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THE NEON DEMON

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Halyna Nabokov
Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir

Halyna Nabokov

≈ PSEUDO : Celestial
≈ AVATAR : Katiusha l'angélique sublime
≈ MESSAGES : 925
THE NEON DEMON 2FTMIks

≈ DATE INSCRIPTION : 04/04/2016

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Sujet: THE NEON DEMON
Lun 4 Avr - 18:18


Halyna Nabokov

Au détour d'un sentier une charogne infâme



nom : Nabokov la russie au bout des doigts étoilés s'emmitoufle dans un souffle de neige, Nabokov gardé, répété, le mantra de la survie, du passé inoublié, Nabokov résonne trois fois dans ses pensées avant de dormir dans les affres cauchemardesques. ▲Prénom : Halyna s'écorche aux phalanges blanches, le calme règne en ses veines ocellés de dentelles où ruissellent les sanglots des meurtres imaginés. ▲  âge et date de naissance : Dix huit perlent sur le regard juvénile de l'enfant traumatisé, elle souffle ses bougies dans le silence de la solitude, fillette regrettant à cette date les parents oubliés, loin de son pays choyé. Désagréable Halyna qui gueule à chaque passage du maître pour s'accorder le crédit de la puissance chimérique. ▲  ton clan : Donatello tambourine des vertiges, le rictus, la comédie, elle déteste le clan, elle déteste la famille, exploitée dans la caverne aux maux elle peint des rigoles d'hémoglobine prêtresse affamée de liberté. ▲ Ton rang : Esclave de ce sieur diable, elle répond, mord, fracasse par ses maigres forces pour tisser un destin incroyable. ▲ statut civil : Possession des mains implacables, vieilles des atrocités commises, elle semble la céleste ébouillantée pour le plaisir de nombre d'ogres rapace, mais lui reste l'obsession à tourmenter, comme lui torture sans geindre la peau, l'esprit de la fée. ▲  orientation sexuelle : La mort enchaînée, thanatos subit les dérives de son enfant, dans ses bras berce doucement, elle est l'épouse de la mort admirée, de ce mystère divin valsant à ses iris pâles du manque quelques fois. ▲  metier : Exploitée, misérable poupée, on  susurre à son passage sleeping beauty attachée. ▲  situation familiale : Elle se souvient de la poitrine recouverte de satin, des comptines malhabiles jaillissant des lèvres coquines de la maternelle, puis de ce père aimé, admiré, qui, le soir, rentrant d'un chemin de croix, prenait l'espérée contre son torse, les rires, l'amour tremblait entre les murs du logis. ▲  traits de caractère : Calme - Exigeante - besoin de pouvoir - Hargneuse - Joueuse - Aucune culpabilité - Curieuse - Osant tout - Aucune limite - Comédienne - Surprenante - A l'instinct de survie très développé - Maligne - Créative - Indocile - Provocante - Autoritaire - Besoin d'une cours pour briller - kleptomane - Souriante - Sournoise - Affective - Attentive - Généreuse - Observatrice - Manipulatrice. ▲  groupe : Skin of the knight ▲  crédits : Alaska, tumblr.
1) Reine est la poupée des supplices, elle regarde de sa tour d’ivoire les vermeilles aux cieux imaginaires, c’est un Peter Pan féminin, la gosse toujours armée de talons qu’elle jette une seconde à la dérive, pied nus pour le dynamisme. 2) L’appareil gravé à ses doigts, elle mitraille de son objectif, volée la machine, seule possession qu’elle s’obstine à s’exclamer, à moi voudrait-elle crier quand elle voit les objets étalés dans les vitrines, d’argent qu’elle vole, quelques piécettes pour les totems protecteurs, elle n’a rien, elle le sait, frustrée, elle cogne les murs, l’enfant voulant être remarquée. 3) Le pouvoir s’immole à ses doigts féeriques, petite fille encore perdue dans l’étau d’une organisation incomprise, elle subit, se relève, rengaine perpétuelle, elle provoque le destin, tisse des gifles sur ses joues brunies de la consternation ; le russe s’envole quand l’énervement se déploie. 4) Acrobate des émotions, elle puise dans sa force mincie par les grèves de la faim la destruction d’une pièce, d’un bureau, des carnets s’éparpillant, écorchés pas les tremblements de la juvénile, elle repart, accuse d’autre, calme après le festin. 5) Ses yeux reflètent la manipulation réfléchie, elle est au courant de sa beauté enviée, de sa beauté touchée, de sa beauté figée dans la résine d’un contrat mordillé, brûlé, forcé ; alors elle peint des mensonges, se défend comme Lilith aux anges du créateur souhaitant récupérer la proie. 6) L’insomnie la bouscule, les nuits volages triomphes d’une sérénité masquée par les sanglots, quand la porte de sa cage est fermée, elle gribouille quelques parades sur les feuilles baignée de néant, des pastels elle colorise les portraits de sueurs aux désirs âcres de tuer. 7) Des pulsions thanatos qu’elle ne contrôle la fillette, s’assoit sur le banc, Claudia chétive qui ne rêve que d’un pays lointain, elle attend l’étranger, le prince qui viendra la secourir, puis reviens dans la tanière aux châtiments bricolés, l’enfant alors réclame tendresse dans les bras du bourreau. 8) Amusante fée qui s’enivre de conneries, elle a gardé son état de fragile, de papillon agile, elle joue des fières, des orgueilleuses, la petite se déguise, vole les tissus soyeux, en homme elle se métamorphose. 9) La lecture est son continent, dans la cabane aux draps envolés de présent, elle devient tantôt capitaine de navire exigeant, princesse sauvage frappant ; jamais la victime bannie de son vocabulaire osé, elle veut se croire libre dans le monde tétanisant d’un enfermement. 10) La voix esquisse les notes, des leçons de piano encore à ses pensées, elle touche quelques fois l’instrument quand, arrivant à s’échapper, elle part dans les voluptés de la gare effrangée, là elle goûte à la volupté de laisser voguer ses pensées.

ton pseudo : Celestial mais j'en change souvent THE NEON DEMON 1078336339 ▲ ton âge  : Bientôt 23 dans un mois ! THE NEON DEMON 2978968014ton pays : La France. ▲ ta fréquence de connexion : Scotchée à mon ordi ou à mon portable, je suis toujours connectée. ▲ comment t'es arrivé ici ? Très très longue histoire, mais disons qu'il me manquait et qu'il m'a appelé  THE NEON DEMON 2634659471  ▲ ton avis sur le forum : Il est trop moche, c'est pour ça que j'y suis inscrite THE NEON DEMON 3987002876un commentaire ? Adoptez moi ? THE NEON DEMON 1078336339



Dernière édition par Halyna Nabokov le Dim 17 Avr - 15:31, édité 9 fois
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Sujet: Re: THE NEON DEMON
Lun 4 Avr - 18:19


Et sur les célestes rivages

Je bâtis de grands sarcophages

L’enfant parade dans sa robe d’été, blanche des soupirs fragile, la chaleur sur le tissu propre d’une maisonnée soignée à l’amour, elle porte des talons à dix années d’existence, juvénile gosse où le sourire luisant d’une malice brille sur son visage angélique ; elle est entourée de fleur ravies de posséder un peu d’attention de la reine coquine, elle le trésor espéré. Dans le centre commercial elle vogue, distraite, observe les vitrines où les vêtements s’illuminent de néons colorés à l’artifice, sa main tendre effleure les carreaux, salissent de ses doigts peinturlurés la propreté de la matinée, puis un rire cristallin sort de ses lèvres pleines, les iris s’écarquillent à l’idée bénie d’une bêtise, laquelle réfléchie depuis quelques aurore pâles, dans son lit aux draps sales de plusieurs objets, totems qu’elle garde pour se rassurer à l’obscurité où les monstre s’éveillent. Une fillette s’approche, blonde des blés avec le visage poupin d’une gosse incertaine quant à ses charmes de nymphette, elle ne l’aime pas, mais elle serre dans ses bras le corps enveloppé d’une fine parcelle de graisse. Je reviens dit-elle, le plaisir d’abandonner une copine sur le pas d’entrée d’un magasin bondé, elle a repéré les pétales de sucreries dans la boulangerie préféré, elle a aussi aperçu le démon charismatique sa cigarette à ses lippes. Elle ose s’approcher, divine séductrice, encore inexpérimentée dans richesses sordides de la vie, elle qui s’assoit près de lui sans demande au préalable la permission de rejoindre la figure masculine auréolé de danger qu’elle sent, qu’elle craint. C’est un défi. Celui de distribuer des paroles pour sentir la puissance, l’adrénaline envahir ses ruisseaux bleutées où coulent les comédies vitales de l’amusement insouciant. « Tu ressembles à bandit. Tu t’es enfui de prison ou bien tu guettes ta prochaine proie ? » l’ange questionne. Elle ne sait pas encore que l’agneau présenté se trouve à ses pieds car la petite fille reste un nourrisson devant le sire qui sourit à la libellule extravertie d’une assurance donnée. Dans ses bras ses cheveux s’éparpillent, elle a posé sa tête sur ses coudes, dans la posture tragique d’un ennui dérangeant ; et elle continue, parait adolescente, de celle qui connait les secrets de la jeunesse. « Tu me passes une cigarette ? » quémande-t-elle en tendant la paume toujours cet immenses sourire sur son faciès brodé des séraphines « Je suis pas si jeune que j’en ai l’air. » Non une justification, la fierté vibre dans sa gorge de lait. L’offrande est appréciée, surtout elle s’échappe animal vaporeux, dans son sillage laisse la passion d’une futur agonie.

Frôlent le sol ses pieds délicats marbrés de striures rougies des tortures exclamées, elle est songeuse la beauté, son visage de poupée à l’effervescence d’une nouveauté, la gamine trouble les passants par son expression taillée dans les vertiges d’une horreur innomée, elle a perdu son pays, Russie chérie, encore dans ses mots vibre l’accent harmonieux d’un langage inoublié, elle a épousé l’atroce murmure des coupables, dans les couloirs du palais elle s’immole dans les tissus soyeux, vaporeux de la luxure. Aujourd’hui elle a réussi à s’enfuir, s’échapper par l’ouverture espérée alors que ses jambes effilées pourchassaient la liberté, sur son banc, à l’ombre misérable d’un quartier touristique elle se surprend à apprécier l’Italie pour la première fois, d’habitude patrie haïe par le traumatisme d’une déportation forcée. Puis l’homme rejoint la céleste qui observe, méfiante mais tentatrice, le rictus de haine attachée sur son faciès, masqué par ses paupières bénies de l’amusement d’un chérubin chétif. L’aurore coule ses rayons azurés mêlée d’or, de miel et d’argent lumineux qui s’étalent aux toits parfumés des senteurs du dîner. « C’est combien ? » Elle connait la rengaine, la mélodie rustre éjaculant des lippes de certains bandits, de certains impolis, elle a entendu espionne à l’orée de sa porte de chambre effeuillée. « C’est rien du tout. » hésite-t-elle, bafouille-t-elle, les mots d’une langue étrangère ricochent à ses lèvres gercées par les pleurs, la nuit, dans le lit de la détresse. Mais il s’approche, gredin osant, réclamant, la femme n’est qu’un objet, esquisse suprême esthétique, un corps pour les touchés pas d’esprit ni d’intelligence exploitée, juste la matérialité d’un plaisir de chair. Le poignard s’élève, rapidement, danse dans le cou de l’énergumène, c’est rapide, c’est efficace, c’est le sang qui glisse sur les hurlements étouffés, baignés de l’asphyxie du porc qui s’effondre. Elle reste encore un moment à contempler ces rigoles apaisantes, joue de ses doigts, s’en barbouille les joues, elle reste une enfant, Peter sauvage aux cheveux noués des dynamismes insouciants.

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