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Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: there was a boy Dim 17 Avr - 15:08 |
| Ezio Seghezzi they said he wandered very far. | nom : Seghezzi. Gravé sur sa médaille, transformé en ordre. Synonyme de chien fidèle. ▲ prénom : Ezio. ▲ âge et date de naissance : Trente-six années de trop. Dégueulé un 28 novembre et baptisé par trop de conneries. ▲ ton clan : Toutou des Verrochio, il est pourtant seul à lécher ses blessures ▲ Ton rang : Pion à sacrifier, obéit aux ordres et attend que la mort vienne abréger ses souffrances. Cabot dressé à mordre. ▲ statut civil : Seul sur la potence, aucun spectateur venu applaudir ses derniers soubresauts. ▲ orientation sexuelle : S'accroche à la moindre caresse, masculine ou féminine. ▲ metier : Se salit les mains dans la poudre et le sang. ▲ situation familiale : Morts. Inexistants. ▲ traits de caractère : Conditionné, dressé à mordre sans grogner. Chien d’attaque, habitué aux corrections et aux coups. Il se méfie des caresses plus que des coups de bâtons ; ▲ groupe : END OF THE BEGINNING ▲ crédits : images (c) thorodnson gif (c) natasharomanoff avatar (c) Swan |
| (I) Ezio a peur du libre arbitre. Seul face à ses choix, à l’immensité de possibilités. Les ordres sont plus simples, moins effrayants. La laisse est devenue rassurante, le collier un ancrage. Il n’ose pas rêver, se contente de ce qu’il a. De ce qu’on lui donne. A vivre dans une cage, on en ignore la porte ouverte. (II) Avant les chaînes, Ezio vivait dans la rue. Il connaissait le froid, la faim, les regards dégoûtés des passants et celui plein de pitié des aides sociales. L’odeur des chiens qui colle à la peau, la sensation de crasse et de saleté. Le réconfort de quelques pièces et d’une bouteille d’alcool. La survie l’empêchait de repenser au passé, aux cicatrices laissées par un père abusif et à l’agonie d’une mère souffrante et d’une sœur trop jeune. (III) Sans mission, Ezio est un chiot perdu. Il erre sans but réel et sursaute au moindre bruit, la respiration rendue erratique par ses crises d’angoisse. Le tonnerre le fait se recroqueviller sur lui-même. Les gamins et leurs pétards le paralysent. Les feux d’artifices ressemblent à des coups de feu. Battu si fort que le geste le fait sursauter, sans défense. (IV) Quand personne d’autre n’est là pour le récompenser, Ezio profite des petites choses. L’odeur du café et le goût des pancakes, la vue de Florence au travers de ses fenêtres noires de crasses. Des détails qui le font sourire et lui donnent cette impression de sécurité. Un foyer qu’il s’est construit au fil des années, un havre où il se retrouve ; ces moments où il est plus qu’un simple soldat. (V) La jeunesse le met mal à l’aise. L’innocence dans les yeux des enfants le rend malade et lui fait prendre conscience de l’horreur de ses actes. Il est terrifié par ces êtres encore inviolés par la vie, ne sait pas quoi faire autour d’eux. Au mieux il les évite, au pire les fuit. Créatures étrangères et dangereuses qu’il préfère observer de loin. (VI) Ezio est habitué à la violence. La douleur est une sensation qu’il connait, maîtrise. C’est comme ça qu’il aime ; frappe et cogne, se blesse pour se rassurer. C’est comme ça qu’il prouve son amour, ne sait pas l’exprimer autrement. Garçon perdu face à la tendresse, réfugié dans l’agressivité. (VII) Ezio a appris à se consoler tout seul ; quand la panique le gagne, ses manies le sauvent de l’angoisse et de la solitude. Un rituel partagé par sa mère avant qu’elle ne s’éteigne. Il ferme les yeux, récite les constellations et pense au sourire de sa sœur. Se souvenir d’où il vient, penser aux ordres qui le sécurisent. A cette laisse qui l’étrangle et pourtant le réconforte. (VIII) Il ne s’accorde que peu de plaisirs. Ses loisirs consistent à nettoyer ses armes et nourrir les chats du quartier. Il n'a pas le temps pour une quelconque passion, en remercie ses patrons. Ses pensées le terrifient ; quand il travaille elles se font silencieuses. Moins accusatrices. (IX) Malgré ce qu’elle lui a infligé, Ezio aime Florence. Il n’a jamais quitté l’Italie, le monde ne l’intéresse pas. Il laisse l’aventure aux autres, se fond dans les rues pavées des Medicis, se terre dans les quartiers sales que les touristes ignorent. Florence est ancrée en lui, a marqué sa chair et son sang. Lié à cette ville qu’il ne peut quitter. (X) Ezio est presque aussi terrifiant que terrifié. Il ne ressent aucune pitié face aux suppliques de ses victimes. « Dommages collatéraux ». Il ne fait que nettoyer derrière ses maîtres, élimine les témoins et les bavures. Ce n’est qu’un travail ; il n’éprouve aucune satisfaction à tuer. Un simple sentiment d’accomplissement : celui d’un clébard qui obéit sagement aux ordres.
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ton pseudo : HandsomeJack ▲ ton âge : 19 ans bruv ▲ ton pays : France ▲ ta fréquence de connexion : tous les jours ▲ comment t'es arrivé ici ? Arabella ▲ ton avis sur le forum : je le lèche ▲ un commentaire ? This isn't the fangirl you're looking for
Dernière édition par Ezio Seghezzi le Dim 17 Avr - 23:06, édité 5 fois |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy Dim 17 Avr - 15:12 |
| and very wise was he the greatest thing you'll ever learn is to love and be loved in return | |
Pièce qui clinque contre le métal de la gamelle. Le clébard lève la tête, la vue d’un sourire innocent qui le fait geindre. Les yeux bruns fouillent dans son âme ; il détourne du regard, a peur de ce qu’on pourrait y trouver. « Pourquoi tu es assis ici monsieur ? »Il ne sait pas quoi répondre, scanne la rue à la recherche d’un parent potentiel. Le gamin résonne comme une menace, le rend nerveux. Il ne veut pas répondre, se contente de grogner, de tirer sur sa capuche dans l’espoir de disparaître. « Tu es fatigué ? Je peux caresser ton chien ? »Fatigué. Il lève les yeux sur la grimace édentée de l’enfant. Il hoche la tête et les petites mains s’enfouissent dans le pelage du bâtard qui l’accompagne. Oui, il est fatigué. Le gamin s’assied à côté de lui, ne craint pas la crasse, ne retrousse pas le nez face à l’odeur. Les passants les dévisagent et il se sent nauséeux. Mais Florence est trop occupée. Les touristes s’installent, prennent les photos de la Catin sous le ciel gris. On omet la tâche du tableau, fait comme si elle n’existait pas. Les pièces sont jaunes et sales, elles remplissent lentement son pot du jour. « Comment il s’appelle ton chien ? »Ezio hausse des épaules. Il n’en sait rien. Un clébard sans nom, comme lui. Le gamin a l’air frustré. Il gratte furieusement la tête de l’animal qui jappe de plaisir. « Hm … Pompidou ! Maintenant il s’appelle Pompidou. » Pompidou. Il peut vivre avec ça. Nommer son seul compagnon, lui offrir un baptême improvisé. Ça lui arrache un sourire brisé, timide. Et le gosse le lui renvoie, comme un reflet révisé ; les dents tordues et les joues couvertes de taches de rousseur. L’innocence est revigorante et terrifiante à la fois. Puis le moment se brise. Un nom crié, une mère inquiète et le petit s’enfuit avec un geste d’au revoir. « A plus tard Pompidou ! A plus tard monsieur ! »Et Ezio est de nouveau seul, Pompidou endormi sur ses genoux. △ △ △ △ Il a beau frotter, sa peau semble avoir adopté cette couleur carmine. Le sang s’est incrusté sous ses ongles, entre ses doigts, tache sa chemise et teint son visage. Le cadavre a disparu au fond de l’Arno, tâche sombre dans l’eau noire. Pourtant Ezio continue de sentir son regard sur lui. Plein de reproche et de rage, d’un désir de vengeance. Questions dans les yeux morts. Pourquoi ? Parce que c’était sa mission. Parce qu’il est dressé pour tuer, ne sait rien faire d’autre. Soldat, cabot. Les crocs aiguisés. On l’a envoyé finir le boulot. Il ne se pose pas de question quand il tue. Il le fait simplement, avec une précision militaire. Automate mortel. Ce n’est pas à lui de se demander si le châtiment est justifié. Si le sang versé est celui d’un innocent ou d’un autre tueur. L’eau continue de couler sur ses doigts cornés. Abîmés par le maniement des armes. Reflet de son âme, un corps qui décrépit, qui s’adapte à sa nouvelle nature. La gâchette ne pince plus ; la peau est devenue dure, rêche. Des phalanges pour frapper, des ongles noirs de poudre et de sang séché. Ses mains ne caressent plus, elles blessent. Il lève la tête. Il n’y a plus de miroir au-dessus du lavabo. Il ne supportait pas de voir son reflet. Il devine son nez brisé, un coquard qui se dessine sur son œil gauche. Il goûte le sang là où sa lèvre a éclatée, souvenir d’un cadavre. Il ne perd pas plus de temps, se déshabille et glisse sous la douche. L’eau est trop chaude, punition pour quelque chose dont il n’a pas encore déterminée la nature. Il contrôle son souffle, repousse l’angoisse. Il est devenu bon à ça ; chasser la panique, la forcer à attendre autre part, dans un coin dans son esprit. Il la sent lorgner parfois. Il la sent s’immiscer dans les moindres détails de sa vie. Un sursaut, un grondement orageux. Petites choses qui le terrifient. Mauvais réflexes, paranoïa qui ronge petit à petit sur sa sanité. La vapeur l’étouffe. Il s’enfuit de nouveau, se réfugie dans sa chambre et ferme la porte à double tour. Il sent encore le regard de sa victime sur lui, entend encore ce murmure. Pourquoi ? Son lit l’accueille dans un grincement. Il ne tire pas les couvertures sur lui, a peur qu’elles l’étouffent pendant son sommeil. Quand il ferme enfin les yeux, il ne trouve que des cauchemars et des démons en colère.
Dernière édition par Ezio Seghezzi le Lun 18 Avr - 22:57, édité 10 fois |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy Dim 17 Avr - 15:15 |
| Oh gosh, j'aime tellement Jon, c'était un de mes favoris dans twd Je fangirle déjà sur toi, pour le choix, mais aussi le personne qui promet. Bienvenue parmi nous, hâte d'en lire plus |
| | | Attila Verdi Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy Dim 17 Avr - 15:55 |
| aaah j'adore le prénom ! ce début de fiche promet, j'ai hâte de voir ce que ça va donner. bienvenue chez les fous. |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy Dim 17 Avr - 16:16 |
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| | | Arabella Mastroianni Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy Dim 17 Avr - 16:56 |
| *pousse tout le monde* MY BITCH A mes pieds petit crabe *disparait en mettant des pièges autour d'Ezio* |
| | | Halyna Nabokov Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy Dim 17 Avr - 17:08 |
| Luci tu ne sais que parler en smiley maintenant ? Non mais cette gueule qu'il a, il est tellement parfait pour un Verrochio bgh efbhjbfhe voilà c'est tout mon amour qui s'exprime par ce charabia mais... J'en reviens pas que l'avatar colle si bien avec ce que tu as déjà marqué ! Je crois que je reconnais ta plume qui vibre et qui casse et c'est toujours un plaisir de la redécouvrir, du coup j'imagine déjà le personnage génial qui se dessine à l'horizon, j'ai hâte d'en savoir plus Bienvenue chez toi ! |
| | | Altair Esterhazy Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy Dim 17 Avr - 17:16 |
| Comment c'est bon de te voir ici, toi Bienvenue, avec cette gueule de fou furieux! Et pour la forme |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy Dim 17 Avr - 17:19 |
| - Halyna Nabokov a écrit:
- Luci tu ne sais que parler en smiley maintenant ?
Il a déjà conscience de l'amour que j'ai pour lui. |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy Dim 17 Avr - 18:44 |
| Selene → Shane RIP C'te pression, j'espère que le reste te plaira tout autant ! Merci pour ton accueil Attila → Et moi j'adore le tiens ! & pis Hugh quoi Merci Luci → Arabella → Chuis la bitch de personne ouesh, la seule bitch ici c'est toi ! Jamais, sale licorne sans corne *brûle les pièges au lance-flamme*Halyna → N'est-ce pas ??? Jon c'était obligé d'en faire un puppy Verrochio j'espère que ma plume vibrera autant quand j'aurais fini merci pour l'accueil Altair → Encore un Altère, unacceptable m'approche pas, suppôt de Satan
Dernière édition par Ezio Seghezzi le Lun 18 Avr - 19:24, édité 1 fois |
| | | Melchiorre Donatello Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy Dim 17 Avr - 18:53 |
| pendant deux minutes, je me suis demandée d'où je connaissais cette gueule cassée j'ai ENFIN retrouvé (merci ma mémoire trouée). première fois que je vois sa bouille sur un forum il est bien beau pour le personnage que tu vends |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy Lun 18 Avr - 21:19 |
| Non mais ce personnage de malade, pourquoi t'as choisi les Verrochio ?! J'adore, je suis fan, je veux lire son histoire !!! Et puis cette gueule, juste parfaite qui colle tellement bien au perso ! J'aime tous tes choix, bref j'ai mouillé ma culotte Bienvenue parmi nous |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy Lun 18 Avr - 23:03 |
| Melchiorre → Deux minutes pour reconnaître ce nez de patate ? :0 bcp trop !! j'espère que même fini mon personnage te vend du rêve olala Gabriele → Parce que les Verrochio sont kewl ok D:< Et Jon il colle à tous les violents, l'est parfait rohlala je suis contente que ça plaise |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy Lun 18 Avr - 23:13 |
| TU ES VALIDÉ(E) ! BIENVENUE CHEZ TOI Comment ça, pas satisfaite ? Ta fiche est sublime. Le personnage, de même. J'ai beaucoup aimé le passage avec l'enfant (mon petit cœur tout mou a fondu ) Une machine de guerre ton bonhomme, j'adore son évolution, il ne fait qu'obéir, ne fait que courber l'échine. Libre arbitre qui le rebute. Un personnage qui ne veut pas de sa liberté, qui ne veut pas de ses propres décisions, je trouve ça original à exploiter Anyway, je te valide avec plaisir (en plus, chez les Verrochio ) et je te souhaite un bon jeu parmi nous On va dire que le gif est totalement en relation hein Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de Florence, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pense à faire un détour par la LISTE DES METIERS. Tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres florentins. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu. |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy Mar 19 Avr - 1:40 |
| naaan *ramasse ton petit coeur* Merci pour la validation et tous ces beaux compliments :D ♥ |
| | | Contenu sponsorisé Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: there was a boy |
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