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Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: SHIA LABEOUF - Graver nos noms dans l'écorce. Mar 17 Mai - 22:15 |
| No church in the wild Un peu de toi, un peu de moi. C'est l'égoïsme qui fera notre seconde chance. nom : Au choix. Témoin de ses racines italiennes.▲ prénom : Cesare. L'Empereur sans prestance. ▲ âge et date de naissance : Vingt-cinq ans, date de naissance au choix. ▲ statut civil : Célibataire, célibhanté. ▲ orientation sexuelle : Bi, pan, sapio... bref, n'importe quoi tant que sa conception de l'attirance ne s'arrête pas au genre de la personne. ▲ metier : Officiellement, au choix. Officieusement, soldat au sein du clan des Caravaggio. ▲ situation familiale : Parents restés à Fiesole, ombres dont il n'a jamais cherché la lumière. Possibilités de frères ou de sœurs. ▲ traits de caractère : chien fou – voyou – écorché vif – insolent - vulgaire - impulsif - débrouillard – méfiant envers les poudres qu'il côtoie – globalement plutôt paumé dans tout ce qui se cache sous la ceinture. Ceci est à compléter évidemment à votre convenance ! ▲ groupe : Highway of Endless Dreams. ▲ crédits : We heart it, fuckyeahshialabeouf, Burning Bridges, Schizophrenic. | |
Gamin de Fiesole, terre perdue entre plaines et Florence, source rurale loin des conflits sur l'Arno. C'était le genre à battre les rues, chercher des symboles dans les creux des murs, chasser les rats et courir avec les chiens. L'enfant des bandes, jamais seul, les rires et les jeux s'égrainent au quotidien. C'était l'enfant turbulent, jamais en phase avec les attentes de ses parents. L'école, il aime pas, il n'est pas fait pour rester assis sur une chaise, pour obéir aux adultes qu'il observe sans comprendre. Il grandit, fait les conneries qu'on attend d'un gosse pareil. Mais contre toute attente, il décoche quand même sa place au lycée. Pas si mauvais, l'enfant qu'on perd. Et à seize ans, il le rencontre. Lui. Un autre du village, jamais vu, mais remarqué, impossible à manquer : Marco. C'est celui qui parle peu, au fond de la classe, derrière ses livres et ses soupirs. Celui qui reste dans l'ombre de son jumeau exubérant. Il intrigue, Marco. Il est là mais il plane, il est autre, en dehors de ses copains à lui qui fanfaronnent devant les filles ou s'éclatent contre les désirs d'avenir. Marco n'est pas comme ça. Et il le chamboule, remet en questions ses principes sectaires imposés à la naissance, petit à petit, Sois un homme, aie des gosses. Ils sont pas faits pour les barrières, ni l'un, ni l'autre. Ils assument sans dire. Et ils se rapprochent. Se confrontent. Se découvrent, s'étiolent et s'aiment. Seize ans, premier amour, peau de chagrin, belles gueules sous les étoiles à sourire pour eux-mêmes, dans le regard de l'autre. Innocence et tendresse, dans le secret. Y'a que Lino qui sait. Marco se sent bien. Cesare aussi. Mais y'a quelque chose qui flanche, premier rapport, mauvaise blague. Ils y arrivent difficilement, se détachent, se referment. L'Amour est là. Mais le mal-être aussi. Marco n'est pas là, il plane toujours, y'a le secret du Mauvais Corps qui s'immisce entre eux. Mais l'histoire dure, pourtant. Tant bien que mal, Jusqu'au jour où Ces' le surprend, un an et quelques mois après leur premier baiser. Ou plutôt, la surprend. Enfant de guenilles drapés de rouge dans sa chambre, Lino est parti, le père Moretti aussi. Rien qu'eux. Et Cesare qui passe à l'improviste pour retrouver son copain pris dans la tourmente du travestissement. Rouge à lèvres sur la gueule, pleures qui montent. « C'est pas ce que tu crois. », qu'il marmonne, Marco. Excuses à la con devant l'évidence. Cesare aime une fille avec un sexe d'homme.
Rupture sans évidences. Le travesti s'éloigne, première claque mentale qui reste dans le secret. Craquage sans possibilités de s'expliquer. Marco partira finalement, avec Lino, vers Florence, vers la liberté de changer. Et aujourd'hui pourtant, à vingt-ans marqués au fer rouge, Cesare l'a encore mauvaise. Il est à Florence lui aussi. Sous la coupe des dopes et des rois de la Poudre. Volontairement ou non, il sait plus vraiment, c'est la vague qui se fait finalement emporter. Mais peut-être que tout ce qu'il veut c'est retrouver du sens dans ce monde en déglingue. Aux côtés de la personne, cette frasque de polichinelle, qu'il observait à contre-jour.
| Marta Moretti ▲ Elle, c'est lui. C'était lui. La pièce à deux faces, tantôt lune au creux des iris, tantôt soleil sur la peau de l'amant. Marco. Ou aujourd'hui, Marta. Trois coups de scalpels, tout autant de piqûres d'hormones. On rabotte les parties en trop dans le secret, on affine les traits et on devient une autre. Adieu corps d'Eros mal-branlé, elle accueille désormais toute cette féminité cachée depuis trop longtemps. Mais Cesare... Cesare, l'abandonné, elle n'a pas pu l'oublier. Elle l'a toujours aimé, même pourvu d'attributs en trop. Aujourd'hui, ils font les Romeos déglingués, les Juliettes mal-fichues, attachés à deux clans s'éventrant à couteaux tirés. Eux aussi s'en veulent, ils se sont blessés dans leur orgueil de garçons pris dans la tornade. Des années qu'ils ne se sont plus vus, cohabitant pourtant dans la même ville. Il y a le Regret, et la Culpabilité. Ils finiront par trouver la croisée des chemins. > |
| Lino Moretti ▲ Le reflet , le jumeau de Marco au corps oublié, sacrifié. Le sourire rappelle l'adolescence, il est resté ce gamin d'antan qui protégeait le couple des railleries et des douleurs inutiles. Lino, c'était le pote. Le rigolo. Le seul à savoir pour son frère et Cesare. Il a aussi été le gardien de bien d'autres secrets. Aujourd'hui, son visage ressemble bien trop à celui qui a flingué le cœur du soldat des Caravaggio. Et c'est le paradoxe, les doutes et les heurs qui demeurent. Revoir Lino, ce serait revoir Marco. Ou comprendre qui est Marta, cette sœur, cette Moretti nouvelle, née il y a peu de temps. Et c'est son but. Son échappée sur le mirage de l'existence. > |
Dernière édition par Marta Moretti le Mar 17 Mai - 22:41, édité 1 fois |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: SHIA LABEOUF - Graver nos noms dans l'écorce. Mar 17 Mai - 22:31 |
| HOLA, J'VOUS AIME DEJA. Si vous êtes arrivés jusqu'ici, c'est qu'au moins vous avez cliqué, et c'est déjà fabuleux. J'ai pas beaucoup d'exigences concernant le bonhomme, tout est déjà marqué plus haut en fait et libre à vous d'ajouter ce que vous voulez ! Ce sera votre personnage après tout, donc autant prendre votre pied. Concernant l'avatar, je trouve que Shia a ce côté cassé et qui en a chié dans sa vie. Mais je peux comprendre qu'on accroche pas, j'avais aussi pensé à Aaron Johnson ou Robert Sheehan. Si vous avez éventuellement une autre tête un peu dans le style de gamin insolent qui tourne pas clair, proposez toujours ! ** Beaucoup de points sont très libres, une grooooosse partie de sa vie aussi, alors amusez-vous à lui inventer pleiiins de belles (ou pas belles ) choses ! Pour les liens, que dire à part : CA VA CHIALER DANS LES CHAUMIERES. Marco et lui c'était l'histoire de la passion d'ado, celle qui surmonte tout, même le mal-être du genre. Mais il est revenu, en pleine face, les non-dits se sont balancés de l'un à l'autre comme des balles en pleine face. Reste à savoir ce que la confrontation nouvelle va donner, et si les sentiments sont toujours les mêmes... Quant à Lino, bah le pauv' pépère a le mauvais rôle dans l'histoire, le tampon médiateur. Mais c'est pas dénué d'intérêts non plus ! Sinon pour le reste, je ne suis que gentillesse et tolérance, je n'écris pas nécessairement des pavés mais je les accepte avec plaisir, tout comme les rp plus cours, vous écrivez comme vous voulez tant que vous aimez ça, et tout roulera sur des roulettes bien huilées. Pour la présence c'est pareil, je fous l'irl avant tout mais tant que vous êtes motivés par le personnage, c'est ce qui me va. Peut-être une réponse par semaine comme minimum cependant, ça me paraît raisonnable. Bref, ce sera tout, et si vous avez besoin hésitez pas à me harceler par mp, j'adore ça. En tout cas si vous prenez ma Leo d'amour, je vous promets chocolat et tartines de miel, cocooning et massages en thalasso, ainsi qu'une montagnes de câlins si hautes que l'Himalaya à côté ferait office de minuscule colline. A bientôt, peut-être ! |
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