(cosma) Kamikaze

Le soleil se couche à l'horizon, zébrant le ciel de reflets orangés. C'est beau. Ça l'rendrait même poète, Cosma et être poète pour un Alighieri, c'est presque dans les gênes, même si avec le temps, ça a plutôt été enterré. Comme beaucoup des secrets de famille d'ailleurs. Parce qu'il paraît que le passé est fait pour rester derrière soi et que ce n'est pas bon de le ramener à la surface. Il trouve ça dommage, Cosma, parce que lui, le passé ça l'intéresse, il a envie de savoir d'où il vient, qui est passé avant lui. Il ferme les paupières et grimace légèrement sous la douleur que ça lui procure. Il passe ses doigts sur son oeil, la peau est douce sous son épiderme, mais il sait bien, Cosma, qu'elle doit être coloré maintenant. Sa peau pâle a dû se parer de bleu à l'heure qu'il est, stigmate de l'amitié que le monde lui porte. La violence, il ne connaît que ça. La violence et l'indifférence. Il ne sait pas, Cosma, ce qu'il préfère. Les coups ou le silence. Il est habitué à encaisser, Cosma, on ne lui a pas laissé le choix. C'était ça, ou se laisser crever sur le pavé. Il est pas du genre à baisser les bras, Cosma. Il ne sait pas d'où il l'a tient sa rage de vivre, mais elle est bien là, accrochée à ses tripes, refusant de le lâcher d'une semelle. C'est peut-être les coups sur sa face et les insultes qui l'on poussé à s'accrocher comme ça, parce qu'il ne veut pas leur donner raison. Non, il veut prouver que lui aussi il a une place dans ce monde de brute. Il ne l'a pas encore trouvé, mais il est sûr qu'il en a une.

C'est parce que la présence des êtres vivants le déstabilisent qu'il a décidé de travailler avec les morts, parce qu'eux, ils ne peuvent pas vous envoyer des mots assassins à la face, parce qu'il est facile de comprendre un mort, puis il faut avouer qu'il est fasciné par la mort, Cosma, il cherche à la comprendre, à briser ses mystères. Ça le passionne, ça l'intrigue. Puis ça lui a aussi permis de trouver un ersatz de place, à Cosma, parce que grâce à son métier, il s'est trouvé un place chez les Verrochio. Fournisseur de pièces détachées. Il faut dire que les organes, ce n'est pas ce qui manque. C'est un bon petit soldat, Cosma, il obéit et fait ce qu'on lui demande sans trop poser de questions, même si parfois sa curiosité lui tiraille l'estomac. Seulement, il l'a remet vite à sa place, il tient à ce poste, l'air de rien. Il ne veut pas la perdre, parce qu'il ne sait pas ce qu'il ferait sans. Ça l'aide à se reconstruire, il exploite le corps d'inconnus pour se construire un monde meilleur. Il apporte sa contribution sans jamais avoir à tuer qui que ce soit de ses propres mains. C'est une chance qu'il ne partage pas avec tous les membres des Verrochio. Il se dit qu'il n'est pas si mal loti que ça, Cosma.

Il est tellement choupi qu'on a envie de le prendre dans ses bras et de ne jamais le relâcher   Il est beau ce petit Cosma    Écorché par la vie, mais toujours debout, petit poète qui affronte sans trop savoir dans quoi il met ses pattes   pour le moment, il est vierge de meurtre, mais je suis curieuse de voir si il va être forcé à franchir la barrière   et je n'oublie pas de parler de ta plume, fluide et superbe    

On va dire que le gif est totalement en relation hein Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de Florence, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pense à faire un détour par la LISTE DES METIERS. Tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres florentins. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu.