Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: (zina) I dare you to close your eyes Jeu 5 Mai - 0:36 |
| Zina Amalia Bartolozzi Just grab a hold of my hand | nom : Bartolozzi, qu'ils disent. Bartolozzi, qu'on murmure. Derrière ses yeux d'un bleu trop pur, on devine le frère, l'aîné, le rempart, le flic corrompu jusqu'à la moelle. ▲ prénom : Zina, ça se souffle, c'est presque trop court aux lèvres qui le laissent s'échapper, ce maudit prénom. Il y a Amalia aussi. Elle ne sait pas d'où ça sort, d'où ça peut venir, mais c'est là, ancré dans ses tripes, dans sa chair trop fragile. ▲ âge et date de naissance : 28 ans qu'elle frôle de ses pieds délicats et légers le monde incertain et violent. ▲ ton clan : Ucello. Du moins dans le sang, sur le papier inexistant. ▲ Ton rang : Li outsider, « les indépendants ». Par le nom qui glisse jusqu'aux oreilles audacieuses, Zina y est liée à ces sombres vendeurs de mort. Par le frère, elle s'enlise, Lorelei lointaine venant apaiser les plaies des guerriers. ▲ statut civil : Le Célibat qui résonne, qui hurle à même sa chair la bulle protectrice érigée par l'ainé. Préservée du statut d'épouse, d'être cloitrée dans un mariage sans doute brutal. ▲ orientation sexuelle : Impudique prestidigitatrice quand il ne s'agit que de lèvres et de caresses, le saphique se mêle au phallique. Mais ce n'est qu'auprès des courbes masculines, sous leurs doigts puissants capables de meurtrir qu'elles s'attardent plus près du précipice des sens. ▲ metier : La médecine est venue frapper à son esprit, dans ce besoin de soulager les souffrances, de nettoyer plus efficacement le sang, les brisures, les souillures de la chair trop froissée. Six ans d'études, et elle est devenue le Docteur Bartolozzi. ▲ situation familiale : Le père. Le déchet, l'immonde pourriture qui a pourtant planté la graine de la médecine dans le cœur de la brune. Le soulard, le tueur, le lien premier avec le clan Ucello. La mère. Enfin la presque mère, quand la véritable n'a laissé aucun souvenir palpable dans l'esprit de Zina. La mauvaise mère. L'épouvantail qui ne sait rien faire, même pas la bouffe. Ah si, elle sait accuser les coups à leur place, qu'elle leur a toujours dit. Le frère. Le véritable protecteur. L'artisan de la cage dorée les préservant, elles. La verve qui l'encouragea à aller au bout de son désir, à les faire ces études. Le capi, qu'elle soigne. Lui, ses hommes. Elle l'aime Otto. C'est fort, brûlant, trop chaste. Elle pourrait fuir, tout ça, cette vie. Mais pas lui. Pas ce sang trop précieux. La sœur. L'autre. La moitié d'elle-même. L'âme siamoise qui ne la quittera jamais. L'amour fusionnel. La confiance intemporelle. Leurs vies sont tellement semblables en un sens, et pourtant différentes. Libres. Nymphes venant s'égarer dans les jupons trop sombres de la nuit qui dérobent à la vision de leur frère leurs fugues sous les rayons lunaires. L'alcool qui glisse aux lèvres. On va s'amuser, qu'elles soufflent. Inséparables. ▲ traits de caractère : Intelligente, bosseuse, déterminée, tactile, méticuleuse, débrouillarde, délicate, douce, sang froid, taquine, joueuse, tendre, épineuse, fragile, audacieuse, fière, cultivée, charmeuse, indépendante... mais bel et bien dépendante de son frère et de sa sœur. Elle est tel le rossignol qui rêverait de s'envoler avant qu'il ne soit trop tard, mais qui serait dévasté d'abandonner l'empereur. La raisonnable déraisonnable guidée par ses émotions. La princesse trop fragile qu'une bourrasque plierait à la façon d'un roseau, trop fier pour se briser et pour ne pas tenter un éclat défensif. ▲ groupe : strong and wasted. ▲ crédits : .Cranberry & tumblr |
| 001. Zina est née dans la mauvaise famille. L’une de celles que l’on ne désire pas réellement, parce que la véritable mère a fichu le camp, bien que cette vérité, elle l’ignore. L’une de celles qui pourtant ont su faire naître deux anges en leur sein. Les princesses de l’ainé s’étant noyé dans la volonté d’un patriarche violent. Zina s’est développée telle une rose venant à éclore dans un milieu hostile pour une telle fleur. Peu de luminosité alors que la noirceur dévorait son univers. Les épines, aidées des ronces fraternelles, ont permis à la douceur féminine de s’épanouir malgré tout, de nourrir des espoirs et des rêves allant à l’encontre de la mort distillée. Elle serait la vie. Otto l’a soutenue, poussée à suivre cette voie, comme pour l’écarter un peu plus des affaires de la famille. Et pourtant, à présent, elle le soigne, lui et ses hommes, comme précipitée sous le verre cherchant à préserver la rose enchantée de la bête. L’emprisonner dans cet univers qu’elle ne quitterait pas sans Otto. Dans ce monde qui finira par tenter de la dévorer dès qu’il ne parviendra plus à tenir les loups éloignés. 002. Le sang, elle l’a vu ramper sur la chair de la soi-disant mère. Les reproches crachés sur les gamins qu’ils étaient. Et pourtant, elle s’approchait à pas de loups, dès que le paternel détournait les yeux, plus intéressé par autre chose, ou peut-être avalé par les derniers méandres de l’alcool ou de Morphée. Elle subissait les mots, elle effleurait la chair avec douceur et précaution, aidant la seule mère qu’elle ait jamais connue et qui ne l’avait jamais aimé assez. Puis ce fut le frère, celui qui la préservait, protégeait. Elle se noyait dans les mensonges qu’il pouvait bien lui compter, croyant chacun de ses mots comme s’ils étaient paroles d’évangile. 003. En parlant d’évangile, elle y croit à ce Dieu capricieux. Elle s’accroche à sa foi, portant une croix à sa gorge, celle sur laquelle elle a fait graver trois initiales, liant la fratrie dans l’éternité tel un blasphème. Elle, dont le corps immaculé semble murmurer qu’elle ne l’a jamais souillé d’impures pensées. Mais elle n’est pas un ange, l’impureté macule son âme pécheresse, simplement humaine. Mais elle offre l’illusion souveraine à son frère, à son père, à sa mère, et aux autres, de la piété d’une italienne qui se rend chaque semaine à l’église avouer ses péchés. 004. Ucello. Le clan. Celui de son père. De sa mère. De son frère. Le sien également. Elle ne l’a pas choisi, mais elle le sert par ses talents, elle, fierté de l’ainé lorsqu’elle apporte les soins nécessaires à ces hommes. Le clan dans les affaires duquel elle ne trempe pas. Le clan… dont elle s’éloigne chaque nuit en compagnie de sa sœur. La langueur du plaisir de la fugue silencieuse, des mensonges par omission envers celui qui ne remarque rien. Elle le connaît ce chemin mille fois emprunté, cette liberté mille fois retrouvée. Parce que le jour ne lui en offre aucune, le travail, la famille, le clan. Mais le clan, elle s’en détourne avec facilité. Parce qu’elle ne souhaite pas devenir une épouse, destin face auquel elle se dressera s’il venait à se produire. Alors elle vit, embrassant l’étincelle, s’égarant sous les vapeurs d’alcool, les rires amusés, les jeux sous l’œillade capricieuse de la lune. Elle vit, cumulant comme deux existences en une. N’ayant guère besoin de beaucoup de sommeil pour sembler aussi fraiche que la rose qu’elle est sous le rouge vif qui marque parfois ses lèvres en ayant connu bien d’autres. 005. La professionnelle que l’on respecte. Douce, précautionneuse, mais efficace. La professionnelle à qui l'on fait appelle dans le cadre de son métier, même ses collègues les plus misogynes. Son avis compte. Sans doute sensiblement maternelle également, elle met en confiance. Et elle en veut des mômes. Un jour. Lorsqu’elle voudra lier son existence. Ou qu’on l’y contraindra. Mais elle ne veut pas servir de reproductrice, qu’un homme se glisse entre ses cuisses pour le seul plaisir d’y rugir une jouissance à sens unique. Ressentir le dégoût, l’envie de fuir, de disparaître. Pas sans sa sœur. Pas sans son frère. Pas sans les futurs gosses. Jamais. Sans le savoir, elle n’est pas de la veine des filles de l’air comme la génitrice. Elle n’abandonne pas les siens. Elle est dévouée… qualité autant que défaut dans ce contexte-ci. 006. La musique et les livres. Besoin de s’évader autrement que dans leurs fugues éphémères, lorsque la lumière du jour est encore trop brûlante. Elle a développé ce goût d’apprendre, de connaître, de découvrir. De cette curiosité intellectuelle qui avait interpelé ses professeurs. Jolie et pas assez pot de fleur. Incapable de ne rien faire de ses dix doigts. Besoin d’enrichir son âme. Elle ne sait pas jouer. Elle ne sait pas écrire. Mais elle écoute, elle lit, et dérive parmi les arts. Elle ne voit rien de magnifique à la mort, elle préfère se concentrer sur la vie et les émotions. Parlons-en de ces dernières. Peut-être que ce sont elles qui vibrent à longueur de temps en elle, qui font se précipiter le palpitant contre sa poitrine sans que ses doigts ne viennent à trembler. Et la passion qui déambule en elle. 007. Elle a peur du tonnerre, Zina. Non, pas vraiment, ce sont les éclairs, ces précipitations dangereuses qui s’écrasent sans prévenir, qui lui font peur. Le tonnerre, n’est qu’une manifestation, un moyen pour la foudre de Zeus de clamer son atterrissage. Un bon psy ferait un rapprochement avec son existence, cette crainte que la réalité la rattrape, que la vie qui n’est pas la sienne mais le devrait lui tombe dessus, sans prévenir. Que les êtres les plus importants dans son existence lui soient arrachés, dérobés. Un bon psy, oui, mais il faudrait qu’elle lui parle de sa vie… Les prêtres ne le sont pas, et il n’y a bien qu’à confesse qu’elle souffle ce qui permettrait de comprendre. Alors elle tremble lorsqu'elle est à découvert, elle fredonne de sa voix douce et cristalline, respire calmement et s’accroche à ce qui lui permet alors à ne pas perdre pieds. Parfois simplement son professionnalisme ou un contact. 008. Pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, elle adore la pluie, sentir le contact de liqueur glaciale ou brûlante qui s’écrase sur sa chair. Et c’est son visage qu’elle lève pour faire face au paradis perdu. 009. Protectrice. Elle le veut, préserver ceux qui comptent. Les toucher, dans ce besoin de les étreindre, de s’assurer qu’ils sont réels, qu’ils sont tangibles. Et lorsqu’elle soigne l’ainé, c’est pour éloigner le grenat étincelant, robe pourpre de la mort trop invasive. Elle la repousse, lui hurle dans le creux de son âme de s’éloigner, de leur laisser encore un peu de temps. Et elle s'inquiète pour sa jumelle, cette autre qui semble se dissiper. 010. Parfois, elle lève son regard aussi bleu que le ciel l’est de jour, alors que c’est son regard ensommeillé qu’il darde alors sur elle. Zina, elle aime imaginer les étoiles lorsque les lumières de la ville les dissimulent. Ange aussi sophistiqué que naturel. Elle se farde, elle s’apprête, elle rêve… sobre ou alcoolisée. Le dernier la rend joyeuse. Oh l’alcool est si doux lorsqu’il s’écoule dans ses veines, lorsqu’il le parfume dans une étreinte d’une liberté factice. Elle joue, s’amuse, se passionne et s'emporte. 011. Elle a tenté la drogue une fois. Une seule. Elle a oublié. Maussade. L’humeur ignoble par la suite. L’impression de crever à petit feu lorsque l’euphorie s’est envolée. Alors elle fait semblant de cloper parfois, pour attirer l’attention, par pur prétexte. Elle n’en aime pas le goût, n’est jamais parvenue à se rendre accro à cette nicotine trop occasionnelle qui lui donnerait presque un semblant de nausée si elle persistait à dévorer la fumée entière de la clope factice ancrée à ses lèvres en soirée. |
ton pseudo : spf ▲ ton âge : majeure ▲ ton pays :la France ▲ ta fréquence de connexion : 5/7 je dirais ▲ comment t'es arrivé ici ? bazzart ▲ ton avis sur le forum : j'aime l'idée, les descriptions et cet univers assez sombre. ▲ un commentaire ?
Dernière édition par Zina Bartolozzi le Jeu 5 Mai - 22:02, édité 8 fois |
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Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: (zina) I dare you to close your eyes Jeu 5 Mai - 0:37 |
| Un titre pour illustrer citations pour faire classe, pour entrevoir. Vous voilà arrivez à la deuxième partie, plus quelques minutes sur votre clavier pour former une histoire et la fiche sera complète. Nous avons d'ailleurs très hâte de lire la genèse de votre personnage et pour cela un minimum de 500 mots est demandé. Inter has ruinarum varietates a Nisibi quam tuebatur accitus Vrsicinus, cui nos obsecuturos iunxerat imperiale praeceptum, dispicere litis exitialis certamina cogebatur abnuens et reclamans, adulatorum oblatrantibus turmis, bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus, qui metu sui discriminis anxius cum accusatores quaesitoresque subditivos sibi consociatos ex isdem foveis cerneret emergentes, quae clam palamve agitabantur, occultis Constantium litteris edocebat inplorans subsidia, quorum metu tumor notissimus Caesaris exhalaret. |
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