NO CHURCH IN THE WILD
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tainted love — night

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Otto Bartolozzi
Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir

Otto Bartolozzi

≈ PSEUDO : GALLINEA.
≈ AVATAR : CILLIAN FUCKING MURPHY.
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Sujet: tainted love — night
Sam 23 Juil - 21:32

C'est partit d'un costume à repriser, comme une traînée de poudre. Tout a fini par prendre de l'ampleur et s'embraser, comme c'est toujours le cas, à croire que c'est inévitable que chacun de ses actes finissent par ressembler à une bombe artisanale qui viendra lui exploser à la gueule quand il aura finit son travail.  Il lui a toujours été difficile de voir au delà de ses intérêts, de résister à la tentation de s'entourer de pièces maîtresses, comme une cour d'assassins à son service, présents pour répondre à ses commandes et ses désirs. Il a préféré demande à une tierce personne pour réparer ses vêtements, parce qu'à force, il lui faudrait acheter un magasin entier, que ce soit des impacts de balles, des coups de poignards. Il ne se rend même plus compte, ne fait même plus attention, cela fait trop longtemps qu'il s'égare sur le terrain pour passer le temps, jusqu'à ce qu'il finisse pas y passer tout court. Tant ça lui est égal, de vivre ou de mourir demain. Et il sait qu'on le lui foutra dans la gueule s'il rentre dans un tel état chez lui, il demande à ses soeurs de le soigner déjà, quand il appelle pas d'autres collèges ou débarque chez eux sans prévenir. Il préfère demander à Night de réparer ses costumes, chacun sa spécialité. Il se donne ainsi l'illusion que sa vie est aussi bien rangée que ses dossiers, mais la vérité c'est qu'il est plus simple pour lui de classer deux papiers que sa propre existence, le laisse-aller y est pour quelque chose.
Toujours. Un point de rupture sur lequel il n'a pas encore rebondi, peut-être dans l'espoir que ça ira tout seul, que les choses iront mieux comme par magie, avec un bisou magique. Et c'est con parce que ça ne fonctionne pas, mais il s'entête à foncer dans le mur, par plaisir de sentir le choc contre son dos. Si c'était suffisant pour le réveiller, ça se saurait.
 De fils en aiguilles, ce qui est le cas de le dire, il a fini par trouver ce qui clochait chez elle aussi, par découvrir un peu une autre personne, parmi tous les soldats et ceux qui sont plus dans l'ombre, encore une erreur, encore une tête qu'il laisse entrer dans la sienne, encore une épine dans la main, où se répand le doux poison des possibles amitiés. Otto ne sait pas sur quel pied danser, alors il trébuche et fait sans doute l'erreur de s'attacher. Parce qu'il a toujours quelque chose dans le coeur des gens qui déraille, toujours une tare quelque part, une balafre dans l'âme. Qui fait de chaque être un damné et qui lui donne envie de montrer un brin de lumière, comme on peut lui montrer. Comme une notion d'espoir, qu'il ne sait plus recevoir et qu'il donne avec déséspoir.

Ça ne l'empêche pas de jouer avec celui des autres, c'est comme ça qu'il l'a plongée la dedans. Qu'il a prit sous son aile l'oisillon, en lui promettant la lune alors qu'il est incapable d'allumer une seule étoile. C'est de sa faute, il le sait, c'est à chaque  fois de sa faute quand il arrive au dernier moment. Encore ce soir. Il aurait pu être plus réactif, il aurait du, mais pour l'instant il s'estime heureux d'avoir réagit à temps quand il donne un coup de crosse dans le crâne d'un type qui laisse trop traîner ses mains. Dans tous les domaines. Night elle fait le sale boulot, celui qu'il donne aux indics contre un de fric, celui qu'on fille à ceux qu'on ne regrettera pas et en échangé il lui a promis de lui rendre ce qu'on lui à prit. Mais pour cela d'abord, elle travaille pour lui. Et travailler pour lui, il faut croire que c'est synonyme d'ennui. Ils sont nombreux. A s'être fait avoir. « Tu vas bien ? » Aucune raison que la réponse soit positive. Il vient de débarquer de nulle part, d'enfoncer la porte et d'assommer un pervers, alors qu'il aurait du l'embarquer bien avant. Mais non.
Il était persuadé qu'il touchait au but. Et s'il y a bien une personne qu'Otto écoute, c'est lui même. Uniquement sa gueule. Même pas d'excuses, de désolé. Ce n'est pas la première fois et ça ne sera pas la dernière, quoique cette fois, c'était une autre histoire. « Des policiers prendront la relève et ... s'occuperont de son cas. » Rester professionnel, à force il passerait pour un monstre, mais son inquiétude était bien réelle. C'est plus fort que lui. Jouer avec le feu. « Tu es blessée ? » Il demande, sachant très bien que dans le cas échéant, ce n'est pas lui qui s'occupera de ça, jamais. Il n'est pas doué avec les aiguilles, lui, ni avec les paroles de réconfort. Ni avec quoi que ce soit d'autres qu'un flingue et une main en l'air. Sauf si on l'oblige,  ce qui pour une fois ça lui ferait du bien, qu'on le mette le nez dans la merde, il reste toujours sur son piédestal. Il veut faire bien, mais il fait mal.
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Night Ambrose
Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir

Night Ambrose

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Sujet: Re: tainted love — night
Ven 2 Sep - 22:02

Please, be my man.
Elle était assise là, à cette table de bois, tranquille d'apparence, patiente. Sa tasse en porcelaine était presque vide. Presque, un petit reliquat de thé à la lavande tiède demeurait encore dans le fond du bout de porcelaine. Sceptique, oui elle l'était, au point de ne même pas boire la petite gorgée qui lui restait. Sceptique, elle l'était toujours quand le grand fou lui parlait. Le grand fou, c'est Otto. Otto, c'est celui qu'elle croit malgré elle, qu'elle suit comme s'il était son berger. Night ne savait pas bien pourquoi elle s'obstinait tant à croire à ses paroles enjôleuses. Oui, car ce qu'il lui promettait c'était beau. C'était la seule chose qu'elle désirait encore. Il lui promettait de lui rendre son enfant entre ses mains, son cabaret. Il lui promettait de lui rendre ce qui était auparavant sa maison, son rêve, ce qui la faisait manger, ce qui la faisait danser, ce qui la faisait rire, ce qui était la source de son bonheur. Mais le faux, l'attente, cette patience longue et infernale que les gens ont l'habitude de nommer espoir, tout cela l'exaspère. L'espoir fait vivre apparemment, et elle trouve cela étrangement vrai. C'était comme si cette chose la traînait par les cheveux fermement, même dans la boue. On ne cesse de vouloir avancer, même sans plus aucune force, il y a toujours ce même truc qui tirait et qui, en réalité... Fait réellement mal. L'espoir égratigne, blesse, mais ne tue pas. Night pourtant, elle voulait cesser d'y croire, en fait même, elle n'y croyait plus. Otto était comme une personnification de l'espoir. C'est lui qui la traînait par les cheveux. C'est lui qui la blessait. La couturière ne savait pas trop ce qu'il recherchait exactement chez elle. Il la faisait rêver, il lui disait de regarder en haut tout en l'attelant au sol. Juste faire le sale boulot ? L'énerver ? La manipuler et jouer avec elle ? Elle ne savait pas, mais le plus triste était qu'elle n'arrivait pas à se détacher de lui. La belle déchue le détestait pour ce qu'il lui faisait, mais l'aimait pour ce qu'il lui faisait entendre. Des conneries et des mensonges, oui elle le sait.

La porte s'ouvrit d'un geste violent, frappant contre le mur de derrière, léger impact. Comme toujours, Night était imperturbable, elle ne daigna même pas lever son regard vers l'homme qui venait d'entrer car elle savait éperdument qui lui faisait face. Otto voulait en savoir plus, il lui avait juré qu'après cette mission, il la récompenserait d'une certaine manière ; sûrement avec ses jolies mots encore et toujours. Malgré ça, la blonde s'exécute comme une véritable marionnette, et le schéma se répète, comme une mécanique vieille et rouillée.
Rapide, efficace, prudente. Elle savait ce qu'elle faisait et elle le faisait bien. Obtenir des informations étaient plus simples qu'imaginé, même si c'était sûrement dû au fait que le client était en quelque sorte hypnotisé par la couturière. Il était intéressé, pas elle.
Contact indésiré, idées embrasées par un désir étrange naissant dans le bas de l'estomac de l'homme. Night est plaquée contre le mur, subit, mais elle n'agit pas. Il suit la rondeur de ses hanches, remonte ses mains calleuses jusqu'à sa poitrine généreuse, elle commence tout juste à se débattre et faire entendre ses gémissements plaintifs. Ses secondes semblent durer une éternité, elle avait comme l'impression que le temps s'était arrêté, que peu importe ses gestes, ses cris et ses larmes, personne ne l'aiderait, personne ne l'entendrait. Pourtant en une fraction de seconde, la vie reprit son cours. L'homme tomba à terre dans un bruit sourd, et sans même se tourner, elle devina que c'était Otto qui l'avait tirée de cette situation. Toujours trop tard, toujours trop détaché. Elle le savait, il s'amusait juste à la jeter dans la gueule du loup à chaque fois en sachant pertinemment les risques de se faire croquer. Puis, à l'instant précédant le trépas ou un tout autre grand risque, il surgit comme pour la secourir. Seulement, Otto n'est pas son héros. Avec lui, elle se sentait comme une femme trompée. Une femme constamment trahie par un homme répétant toujours les mêmes erreurs sans s'excuser, sans ressentir l'once d'un regret. Son sentiment d'inquiétude superficiel, elle ne chercha pas à l'écouter, oh non. Elle s'en fiche.

Tout comme lui s'en fiche.

A cette simple pensée, elle lui fit face d'un tour rapide sur elle-même, et lui colla une violente gifle sur la joue. Ses traits étaient froncés, sévères, mais son regard traduisait une profonde déception et une pointe d'incompréhension.

« T'es un démon Otto. Le pire de tous. » Les mots sont doux par rapport à sa pensée. Trop doux. « Finalement, je crois bien que tout ce que je veux à ce stade-là c'est que tu périsses. Sous mes yeux. Parce que t'es juste qu'une putain d'ordure, un fichu déchet, une sous-merde qui pour se sentir exister utilise les autres et les brise. »

Night contourna l'homme à terre et alla dans un coin de la pièce, tournant une nouvelle fois le dos à celui qu'elle avait insulté. La rage la ronge, la haine la démange, les larmes lui montent aux yeux. Elle ne savait plus quoi faire à ce stade-là, une marionnette sans son marionnettiste ne bouge pas. C'est ainsi qu'elle le ressentait. Elle s'était détachée de celui qui la traînait, mais elle n'avançait plus nul part.

« T'es l'homme à qui j'aurais pu tout donner parce que j'avais la sensation que tu étais celui qui pouvait réellement me donner ce que je voulais. Je m'étais comme vendue à toi, je t'étais fidèle et je ne refusais aucun de tes ordres. Mais tu comptais jouer à ce petit jeu combien de temps, Otto ? » Il était temps que la corde se craque, le Bartolozzi avait trop tiré dessus.
.
(c) AMIANTE
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Otto Bartolozzi
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Otto Bartolozzi

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Sujet: Re: tainted love — night
Dim 18 Sep - 15:35


Otto & Night

Tainted Love


Il peut faire le malin encore plus longtemps et s’enfoncer dans le déni en s’amusant à penser qu’une claque c’est juste un morceau de la métaphore de sa vie, si elle pense Night qu’elle y changera quoi que ce soit, il aimerait lui dire que dommage parce que pour ça, personne peut y arriver. Des claques, il en a prit de partout, de tous les cotés, y a pas un recoin de son corps qui a pas reçu de balle, des griffes, de stries du passé, du présent, de cris des damnés, qu’on s’est pas amusé à abîmer pour essayer de l’atteindre. Ce n’est même pas la peine, Otto, il sait s’y faire avec la douleur, on peut essayer de le torturer ça ne pourra pas marcher, physiquement c’est irréprochable, c’est habitué, fabriqué pour durer, comme un bon soldat dans le bon matériel, qualité premium, tout ça pour se faire déchirer, jeter dans la foule. Consumé, il est périssable, il a juste une duré de vie sympa, mais ça flanchera qu’avec le temps. Il était gosse que déjà on lui a montré comment faire, noyé dans les embrouilles,  c’était un test, savoir s’il allait se débattre et essayer de s’en sortir où se laisser couler et disparaître dans la masse des silences qui hurlent la mort, elle même morte, des autres mains du parrain qui agissent dans l’ombre, leurs paumes tendues vers l’aumône du Père des cadavres saignés. Il a eu la chance d’attraper la bonne branche, se hisser sur la bonne marche, de trouver la bonne sortie, peut importe, tout ça, ce n’est qu’une histoire de karma qui sur le coup à bien marché, jusque là, il était assez débrouillard pour envoyer le rester chier, aventurier à sa manière, c’est un petit rêveur qui trouvait la solution facilement mais qui a jamais vraiment pensé  ce que ça serait vraiment, il pouvait pas s’imaginer, pas comme ça. Otto il était en avance, il demandait que de la reconnaissance, c’est après que le voile se lève, qu’elle devient amère. Oui, d’apparence, y a rien à reprocher. C’est dans la tête que tout s’est toujours joué et qu’il dort, le démon qu’elle s’amuse à appeler, comme ci c’était vrai. Ça l’est, l’était, son devenir, il sait pas trop, mais ça passe pas dans l’oreille  d’un sourd, il l’entend bien, il sait ce qu’il a fait Otto mais depuis quelques temps il a une vague idée d’où tout ce mal va le mener, un mal pour un bien, de toute façon ,il est persuadé que tout ira mieux. Il crève d’arriver à l’expliquer, que tout ça c’est pour un but bien précis, et elle me veut bien son cabaret. Tout se paie, il serait temps que ça remonte là haut dans la caboche de la blonde aussi, de toute façon, on a rien sans se crever. Il est las de tout ça, mais il s’y fait, des démons, ils le sont tous.Psychologiquement c’est plus simple de l’abattre. C’est peut-être bien le pire des connards son ego admettra jamais que ça puisse être vrai, c’est évident, mais il reste une part de lui qui ne nie pas que tout ce qu’il engendre n’est que chaos et mort, en général, ceux qui restent à ses cotés finissent entre quatre planches alors qu’il reste là. Il y est pas insensible, au contraire, ça à tendance à lui faire plus mal que tout. Il le veut pas, il est peut-être une brute, un truand, peut-être qu’il est incapable d’être bon, qu’il essaye mais qu’il ne fait que faire plus de conneries encore et encore, mais c’est qu’il a vraiment la volonté d’être quelqu’un de bien, au départ juste avec les siens, ceux qui étaient de son clan, et avec le temps, c’est juste le besoin de s’éloigner du personnage qui vit dans son ombre.

C’est devenu les autres quand il a perdu la personne de trop. Lui existait plus, se  lamenter sur son sort ça lui allait et il aurait pu s’arrêter là mais à voir où ça menait, c’était pas comme ça qu’il voulait s’arrêter, si quelqu’un là haut s’est donné tant de mal pour le garder en vie malgré tout, si il a survécu à toutes ces merdes, c’est certainement pour s’achever tout seul. C’était pas une évidence, il aurait juste pu continuer son chemin pour se venger et se tirer une balle, c’était prévu, ça semblait correct, mais ça n’aurait plus de sens. Pourquoi se venger, pour qui ? C’est certainement plus Melina qui entre  en jeu et c’est sur, ça allégerait rien des poids sur son coeur.  Sa vie, il veut plus la donner à une nana, il se doute bien que ça peut-être pareil avec un gars, il l’a bien vu, mais pas sa faute non plus. Jamais la sienne, c’est jamais lui qui fait le mal, c’est son aura c’est ça. Il assume pas Otto, mais il sait tout de même qu’il a toujours une raison d’agir, comme ça. Il ne va pas se vendre juste parce qu’elle a la frousse, lui aussi il avait peur au départ. Lui, il peut crever, qu’elle se fasse agresser, toucher, ça semble pas le déranger plus que ça. Y a qu’à se relever, là dessus il pourra jamais être sympa, essayer de compatir. Il l’a fait, encore et encore jusqu’à pleurer des larmes de sang, les faibles au placard, il a plus de pitié à revendre.

« T’as raison la prochaine fois je le laisserais faire, tu retiendras peut-être la leçon Night ? Tu crois que t’es quoi sans moi ? Si je suis un démon, tu l’es autant que moi. Ton âme, tu me l’as déjà vendue, je vois pas ce que tu voulais me donner de plus. » Il est acerbe, un chien qui aboie plus qu’il ne mort. Elle s’attendait à quoi, c’est pas qu’il est sympa Otto, c’est qu’il essaye d’être juste à sa manière, celle d’un salop.  Recevoir de la haine, un peu plus d’amertume, ça le rassure juste, au moins, si demain il se tire et qu’il retourne sa veste, personne ne le regrettera, non, même que ça se bousculera pour avoir sa tête. C’est rassurant, ça devrait être flippant, la notion de ces choses c’est que pour les géants, il est trop petit et trop rien pour avoir peur de vengeance. Il sait pas pourquoi c’est plus paisible de savoir qu’on se fera prendre par des personnes qu’on a connue, cela dit, c’est pas les plus douces, un assassin discret qui te bute dans la nuit ça à le charme de te laisser sans un bruit, c’est que les autres y a trop de choses qui rentrent en compte. De la rage mal placée, mais au moins, elle sauront te donner tout ce que t’auras mérité. Il joue avec le feu Otto, si c’est pas dieu qui donne son jugement, alors il veut que ça soit ses soldats. Il le fait, parce que ça le fait rire jaune de pas se blesser.

« Si tu veux t’arrêter, tu n’as qu’à le dire et je te laisserais, mais je ne reviendrai pas. Jamais, tu l’entends ? Dit juste que tu ne veux plus de moi et je disparais, mais ce n’est pas la peine de venir pleurer après. » Il soupire, des indics comme elle il en a besoin, des filles dans son style, il faut quelqu’un pour son costume, il faut quelqu’un pour parler un peu parce que les soirées seuls ça l’angoisse. Il a besoin d’elle aussi, pour des raisons idiotes, futiles, mais qui prennent autant de place.  « Si tu veux me faire la peau vas-y, je suis plus à ça prêt tu sais, ce serait presque me rendre service. Maintenant dit-moi vraiment ce que tu veux, que je rampe à tes pieds ? Que je m’excuse ? »  Jusque là toujours tourné dos à elle le flic pourri fit volte face et la rattrapa, le visage poupin entre ses doigts comme pour la frappe, mais il laisse juste ses doigts glisser comme des les larmes qui perlent. Il veut pas la blesser, il est pas comme eux, comme ces sales maris qui abîment leur femmes, ce sont pas des jouets. Il le sait. La laisser faire ses missions c’est lui offrir la chance d’être plus qu’un objet de désir. Plus loin dans sa mauvaise foi, elle a pas besoin de lui pour risquer de se faire chopper par des mecs aux mains qui se baladent dans les jupes. « Je sais ce que tu veux Night et tu sais que je peux l’avoir. » Chantage pour son petit bébé, elle avait envie de jouer, bien, ses cornes parfois il peut les montrer. Jouer avec ses sentiments, c’est attiser des flammes qu’on a pas envie de toucher.
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Night Ambrose
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Sujet: Re: tainted love — night
Dim 9 Oct - 19:09

Please, be my man.
Geste de dégoût immédiat, rage d'un enfant en colère dans le regard, Night tenta d'arracher son menton de la prise d'Otto. Ses longs doigts fins serraient son visage, l'emprisonnaient. Elle connaissait ce geste chez les hommes d'ici, elle le connaissait un peu. Elle n'avait aucun homme dans sa vie, pourtant elle savait qu'à ce moment-là, elle devait s'apprêter à fermer les yeux. Sa joue allait rougir, devenir brûlante. Une main allait s'abattre sur son visage, l'humiliation lui collant à la peau. La gifle, c'était pour Night l'humiliation et la soumission, ça ramenait sur terre. Ça rappelait ce à quel point on était misérable, la basse condition que l'on portait sur le dos. C'était rappeler à l'autre qu'il était faible et que le silence lui serait sûrement moins coûteux. C'est ce qu'elle avait fait à Otto un peu plus tôt, mais le frapper était inutile. Les coups, il ne les sentait plus. Une balle, une gifle, un coup de poing, c'était sûrement la même chose pour lui : un simple impact. L'intensité de l'impact ? Il ne la sentait pas. Ça restait un accroc dans sa peau, une plaie, du sang. Mais lui contrairement à elle, finalement, n'osa pas. Elle ne savait pas bien pourquoi, mais il ne se permit pas de lui faire du mal physiquement. Peut-être qu'il se voyait différent des hommes, mais Night ne le voyait pas ainsi. Non, bien au contraire, Otto était l'homme par excellence.

Un silence, mutisme complet après cette fusillade de mots chargées, lourds de reproches. Le regard de la danseuse est désapprobateur, elle juge sans un mot. Le visage se tait, l'expression se cache, la blonde reste impassible. Les yeux parlent, les yeux insultent. « Tu vas trop vite, Otto. Beaucoup trop vite. Tu me poses une sorte de dilemme auquel je pourrais répondre sans même hésiter. »
Comme tous les hommes, Otto était manipulateur. Il enrôlait avec de belles paroles, de jolies mots c'était un peu comme la lyre d'Orphée, ça sonnait doux à l'oreille. Ses mots apaisaient les maux. Elle n'était sûrement pas la seule à s'être fait bercée par les mensonges, à agir comme une bonne esclave avec son maître. Un gourou a toujours plusieurs disciples. Otto c'était l'homme qui avait su faire naître en elle un semblant d'illusions, bien que la vendeuse de rêves ce soit elle. Du rêve, de l'espoir. Cependant, Night n'était pas encore complètement aveuglée. Croire qu'elle lui avait déjà vendu son âme était une profonde erreur. Naïve, elle l'avait été, mais elle n'était pas encore bête. Elle était prête à agir comme les autres, prête, seulement prête. Elle était suffisamment méfiante envers les hommes et ne croyait plus en rien tant qu'elle ne voyait aucun résultat. Les hommes ne sont pas de confiances. Finalement, si elle se rebellait, c'était bien parce qu'elle remarquait qu'ils s'éloignaient de plus en plus de l'objectif premier. Elle donnait sans rien recevoir. Elle coupait son bras, pour ensuite couper l'autre. Et, ce jeu-là, mieux valait y mettre fin de suite, car elle irait nul part ainsi. Il avait suffisamment jouer avec elle désormais. Qui avait besoin de qui ? Le manipulateur qu'il était tentait d'inverser les rôles, de lui faire croire qu'elle était celle qui avait besoin de lui. C'était vrai, un peu. Mais c'était surtout lui qui avait besoin d'elle. Pour une raison qu'elle ne saurait expliquer, mais elle en était convaincue, il se leurrait. Et c'est bien cela qu'il allait trop vite, ce dilemme n'en était pas un pour elle, peut-être plus pour lui. Tout dépendait de son importance, de l'importance qu'il donnait à ses pions. S'il pouvait la remplacer d'un simple coup, la balayant de son vaste échiquier, ou si au contraire son rôle n'était pas négligeable.

« Va falloir que tu réalises que je ne suis pas encore à tes pieds. Je ne t'ai pas cru assez longtemps pour cela. Même s'il est vrai qu'il y a eut un temps où je te croyais réellement et que j'étais pas loin d'être à ta totale merci. Aujourd'hui, je sais que nos rôles sont étrangement inversés, et que c'est toi qui a besoin de moi. Tu ne me laisserais pas le choix si je servais à rien, tu partirais simplement. T'essaies de me mettre la pression en me forçant à prendre une décision, pour que je t'implore de rester. Mais Otto... » Finit-elle dans un souffle, le fixant comme si elle demandait à un enfant de se montrer raisonnable. Malgré tout, Night serait incapable de terminer sa phrase. Incapable de dire que non, elle n'avait pas besoin de lui. Incapable de dire que oui, elle pouvait s'en passer, qu'elle pouvait le jeter, qu'elle pouvait ouvrir la porte et lui ordonner de dégager, qu'elle pouvait être maître de la situation. Car finalement, elle ne l'était pas plus non plus. C'était le retour de cette ambiguïté étrange, de cette incertitude qu'elle haïssait tant, celle qui la poussait à baisser la tête et à continuer. À continuer d'obéir bêtement. Night ne voulait pas céder à cette chose inexplicable, ça allait mener à un schéma interminable. Dans un mois encore, si elle ne le faisait pas partir, ils tiendraient la même conversation, elle serait tentée de l’entre-tuer, et encore il saura la convaincre. Il se permettra de la piétiner sous un prétexte qu'elle ne connaissait, et de le répéter autant de fois que ça l'arrangeait.
La danseuse s'avança vers la porte qu'elle verrouilla à clé, jeta un rapide coup d’œil vers le corps au sol – qu'elle avait oublié entre temps, puis elle réfléchit.

« Aide-moi à me débarrasser de ça. Les policiers ne mettront sûrement pas les pieds ici, et si ça arrive, les rats se seront déjà chargés de son cas. Viens. » Elle attrapa ses gants de cuir, se fichant bien de laisser des empreintes, des traces, des cheveux ou des postillons. Personne ne s'intéressait à la mort d'un homme crapuleux, surtout avec une Ucello dans l'histoire. La femme s'abaissa vers le cadavre, patientant quelques secondes en le fixant longuement. Un de plus, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire à elle ?

« J'aimerais au moins savoir à quoi je te sers. Et à quoi tout ça te sert ? » Jouer avec les autres, les épuiser... Était-il juste l'anti-héros de l'histoire ? Ça ne pouvait venir de nul part, et elle pensait qu'en inversant réellement les rôles, c'est-à-dire en étant celle qui cette fois-ci écoutait Otto, peut-être qu'ils avanceraient mieux. Ou qu'ils s'écorcheraient tout autant. Une pointe d'optimisme naissait dans son regard malgré toute la colère, elle tentait de se montrer compréhensive... C'était ce fameux chemin vers le pardon, vers la connerie, le chemin du retour en arrière.« Ce ne peut être que de la générosité... Alors, pourquoi ? »  
.
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: tainted love — night

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