'il ne pouvait préparer ses yeux à ce qu'ils verraient.
Et le moment était venu. Le sac remis entre les mains d'Arabella serait bientôt dans son élément, comme ils se trouvaient elle et lui à l'entrée du couloir menant à la piscine. Il se mêlait dans l'air cette odeur de chlore, agréable, douce, à celle tout aussi agréable du produit qu'utilisaient les femmes de ménages pour le sol. Arabella ouvrit enfin le sac, et Altair se surprit à prendre une inspiration. Vraiment ? Il hocha la tête, avec un petit sourire. Il fit un pas vers elle, sans s'en rendre compte. Oui, il avait tout prévu. Sans doute trop bien. Le sourire sur les lèvres de la jeune fille était cependant la plus belle chose qu'elle puisse lui offrir. « Je savais que ça te plairait, » se permit-il de glisser avec légèreté. L'ombre qui passa soudain sur le visage de la florentine l'inquiéta. Il n'en dit rien, se contenta de la laisser s'expliquer. Les bafouillages gênés d'Arabella achevèrent de le rassurer. Il poussa un soupir qui aurait pu passer pour de l'exaspération si ce n'était que du soulagement. Et puis, le choc. Si léger qu'il en sursauta presque. Sa main, contre la sienne. Le bout des doigts d'Arabella contre le dos de sa main. Il leva aussitôt les yeux vers elle. Il retint son souffle pendant quelques instants, puis sa main se retrouva sur celle de la jeune fille, sans toutefois la saisir. Il sourit doucement, puis baissa tête et yeux. « Ne t'en fais pas, et ne sois pas désolée. Personne ne te dérangera. » Les iris sombres firent le chemin inverse jusqu'à retrouver les prunelles claires de sa néréide. « Le lieu est à ta disposition. Je m'en suis assuré. » Il observa sa main sur la sienne, puis l'écarta pour désigner le couloir à la blonde. « Je voulais que tu en profites pleinement. Prends ton temps, ce moment est à toi. Je connais un excellent restaurant qui nous acceptera, quelle que soit l'heure. Je ne serai pas loin. » Il mit les mains dans ses poches pour ne pas être plus tenté de l'effleurer. Ne pas tout gâcher maintenant, mais si ce qu'il venait d'oser était déjà quelque peu risqué. Maintenant que tout était dit, il espérait seulement – et avec une force de titan – que la jeune fille souhaiterait partager ce moment avec lui. Il demeura sur place, prêt à la laisser s'éloigner comme la suivre. Elle avait cette force, Arabella, dans son regard. Cette force qui mettait Altair à genoux. Pour elle. Il garda ses yeux plongés dans les siens avec à la fois humilité et charme, suspendu une fois de plus aux lèvres de la florentine.
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Arabella Mastroianni
Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir

Arabella Mastroianni

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Sujet: Re: Drowned in your eyes. (Araltair)
Dim 4 Sep - 22:58


       
Drowned in your eyes
ALTAIR & ARABELLA


“A ghastly hunger gnaws at her entrails; she has been waiting for him all her life without knowing it. ”


Quelque chose est né au plus profond de ses tripes. Quelque chose de beau et grand. Une boule d'où jaillit excitation et passion. Un amalgame étrange lui tordant les boyaux. Elle le veut puis ne le veut pas. Aime sa présence pour la détester la seconde qui suit. Il y a la femme, qui du haut de ses talons désire profiter de la charmante soirée en cette compagnie tentatrice. Mais la gamine qui se terre entre les côtes meurtries hurle à plein poumons tout son désarroi. Effrayée par les flammes fossiles léchant les iris ténébreuses. Elle l'apprécie l'homme aux surprises et ne voudrait pas que cette attrait se transforme en horreur. Les gens changent quand les monstres se dévoilent. Les difformités immondes répugnent. Et les siennes, ses cicatrices dessinent la culpabilité. Meurtrière et victime. Alors oui, celle qui n'a jamais connu cette si forte envie de quitter la solitude se retrouve tétanisée à l'idée d'être approchée. Que ses intentions soient bonnes, ce qu'elle pense, ce qu'elle espère rend les sentiments encore plus complexes. Bella ne se rend pas encore compte de la situation. De qui il est réellement. L'homme n'est pas comme les autres. Il n'est pas ce citoyen lambda. Bien plus qu'il est. Beaucoup plus. Il est un roman dont elle n'a feuilleté que les premières pages et les mots lui plaisent. Beaux. Maladroits aussi, mais c'est tout le charme de cette lecture encore timide. L'imperfection qu'il accepte de lui montrer. Futé le monstre des richesses. Comment ne pas être fascinée par l'inaccessible quand subitement il se retrouve au bout des doigts. Si près qu'elle a le souffle coupé. Instigatrice de l'interdit. Elle lui a dit de ne pas le faire, de ne pas laisser son impatience se poser sur elle. Pas de contact. Sauf si... Si ça venait d'elle et il a réussi. Altair provoque l'impensable. Elle ne veut pas le toucher, non, c'est autre chose. Presque plus fort qu'elle. Ses peurs n'ont plus d'importance quand sous ses yeux s'étirent les lèvres masculines. Arabella est frappée par ce regard. Que veut bien dire ce geste ? Lui accorde-t-elle la permission de faire de même ? A tout moment ? Ou juste un caprice ? Le plaisir d'avoir quelque peu un certain contrôle dont elle use. Une chose qu'elle peut faire et pas lui. S'il veut savoir, c'est la permission tacite qu'elle dépose sur le dos de sa main. La gamine ne veut pas passer sa soirée à éviter le moindre contact ni qu'il... se retienne. Des bras qui s'effleurent, des coudes qui s'entrechoquent ou des doigts affectueux. Qu'il le prenne comme il veut cet accord, un geste irréfléchi ou un remerciement. Néanmoins quand cette main prend le dessus elle est tentée de retirer la sienne. La soustraire de cette patte enfarinée. C'est presque avec difficulté qu'elle écoute la voix chaude. Les battements de son cœur trop forts s'accaparent de sa concentration. Elle pense surtout à la proximité des peaux. C'est tellement banal, il n'y a rien d'extraordinaire à ça, pour les autres, mais pour elle c'est exceptionnel. D'une rareté tellement importante qu'elle en aurait presque les jambes tremblantes. Les bribes se raccordent et le regard déjà étincelant se met à briller de mille feux. Qu'elle est bien tombée entre les mains d'Altair. Aux petits soins, l'homme a usé de son pouvoir pour lui accorder ce cadeau. La flèche atteint le centre de la cible. Plus qu'agréablement surprise par cette nouvelle faisant taire la gamine brûlée, elle ne sent même pas la main s'écarter.
Elle se souvient avoir hésité. Longtemps la question avait tourné dans sa caboche. Des centaines de tours sans obtenir une réponse. Un instant c'était oui et l'heure d'après un non vigoureux percutait sa langue. Bien évidement que la jeune Bella souhaitait revoir son invité. Son compagnon sous la pluie, elle le lui devait bien. Elle n'aurait pas pu l'éviter de toute manière. Lui, à la tête du Morangias et elle, petite souris, les chemins se seraient croisés plus d'une fois et le regret d'avoir refusé aurait rempli son cœur d'amertume. Alors elle avait accepté pour essayer et ne pas s'en vouloir. Juste pour voir s'était-elle murmurée après avoir partagé sa décision. Et à présent, elle se réjouit de son choix. Heureuse de s'être surpassée pour profiter de l'instant et bien évidemment d'Altair. Rien que pour elle, l'idée l'enchante. Arabella s'y voit déjà. « C'est tellement gentil. » Gentil n'est pas le bon mot, mais il reste celui de la gosse émerveillée par ce monde qu'elle ne connaît pas. La puissance et les billets. Pour elle, c'est extraordinaire de privatiser une piscine, impossible même, mais avec lui toutes les barrières de son pauvre monde s'effondrent. Il faut espérer que la petite n'y prenne pas goût, la chute pourrait être douloureuse. Elle a envie de le remercier à nouveau d'une caresse, mais elle préfère s'abstenir et garder ses phalanges loin de ce corps ensorceleur. « Non non non. » La tête imite les mots. Il peut rêver. Le sac au bout du bras se balance. Les yeux se plissent et une fausse déception masque un sourire qui ne demande qu'à éclater. « Tu crois vraiment que tu vas t'en tirer comme ça ? » L'intonation est sûre et le reste se bouscule déjà sur sa langue, mais elle attend. Reste silencieuse quelques secondes pour mieux l'observer. Soudain c'est la douceur qui repose sur les traits angéliques. « Je suis venue pour passer du temps avec toi. » La phrase laisse un goût étrange, Arabella la regrette. Les mots sont trop lourds pour elle. D'un coup l'atmosphère est sérieuse et la voix timide. C'est lui qu'elle veut, pas une piscine ou un restaurant. C'est d'Altair qu'elle veut profiter plus que des choses qu'il peut lui offrir. « Je n'y vais pas sans toi ! » La certitude que seule, le moment ne sera pas complet. Elle ne veut pas le quitter aussi vite surtout pour ça. Bella serait capable de refuser. Entre Altair et la piscine son choix est rapidement fait. « Donc tu n'as pas vraiment le choix. » La malice au coin des lèvres. La gamine enjouée ne le laissera pas y échapper. Les escarpins s'éloignent. La belle recule tout en lui faisant face. Il y a des choses qu'elle veut lui dire. Des phrases brûlantes et joueuses, mais elles sont trop grosses pour ses petites épaules. « Ne me force pas à te supplier. » Malgré ses mots, elle ne l'attend pas. Arabella ne sera pas là pour entendre son refus si jamais il y avait. Cependant elle est certaine qu'il acceptera. Ara le sait. Il en a envie autant qu'elle. 


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Altair Esterhazy
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Sujet: Re: Drowned in your eyes. (Araltair)
Mer 14 Sep - 22:51

Drowned in your eyes
shipwrecked of temptation
Arabella ✧ Altair
Fiéffé félon que le Parisien aux portes de la confiance de la jeune Arabella, se pavanant dans son costume d'innocence et de bonnes intentions. Le Morangias et ses couloirs odorants, chics et impeccables étaient un terrain de jeu tout à fait à son avantage, mais Esterhazy préférait ne pas crier victoire trop tôt. Si Arabella semblait véritablement émerveillée par l'idée de profiter seule de la piscine, Altair savait que le chemin jusqu'aux cuisses écartées de la donzelle serait sûrement merveilleusement encombré. Oh, il pouvait la désirer. Il pouvait penser à elle nuit et jour. Jamais il ne pourrait goûter à sa chair si la Florentine ne partageait pas son sentiment. Et c'était une tâche des plus rudes qu'il devait accomplir : s'immiscer dans les bonnes grâces de la blonde. Tels étaient les dessins du monstre tapi sous la carne basanée du milliardaire, et pourtant, Esterhazy se surprenait à éprouver à l'encontre d'Arabella un attachement sans limite. Une chose qu'il ne s'expliquait absolument pas. Il y avait bien sûr le désir, mais il y avait également cette... tendresse, cette douceur dont il faisait preuve avec la jeune fille. Cela faisait-il partie de la mascarade, pour apprivoiser la petite flamme et mieux la mettre sous cloche ? Altair n'aurait su le dire. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il ne laisserait jamais le monstre lui faire de mal. Elle était si belle, si pure. Tout ce qu'il avait été, jadis... elle était, en quelque sorte, une bribe de son passé qu'il modèlerait pour en faire un morceau de son futur. Si tant était que l'action de modeler s'apparentait au fait d'affectionner. Arabella aux gestes maladroits, Arabella qu'il voulait, Arabella qu'il aura. Pétrifié un moment, la Parisien sort de sa torpeur pour oser le sacro-saint contact, banni jusqu'à présent. Sa main sur la sienne, sans pression aucune. Seulement l'union de leurs dermes, puis, le néant. Le contact avorté de peur de tout gâcher. Altair avait retenu la leçon. Alors quand son corps et son cœur lui criaient de prendre le visage d'Arabella dans ses paluches et de plaquer ses lèvres contre les siennes avec ardeur, il y renonçait. Non sans quelque douleur psychologique ni quelque frustration à la clé, mais il y renonçait. Comme il renonçait à partager cet instant avec elle – tout en espérant qu'elle le retiendrait. Et ce fut ce qui se passa. Tu crois vraiment que tu vas t'en tirer comme ça ? Un sourire enjôleur dansa sur les lippes d'Esterhazy à l'entente de ces mots. Lui qui avait commencé à reculer se figea dans ses mouvements, son regard toujours ancré dans celui de la Florentine. Ce qu'elle ajouta gonfla son cœur si soudainement qu'il en ressentit presque une pointe de douleur. Non, elle n'irait pas sans lui, et il n'irait pas sans elle. Les mots, à la fois lourds de sens et totalement innocents, furent remplacés par un sourire qu'Altair ne lui connaissait pas. Elle commençait à s'éloigner et il la regarda, mordillant sa lèvre avec satisfaction. « D'accord, » répondit-il finalement en progressant dans le couloir. Il parvint à sa hauteur en deux enjambées, et darda aussitôt sur elle un regard terriblement séducteur, agrémenté de son éternel sourire en coin. « Mais j'aimerai bien voir ça. » Un clin d’œil pour accompagner le tout, puis il s'écartait pour pousser de plat de la main la porte menant aux vestiaires. Le joueur de poker qu'il était portait déjà son short de bain sur lui, mais il se dirigea vers le bureau des maîtres nageurs, abandonnant furtivement sa délicieuse compagne, pour revenir rapidement avec un short de bain à la main. Altair et son goût des détails. Il   adressa un énième sourire à Arabella, puis disparut à l'intérieur d'une des cabines. La chemise se retrouva soigneusement pliée sur le banc, ainsi que le pantalon. Esterhazy n'avait pas ce que l'on pouvait appeler un corps de rêve, mais il était fort bien bâti et s'entretenait régulièrement. Il n'aurait jamais supporté de se retrouver à la fois trentenaire et bedonnant. L'apparence, bien que superficielle pour certains, ne l'était absolument pas pour lui. Son apparence était son gagne-pain. Il fallait être séduisant pour plaire aux clients, il fallait être séduisant pour plaire aux femmes – et aux hommes. Altair avait cependant la bonne fortune d'épouser sa trentaine avec élégance, les infimes ridules qui tiraient ses yeux n'apportant qu'un charme supplémentaire à celui qu'il possédait déjà, indéniablement. Altair retira finalement sa montre, puis il sortit de la cabine... pour trouver les vestiaires totalement déserts. Un énième sourire éclaira son visage tandis qu'il prenait la direction des douches. Il avait choisi le maillot de bain de la jeune fille avec le plus grand soin, et il avait terriblement hâte de voir s'il lui allait. Il était certain que c'était le cas. L'eau se déversa sur son crâne en premier puis dévala la peau mate avec paresse. Altair se s'attarda pas. Il quitta les douches pour rejoindre les bords de la piscine. Celle-ci, démesurément grande, était somptueuse. Esterhazy n'avait pas perdu son argent en investissant dans la construction de cette structure, plus récente et moderne que ne l'était le reste du Morangias. L'eau d'une clarté impeccable semblait tendre les bras au Français. Mais elle n'était pas la seule. Les prunelles sombres d'Altair n'eurent aucune difficulté à distinguer le visage d'Arabella nageant à la surface de l'eau. Il avança avec flegme et élégance, sachant pertinemment que les yeux de la jeune fille étaient sur lui, puis descendit l'échelle pour rejoindre les flots. Leur tiédeur, ni trop chaude ni trop froide, était absolument parfaite. Altair passa une main dans ses boucles pour les rabattre en arrière. Puis, à Arabella : « Alors ? Verdict ? » Un sourire immense sur la face, il demeura sur place, immergé jusqu'aux épaules. Il la voulait près, si près de lui. Mais le laisserait-elle s'approcher ?
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Arabella Mastroianni
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Sujet: Re: Drowned in your eyes. (Araltair)
Mar 20 Sep - 18:00


       
Drowned in your eyes
ALTAIR & ARABELLA


“A ghastly hunger gnaws at her entrails; she has been waiting for him all her life without knowing it. ”


Heureuse est la gamine qui du coin de l’œil profite de l’imposante carrure. Elle n’est pas seule. Mieux, elle n’aurait pu espérer meilleure compagnie. Depuis qu’il lui avait maladroitement, mais avec un aplomb déconcertant son intérêt, la jeune femme n’arrivait plus à penser autrement que par lui. Altair jamais loin de la douce conscience. Arabella est l’adolescente qui ne retient plus son palpitant à l’approche du mignon qui s’est montré gentil. La vierge s’emballe à l’idée que l’homme s’éprend d’elle. Qu’un mâle tel que lui s’intéresse à la banalité. Elle ne comprend toujours pas ce qu’il trouve à ce regard triste. Ce visage pâle. Elle aimerait tellement savoir pourquoi elle et pas une autre. Mais cette question semble sans réponse. Pourquoi lui et pas un autre ? Pourquoi a-t-elle envie de passer cette soirée avec lui, qu’elle ne connait presque pas, alors qu’elle fuit tous les autres hommes ? Quelle est la chose qu’il possède et qui fait défaut aux autres ? Elle l’ignore tout simplement. Mais elle sait que c’est lui qu’elle veut ce soir. Lui près d’elle. Lui en face. Lui sous sa main. Lui contre elle.  Aucun choix ne lui est laissé. C’est eux ou personne. En acceptant après des heures hésitation ce rendez-vous, elle ne désire pas se retrouver seule. Arabella veut parler. S’ouvrir à Altair et lui dévoiler les secrets immergés sous le bleu de ses yeux. Aveugle de l’adroite manipulation. Elle ne voit pas le voleur de confiance s’immiscer près de son cœur. Elle ne voit que le regard séducteur qui se pose sur elle. Personne n’est assez horrible pour…non absolument personne. Surtout pas son patron qui se voit l’espace d’une nuit transformé en ami. Et peut-être qu’à minuit, il sera encore autre chose… Les joues rougissent, non habituées à cette manière dont les pupilles s’attachent. Accompagnées de ce sourire qu’elle a déjà l’impression de connaitre par cœur. Et pourtant, elle sait que derrière ces lèvres terriblement appétissantes se terrent des choses qu’elle ne veut pas entendre. Des féroces secrets pouvant écraser sa maigre carcasse. Il est puissant, imposant physiquement le Altair, mais à l’intérieur, l’homme laisse place au géant. Une certitude que tout n’est que facilité pour le moment, mais que cette garce de vie ne manquera pas sa chance de pourrir un peu l’existence de la jeune. Trop simple. Trop beau. Mais surtout trop stupide car elle y croit. Elle croit en cette chance. Idiote.
Aussitôt disparu, aussitôt revenu. Rapidement revenu à sa hauteur. Qu’il aimerait bien voir ça. Elle, le supplier, mais le pauvre a perdu l’occasion. Bella se faufile une fois la porte ouverte. L’air chloré envahit ses poumons et les mains se resserrent autour du sac. Tout devient étrangement réel. D’une émotion à l’autre en quelques secondes. Elle se perd et se détestent. Mais seule, elle se reprend. Il est parti un court instant, assez pour que la gamine  respire profondément. Que les mains se perdent sur les côtes hideuses. Que le sourire d’Altair revienne en mémoire. Exactement le même qu’il lui adresse en revenant avant de disparaitre. Devant elle deux portes. Deux directions opposées, mais affreusement tentantes. Les secondes filent. Finalement, les pieds glissent hors des talons et silencieusement elle emprunte l’un des chemins. Le plus risqué et le plus excitant. La fermeture descend le long des côtes intactes et la robe quitte le corps. Elle se sent atrocement nue. Jamais elle ne s’est dévêtue autre part que cette chambre miteuse ou cette salle de bain humide. C’est les yeux clos qu’elle se débarrasse des autres morceaux de tissus. Un part un, prenant soin d’enfiler à chaque fois l’équivalent que le prévoyant Esterhazy lui a offert. Jamais complètement nue, pourtant c’est l’inverse dont elle a l’impression. Bien que les deux pièces lui aillent à merveille, pour elle,  c’est trop petit. Bien trop petit, ça ne cache rien. Les cicatrices toujours visibles. L’unique chose qu’il lui passe par la tête. Lui laisser poser les yeux sur cette poitrine mise généreusement en avant ou sur son fessier à peine recouvert ne l’inquiète pas. Les hontes se mettent à brûler. Crépite sous la peau les braises d’un désir non assumé. Né trop tôt. Prématuré pour celle qui ne se savait même pas porteuse d’un tel sentiment. Fatiguée par cette bataille intérieure qui ne mène nulle part, elle s’échappe du trop petit pour mieux respirer. Son cœur bat sur cette peau lisse. Presque plastique. Elle lui brûle les doigts. La respiration saccadée est lourde. Ce n’est que le premier filet d’eau coulant sur sa bouillante qui la calme. Elle sent une fine couche d’impuretés se détacher et glisser jusqu’au sol. Elle sent cette épaisse couche d’incertitudes lui coller à la peau, mais il est trop tard pour s’en aller. Trop tard pour disparaitre. Surtout qu’il la possède déjà. La main s’agrippe à la taille. Elle sert si fort pour faire taire les murmures. Le cœur gonfle. Tout lui parait éternité, mais la gamine est rapide. Elle fuit sans même s’en rendre compte. Les pieds la mènent où l’esprit ne veut pas. Au centre du piège, là où elle ne pourra pas fuir. Là où le regard du loup pourra précéder sa cruelle patte. Le temple aquatique se présente. L’étendue fantasmée sous les yeux, la gosse reprend du souffle. Dans son milieu, la sirène revit. Elle s’installe au bord. Les orteils baignant dans l’eau transparente. Elle se laissa glisser entièrement.  
Sous la surface le monde est silencieux. Les mots ne sont que mots incompréhensibles. Ils ne lui bouffent plus la cervelle. Et les cicatrices se calment. Elles n’hurlent plus toute la douleur. L’eau file contre son épiderme. Seule et heureuse. Accompagnée et… Elle s’arrête soudainement. Les lèvres sont scellées afin d’éviter aux flots de conneries de s’échapper. Bella le regarde, n’en rate pas une miette. Il se pavane, séducteur, l’animal pendant que la femelle admire. Sa peau brûle de nouveau, mais pas pour les mêmes raisons. La tête se tourne finalement, les joues rouges des pensées traversant sa tête. Des choses qu’elle n’aimerait pas qu’il entende. Il est avec elle, dans le même liquide chloré. Loin d’elle. Il parle, pose une question, mais elle ne répond rien. Juste un regard et un sourire. Arabella avance jusqu’au centre avant de bifurquer vers la gauche. Elle s’arrête près du rebord avant de se retourner pour le regarder. « J’ai hésité à partir. » Ca sort sans qu’elle puisse le contrôler. Étrangement, son regard est presque séducteur et sur ses lèvres repose un doux sourire. « J’ai voulu rentrer. Te laisser. » T’abandonner. Les mains dansent à la surface. Caresse le liquide et les yeux s’y reposent. Peut-être avait-elle honte de son comportement et qu’elle ressentait le besoin de se confesser. « Tu sais pas… » ce que ma présence signifie. La phrase reste sans fin. Il ne doit pas se rendre compte à quel point elle s’est débattue pour arriver là. « Je suis désolée, je n’aurais pas dû dire ça. » Elle  ne veut pas gâcher l’atmosphère avec ça. Si peu important. Les iris se lèvent vers le patron. «Je t’apprécie et je sais pas comment faire. » Dans son milieu, la langue devient bavarde. Les confessions naissent, se perdent et changent. Les mots échappent aux lèvres strictes. La flèche d’Altair est au centre de la cible. « J’ai l’habitude de garder les gens éloignés. C’est plus simple. » Il ne devait pas s’attendre à ça en organisant la soirée. Elle, si vivante quelques minutes auparavant, se dévoile déjà. Le jeu n’a pas repris, qu’elle lui offre un peu de sa personne.  « Mais avec toi… » Je veux que ça change, Altair. Je te veux aussi près que possible.  


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Sujet: Re: Drowned in your eyes. (Araltair)
Dim 2 Oct - 17:03

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Arabella ✧ Altair
La tiédeur de l'eau n'arrangeait pas les choses, oh que non. Altair observait Arabella comme il aurait observé un tableau de maître, un sculpture grecque, une oeuvre d'art. Elle flottait au milieu de l'eau, à quelques mètres de lui, et elle lui paraissait telle un rêve, un rêve dont il s'était longtemps entiché, un rêve qu'il pouvait toucher du bout des doigts. Il lui suffisait seulement de tendre le bras. Elle était bien réelle. Arabella. L'eau chlorée avait beau dissimuler son corps, elle était telle qu'il avait voulu la voir : dans son élément. Libre. Enfin elle-même. Lavée de toute la gêne qu'elle éprouvait et de la méfiance dont elle faisait preuve à son égard. Elle était sirène et il était Léviathan. Prêts à fondre les flots pour planter ses crocs ruisselants dans sa chair sacrée. Altair brûlait pour elle, une sensation qu'il lui semblait avoir toujours éprouvée, quand cela ne faisait que quelques semaines qu'ils se tournaient autour. Elle et lui. L'eau lui arrivait au menton, et il se mit à faire du sur-place, avant de nager jusqu'au bout du bassin, enchaînant les mouvements de crawl. Pour l'impressionner ? Peut-être. Pour se défouler ? Sûrement. S'éloigner d'elle n'était pas la meilleure idée en soi, car il ressentait dès lors l'irresistible envie de la rejoindre. Il posa sa main sur le rebord de la piscine, et se tourna vers elle. Il refit le chemin inverse, tel un poisson dans l'eau, et s'arrêta au milieu du bassin alors qu'elle venait de rejoindre le bord. Il ne venait pas souvent, et c'était une chose à laquelle il allait rapidement remédier. Arabella et l'eau, l'eau et Arabella. Elle lui faisait découvrir son monde et il y plongeait la tête la première, sans hésitation aucune. Si ça voulait dire gagner sa confiance, se rapprocher d'elle, Altair était prêt à tout, véritablement tout. La blonde possédait sur lui un pouvoir dont elle n'avait absolument pas conscience. Elle répondit finalement à sa question, et Esterhazy haussa un sourcil. Le regard séducteur qu'elle posa sur lui l'incita à s'approcher lentement.  Plus elle continuait, et plus il avançait, de manière imperceptible, mais bien réelle. Je t’apprécie et je sais pas comment faire. Il lui adressa un sourire. « Je crois, » murmura-t-il, « que tu réfléchis trop, Arabella. » L'accent français pour prononcer son prénom. Elle continuait, et il buvait ses paroles, littéralement, s'appropriant un peu plus de sa personne et de la distance qui les séparait. « Éloignés ? » répéta-t-il avec douceur, comme pour souligner le rapprochement qui s'était opéré entre eux. En effet, le milliardaire ne se trouvait plus qu'à quelques centimètres de la blonde. Mais avec toi... Altair pencha la tête sur le côté, attendant la suite qui ne venait pas. Il n'avait jamais été aussi près. Du but, d'elle. De tout. De son corps, de ses lèvres. « Tu aurais pu me laisser, » dit-il, « mais tu es toujours là. Je te vois telle que tu es, Bella. Je ne te laisserai pas. Si c'est ce qui te terrifie le plus, je te le promets, Bella. Tu n'as pas la moindre idée de l'effet que tu me fais. J'ai besoin de... ça. » Pour illustrer ses propos, il tendit prudemment le cou, pour déposer un baiser plein de délicatesse dans celui de la jeune fille. Altair ne s'arrêta pas là, et se rapprocha plus encore. « J'ai besoin de ça. » Ses lèvres embrassèrent cette fois son épaule, avec une tendresse authentique. Cette peau, qu'il avait tant rêvé de toucher, était un nectar qu'il ne lui avait jamais été donné de goûter. Ses mains ne l'avaient toujours pas touchée, même s'il en mourait d'envie. Il déposa d'autres baisers dans son cou, tout en murmurant : « Tu ne peux pas me garder éloigné, Bella. Je t'en prie. » Son cœur battait à un rythme insoutenable dans sa poitrine, et la chaleur l'avait progressivement envahi. Il ne mentait pas lorsqu'il lui parlait d'effet. Elle le mettait dans tous ses états avec une facilité inouïe. Altair se redressa, le souffle court. Il la regarda un long moment dans les yeux, puis il cueillit sur les lèvres de la Florentine un baiser plein de passion et de tendresse, avant de se décider à poser l'une de ses mains sur sa joue. « J'ai besoin de toi, » conclut-il en rompant l'échange. Il caressa son visage d'un geste subtil, noyant son regard dans le sien. C'était une apothéose sans nom aux yeux du Français. Arabella seule déciderait de ce qu'il adviendrait d'eux, et Altair n'était terriblement pas prêt à la voir s'éloigner. Pas maintenant. Pas alors qu'il venait de goûter à ses lèvres, pas alors qu'il brûlait, consumé par un désir titanesque.  
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Arabella Mastroianni
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Sujet: Re: Drowned in your eyes. (Araltair)
Mer 5 Oct - 23:34


       
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L'aileron sillonne la surface calme où les deux êtres bouillonnent de désir l'un pour l'autre. La créature aquatique arpentait son élément tandis que la sirène rejoignait l'un des bords. Le requin avait encore des allures d'homme. De son patron. De son désir. La langue s'était déliée. Trop bavarde sous ce regard envoûtant. La nymphe s'était livrée sous le chlore. Ses émotions avaient coulé hors de sa bouche sans qu'elle puisse les arrêter. Il la rendait faible. Faible d'envie. Faible d'amour. Elle voulait lui dire tout ce que son corps hurlait à chacun de ses battements. C'était fort. Rapide et forcément effrayant pour la vierge. Altair était le premier à se montrer autant intéressé par son minois de timide. Alléché par l'innocence à ravager. Attirée par l'aisance et les belles syllabes à l'accent étranger. Elle lui faisait de l'effet, il l'avait avoué. Mais lui, le bel Esterhazy l'avait envoûtée. Complètement paumée la gamine. Elle acceptait ce qu'elle aurait refusé à d'autres. Elle le laissait rôder et laisser l'écho de ses pensées percuter sa cervelle. De sa voix chaude, le français larguait d’improbables idées dans la puérile cervelle.
Elle ne se rend compte qu'à moitié de la chair découverte. Les cicatrices à l'air. Au contact du liquide rassurant qui brouille le corps intimité. Bella ne pense pas au moment où elle devra sortir et lui dévoiler dans un silence cruel son passé. Elle évite de penser à son corps, à ce regard qui pourrait s'y poser tout simplement.
La nageuse parle et il s'approche. Ça la perturbe de le voir poser sur elle cette attention qu'elle ne mérite pas. Sa phrase ne possède pas de fin. Le point perdu avec l'assurance de Bella. Elle se dit que ce n'est pas plus mal de s'arrêter là. Les mots sortent avec une aisance tellement importante, qu'elle peut déjà ressentir l'embarras d'une révélation gênante chauffer ses joues.  Altair tel le requin a réduit la distance avec discrétion et rapidité. Elle redoute la réaction du puissant à l'idée quelle eût souhaité l'abandonner mais la voix reste tendre. Son visage s'illumine d'un timide sourire qui disparaît au fil des mots qu'il lui adresse. Doucement, elle comprend ou plutôt devient certaine que ce n'est pas un jeu ni un caprice du patron. C'est le sérieux de sa voix pour le sérieux de ses sentiments. La promesse est belle. Fascine la gamine qui admire de ses prunelles étincelantes cet homme qui lui livre à son tour ses pensées. Comme si cela ne suffisait pas, il ose. Il se permet d'inviter ses appétissantes lèvres contre le cou qui frémit à son contact. Altair est cruel. Faire ça à une gamine. Une innocente qui ne sait pas quoi faire. Elle lui en veut terriblement, mais les mains sont incapables de le repousser quand il vient déposer un nouveau baiser sur son épaule nue. Il se rapproche de la honte et provoque destruction sur son passage. Il détruit toutes les certitudes et les limites fixées. Bella lui avait interdit de la toucher, mais les lèvres comptaient-elles ? Elle n'en sait absolument rien. Elle-même paumée dans ce stupide règlement.  La température augmente dangereusement tandis qu'elle le regarde faire. Il est encore temps de l'arrêter, mais pour ça, elle devrait le toucher. Poser ses paumes bouillantes sur ce torse recouvert paR aucun tissu. La respiration est forte et bruyante. La poitrine se lève rapidement et les baisers se perdent contre son cou. Il la supplie. Les yeux fermés elle veut lui répondre, mais ça reste coincé dans sa gorge asséchée par le désir. Les pupilles refont surface quand les baisers cessent. Spectatrice autant qu'actrice, elle reste interdite, mais il agit.
Ses lèvres ont un goût d'erreur. D'une délicieuse erreur qui fait battre son cœur à une vitesse jamais atteinte. L'estomac se tord. Ce n'est pas le premier, mais jamais elle n'a ressenti autant de choses. Sa main vient ensuite prendre place sur sa joue et Bella brûle d'un désir honteux. Le temps s'est arrêté quand il éloigne ses lippes. Elle en veut encore. Il a besoin d'elle et elle le déteste. L'italienne ne peut empêcher la surprise amère s'afficher sur son visage.  « Tu ne te rends pas compte de ce que tu me demandes, Altair. » Ses yeux, paniqués voguent d'une iris à l'autre sans s'arrêter. Elle respire fort. Finalement, elle saisit cette main sur sa joue pour l'en éloigner, mais qu'elle garde entre ses paumes.  « Tu n'as pas conscience de ce que tu viens de faire. » C'est une torture intérieure. Une bataille où elle ne sortira pas indemne. Bella lui en veut tellement. Il la voit comme elle est, alors pourquoi a-t-il fait ça ? Est-il égoïste à ce point ?  « Altair, je ne veux pas te garder éloigné.» Elle rend à sa main sa liberté afin de déposer ses deux paumes sur les joues d'Altair.   « Au contraire. » Un sourire apparaît furtivement avant qu'elle dépose ses lèvres sur celles de son séducteur. Elle en veut encore et ne peut s'empêcher d'y revenir. Il l'a envoûtée. Ses lippes s'écartent, mais elle garde son visage près de celui d'Altair.  « Mais tu vas devoir m'apprendre. » Son pouce caresse la lèvre inférieure de l'homme. Elle veut juste profiter de l'instant. Les cicatrices écrasées par la chaleur des baisers.  


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