principessa dal cuore tenero, caduta tra le mani del diavolo. | ellaë

journée de rêve dans un monde cauchemardesque, journée d'amour dans un monde de haine, journée d'innocence dans un monde de coupables. la fleur pousse, la fleur grandit, elle ne pense pas au futur, elle ne pense qu'à son bonheur, à l'eau pure qu'elle veut pour continuer de fleurir et rester belle et éternelle. jeune des plus jeunes, assise sur les genoux forts de son géniteur, elle l'observe, à l'ouest, gourou des cœurs victimes, prophète des âmes paumées. elle l'admire, de ses grands yeux émeraude, lèvres roses entrouvertes. il ne dit rien, mais elle sait qu'il l'aime, oui, elle sait qu'on l'aime. fumée acre qui les entoure, comme s'ils étaient protégés par ce pouvoir qui grandit en sa famille grâce à taddeo. taddeo le puissant. taddeo l'admiré. taddeo l'aimant. princesse ne le quitte pas, princesse veut rester à l'abris, encore longtemps, dans les bras forts de son père,  humant l'odeur particulière dont son propre corps s'imprègne. il bouge, il s'empare d'une nouvelle clope après avoir jeté l'ancienne, il l'allume. la gamine se plaint, la gamine est inquiète, la gamine s'accroche encore un peu.  « ne me laisse pas, papa.» « jamais princesse.» princesse. c'est comme ça qu'il l'appelle, c'est comme ça qu'elle se considère. princesse du clan, princesse des caravaggio, princesse des âmes perdues, princesse des cœurs de poussière. au loin elle le voit, qui les regarde d'un mauvais œil, le vautour aux yeux de leur géniteur. l'hirondelle ne comprend pas, l'hirondelle l'aime, mais l'hirondelle aime aussi son père, l'amour qu'il a pour elle, la protection qu'il lui apporte. alors la princesse ignore le ressenti de son frère, la princesse oublie ce qu'elle comprend, et la princesse se fait haïr du second homme de sa vie, du second qu'elle admire plus que tout, de celui qui s'occupait d'elle, qui la chérissait presque autant que les autres, avant de ne comprendre qu'elle et ses sœurs seront toujours les anges, et que lui, ne sera jamais plus que le démon. et elle s'éloigne de l'oiseau majestueux qu'il est.


l'hirondelle a perdue son nid, l'hirondelle a bravée l'interdit, l'hirondelle a découvert le terrier des loups. l'âge bête, l'adolescence, la jeunesse, l'envie de découvrir, de se trouver une place. princesse à quinze ans, princesse ne voit toujours que son nez, princesse veut goûter à ce qu'on lui cache. et puis elle le voit, de trente ans son aîné, le loup fauve, le loup dangereux, le meneur, l'alpha, le mystère. elle s'en approche, trop, il la capture entre ses griffes, il la capture entre ses crocs. mais il ne la reconnait pas, pas tout de suite, ce n'est que quand il hume son parfum particulier, mélange de senteurs, si propre aux caravaggio. et ce parfum, il ne le sent qu'en s'approchant d'elle, que quand elle se laisse approcher. le loup ne lui fait pas peur, le loup la fascine, l'intéresse, elle veut connaître le danger, elle veut aller plus loin dans l'interdit qu'on lui impose. « carravagio ?» elle acquiesce, elle observe de ses yeux, et il s'approche encore un peu, fait glisser les cheveux de feu de la princesse entre ses grosses pattes. muette, elle se laisse faire, elle se laisse guider, jusqu'à cet hôtel où il l'emmène. où elle s'abandonne à lui. où elle en sort, sans la moindre intention de raconter à qui que ce soit ce qu'il s'est passé, où elle en sort femme, où elle est sort presque indemne. des marques du loup, des marques éphémères mais qui laissent le souvenir de son passage, sur le corps de la princesse de son rival. princesse aux cœur tendre commence à abandonner son âme aux mains du diable.


l'hirondelle aux ailes d'or est fascinée par les faucons. elle vole sous eux, elle se mêle à eux, elle leur offre ce qu'ils veulent, et elle se fait jeter, mais elle continue, elle se prend au jeu, elle en tombe amoureuse. il y a ce grand faucon, aux yeux clairs, ce grand faucon aux ailes noires, ce grand faucon, aux motifs, partout, sur ses plumes, sur sa peau, sur ses serres. le grand faucon qui l'attire, le grand faucon qui la fait vibrer, qui la fait s'approcher quand tout le monde le fuit. l'interdit. c'est ce que la princesse aux cheveux de feu voit. ce qu'on lui refuse, encore et toujours. plus elle brave l'interdit, plus elle se rapproche de ce qu'on lui cache, ce dont on la protège, malgré elle. et elle tombe entre les filets du faucon, elle tombe amoureuse du danger, du mystère, de cette aura qu'il dégage. de ses yeux glacés qui lui brûlent la peau. de ses lèvres si fines qui la font frissonner. sa peau revêche, recouverte de tout, toute son âme, tout son cœur, qu'il a abandonné, qu'il a laissé de là d'où il vient. de son visage qui reflète l'interdit, le danger, la force. l'hirondelle le suit, l'hirondelle est fascinée. pas comme les autres faucons l'ont fascinés, non, bien plus encore. comme le loup de ses quinze ans, même plus encore. alors elle est à lui, elle se laisse, elle s'abandonne, elle ferait tout pour satisfaire ses envies. l'hirondelle va même jusqu'à voler les œufs de son nid, pour que le faucon en profite. la poudre, la richesse de sa famille, elle lui offre, sur un plateau doré, comme il lui offre le danger et la jouissance divine sur ce même plateau. il l'inspire, elle est son objet. elle est à lui, elle ne peut partir. et ce qu'il fait, avec les autres, il le fait avec elle. « bébé, viens là.» qu'il lui ordonne, qu'il lui souffle doucereusement. enaë elle le laisse, enaë, elle y vient, elle s'installer, sur ses genoux, elle enfoui sa tête dans le creux de son cou, contre sa peau, elle dépose ses lèvres charnues sur les tatouages qui l'ornent. une douleur vive, un cri. l'hirondelle se redresse, les larmes aux yeux  elle le quitte. lui, son sourire carnassier, ses yeux qui parcourent le corps presque dénudé de son hirondelle, de la princesse qu'il a réussit à enlever de sa tour mais qu'il enferme désormais dans un cachot. il l'a marqué, de son mégot qu'il éteint, sous la clavicule pâle de la jeune femme, il a gravé une trace de son passage sur cette peau trop parfaite à son goût. une trace permanente. il a enchaîné la princesse, elle est à lui, elle le restera, et rien ne pourra lui enlever ce jouet. l'hirondelle s'envole, l'hirondelle fuit, elle quitte la planque du faucon, elle foule la rue de ses pieds malhabiles sous l'effet de la surprise, de la tristesse, de la douleur. un coup d'oeil, un homme, qui vient dans le ses contraire d'elle, l'aura qui l'entoure, c'est le danger, lui aussi. mais une autre forme de danger, une autre forme d'interdit. son regard émeraude embué se plante dans le sien, profond, piquant, vibrant. elle détourne le regard, la princesse s'enfuit, la princesse retourne à sa tour. mais elle reviendra au cachot. parce qu'elle ne peut pas rester loin longtemps, du danger.

Du début à la fi, ta fiche est un délice ! Genre déjà le style, je vais pas mextasier sur ton style mais faut dire que nhuerjknjirf voilà c'est comme une chanson, une berceuse, super triste, qui illustre tellement bien le caractère de ton personnage. J'adore lire les histoires et là je suis servie par la beauté de tes mots J'aime ton personnage, et j'ai hâte de lire tes rps, même en partager un ensemble !

On va dire que le gif est totalement en relation hein Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de Florence, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pense à faire un détour par la LISTE DES METIERS. Tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres florentins. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu.