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(LEONAË) quête au coeur tatoué.

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Enaë Caravaggio
Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir

Enaë Caravaggio

≈ PSEUDO : apy
≈ AVATAR : holland roden
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≈ DATE INSCRIPTION : 01/09/2016

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Sujet: (LEONAË) quête au coeur tatoué.
Dim 4 Sep - 21:29

des mois avant aujourd'hui

crinière de feu rattachée en une queue haute, short noir et veste de cuire, bijoux clinquant à son cou, à ses poignets, à ses doigts. début de soirée, elle est censée rester dans sa chambre, début de soirée, elle est censée vaquer à des occupations bien différentes de ce qu'elle compte faire. ses doigts fins tournent la clef métallique dans la serrure qui protège son trésor, son palais, son nid, de tout visiteur indésiré. puis elle ouvre cette fenêtre, bout de verre clair, lustré, parfait, pour s'évader. elle avait quitté sa tour par le toit, elle avait laissé sa famille. son père, son modèle, le protecteur de son cœur d'enfant, celui qui exauçait la moindre de ses envies. elle l'avait quitté, oui, mais pour la nuit, seulement, juste cette nuit, qui s'annonçait telle un feu d'artifice : éclatante, époustouflante, cocktail de couleurs, de sentiments. l'hirondelle se laisse porter par la nuit. se laisse porter par la mélodie qui la berce, qui rythme ses pas, qui l'emmène jusqu'à eux, jusqu'à lui. des rues plus loin, des rues interdites, des rues dans lesquelles elle ne veut pas se faire remarquer, dans lesquelles elle ne peut pas se faire remarquer. et si un des fidèles de son père l'y voyait, l'y reconnaissait ? nan, c'était impossible. cette sobriété, dans sa tenue, cette manière d'avoir attaché ses cheveux, qui lui était rare. c'était pour ça. les ailes dorés de l'hirondelle sont trop facilement discernable dans cette foule d'oiseaux, d'animaux, de toutes sorte, de toute race, de tout caractère. alors l'hirondelle les avait caché, autant qu'elle le pouvait. elle brave l'interdit qu'on lui impose, comme elle le fait, depuis quelques nuits. elle cherche à retrouver le danger qui l'avait quitté, il y a quelques mois. elle cherche à nouveau à ressentir ce désir qui l'habite depuis dix ans. désir qu'elle retrouve, curiosité qu'elle redécouvre un peu plus, depuis quelques nuits, depuis lui. le faucon. le rapace. le prédateur. celui qui ne touche pas l'hirondelle, celui qui la laisse l'approcher, celui qui l'y invite même. c'est lui qui lui a proposé, ce soir. c'est lui qui lui a proposé, toutes les autres nuits. elle ne le voit que la nuit. il est tel le volatile nocturne qui observe ses proies dans l'obscurité et qui s'envole pour les attraper, leur briser la nuque, les dévorer. il est comme eux, mais il agit autant le jour que la nuit. et la nuit, la nuit, il ne fait rien. rien à l'hirondelle, rien à enaë. et elle veut le découvrir. ses bottes en cuire hors de prix foulent le sol de leurs légers talons. l'hirondelle est petite, l'hirondelle veut devenir plus grande, pour se rapprocher du faucon. et lui, elle le voit, il est inratable, aussi attirant que la lumière scintillant dans la nuit pour les papillons. il est un piège, duquel elle s'approche un peu plus chaque soir. mais elle ne veut que ça, se retrouver piégée. ne plus pouvoir partir, se rattacher à une seule chose : cette lumière époustouflante qu'elle ne quittera pas avant de périr, doucement, à l'agonie. les autres n'étaient pas cette lumière. ils n'étaient pas assez puissants. pas assez forts. pas assez lui. le faucon la voit, le faucon se lève. sourire carnassier, sourire aguicheur, dévoilant des dents, blanches, parfaites, ce sourire addictif, presque autant que son odeur. cette odeur douce, en contraste avec son caractère, en contraste avec son physique. cette odeur de poudre à canon, cette odeur du métal des armes, cette odeur chaude, cette odeur vive. l'odeur du faucon, dont l'hirondelle veut se rapprocher, dont l'hirondelle se rapproche, discrètement, prudemment. le vol du faucon est sec, puissant, et pourtant, tellement naturel. et il s'approche d'elle, elle qui vole légèrement, elle qui saute presque, gracieusement, heureuse, excitée, pressée. ils lui ont parlés de motos. une course, dans cette rue. rue piétonne, rue étroite, rue dangereuse. et elle avait attendue ce moment toute la journée. le crépuscule, cette couleur orangées dans le ciel de florence, l'odeur du soir, le chant des grillons, et les lumières étincelantes des lucioles sur les murs des maisons, dans les fourrés, dans les arbres, les fleurs. elle y était. c'était l'heure, le moment. « leone. » elle salut le faucon, elle sourit au faucon, vulnérable, elle reste droite, elle lève la tête, sort la poitrine, elle veut montrer qu'elle est là, qu'elle est à sa place, ici, avec les autres faucons, plus petits, mais surtout, avec lui, le faucon qui ne ressemble à aucun autre. princesse s'approche des autres, princesse les salut, princesse les embrasse, parfois, quand ce n'est pas la première fois qu'elle les voit. puis il y a lui, ce n'est pas un faucon, c'est un vautours. il l'entoure de ses ailes déplumées, il la touche, il lui sourit lourdement. alors princesse est gênée, mais princesse ne veut pas qu'on le remarque, princesse ne veut pas qu'on croit qu'elle n'attend que ça, alors elle s'éloigne de lui, elle le repousse un peu, et il la regarde, d'un œil mauvais. « vous allez faire un course, donc ? » elle demande, excitée, sourire sur ses lèvres rouges écarlate. ses yeux émeraude pétillent, elle les regarde, enfin, leone, surtout. fascinée par les marques noirs ou bien aux couleurs de l'arc-en-ciel qui ornent son corps, ses bras, ses doigts, son cou. « avec toi, princesse, évidemment. » répond l'un des amis du faucon, un autre faucon, petit, moins fascinant. « évidemment qu'elle veut, sinon elle serait pas venue. tu viendras sur ma bécane, hein bébé ? » le cri du vautours, le cri du charognard. le visage de la princesse s décompose, elle fronce les sourcils, elle le regarde, elle s'apprête à répondre, mais il est empoigné au col, par leone.
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Sujet: Re: (LEONAË) quête au coeur tatoué.
Dim 4 Sep - 22:05

leone regarde sa bécane, sa sublime bécane dont il aime s'occuper. comme toutes ses amantes, il la malmène, mais elle, il l'aime. et il vient toujours se faire pardonner, en la réparant, en la lustrant, en la rendant toujours plus belle. elle est sienne, et pas besoi de mégot pour le savoir. elle est aussi capricieuse que lui et ils sont peu à la dompter. un peu comme une jument colérique. il a son casque sous le bras et il attend la nouvelle cavalière. c'est lui qui lui a proposé de vebir. il la drague, il l'effleure du bout des doigts, il inspire son parfum de loin. il la veut. il veut la faire sienne, il veut capturer l'oiseau, le mettre en cage et le faire chanter pour lui et uniquement pour lui. il veut que la princesse ne regarde que lui, fasse ce qu'il veut, parte en courant revienne en rampant, prête à tout pour revenir dans ses faveurs. il se lasse des catins, cela fait trop longtemps qu'il n'a pas joué. et puis la belle est une caravaggio, la belle doit être parfumée à la poudre. elle est importante pour cela. parce qu'il devient difficile de s'en procurer sans qu'on le reconnaisse et qu'on hurle à la trahison. il regarde la bande autour de lui. ils ne sont probablement pas les gens les plus fréquentables de tout le clan. la preuve, il n'y a même pas cosmo, alors que lui non plus n'est pas un saint. une mère fait monter sa marmaille en toute hâte dans les petits immeubles sans ascenseur, une autre ferme ses volets, et sa voisine dépend son linge. ils leur font peur, à fumer sous leurs fenêtres en riant fort.
et puis cendrillon arrive et les rires s'éteignent. elle est diablement sexy, et leone ne l'a jamais autant voulue qu'à cet instant, son visage d'ange contrastant avec sa tenue de mauvais genre. elle le salue et il lui adresse son meilleur petit sourire en coin. il la voit faire la belle, mettre ses atouts en valeur. elle n'a pas besoin de tant d'artifices. mais il aime qu'elle cherche à lui plaire. elle salue tout le monde tour à tour, claque une bise ici et là. et il y a sandro, qui la touche, qui lui sourit, et leone sent la colère gronder dans ses veines. peut être qu'elle n'est pas encore dans son lit mais il la considère comme sienne. ses yeux glacier se font iceberg, se font vent froid et violent, tempêtueux. il menace l'autre. il a vu le malaise de la princesse. il le met en garde. elle n'est pas pour lui, elle ne veut pas de lui, et il a intérêt à le comprendre s'il ne veut pas d'ennuis. elle l'éloigne d'elle et elle reprend aussi vite son engouement qu'elle l'avait perdu. elle demande s'ils vont faire une course. "une course de bécanes, ouais." qu'il confirme d'un hochement de tête, assorti d'un petit sourire en coin. un autre laisse entebdre qu'elle y participera. ils n'ont pas de bécane pour elle, mais elle montera avec un des gars. et leone est confiant, il sait qu'elle le choisira lui. il nombe le torse, son ego gonflé à bloc. mais sandro se fait remarquer. une fois de trop. il est provocateur, lourd, vulgaire, dégueulasse. et surtout il s'adresse à une fille qui appartient déjà à leone. alors cette fois, il ne se contente pas d'un regard. il l'attrape par le col et colle le bout de son flingue contre le flanc de sandro. "tu vas lui foutre la paix, c'est clair ? si t'es en chien, va chercher une catin, saute-la, paye-la, et barre-toi. et tu laisses la demoiselle tranquille, c'est clair ? elle est pas là pour ça. et si tu l'approches encore une fois je te jure que c'est une balle entre les deux yeux." c'est catarina qui le pousse à être aussi violent dans ses menaces. il plaque le gars contre un mur, ne baissant toujours pas son gun. et il parle plus doucement. "elle est pour moi, et elle sera bientôt à moi. alors fais gaffe si tu veux vivre." leone n'est pas un justicier et il ne défend pas le veuve et l'orphelin. il est pas un héros. il défend ses intérêts. ses biens. son territoire. et il ne laissera personne toicher à enaë avant lui. il range son flingue à sa ceinture et revient vers la belle, remettant une mèche de cheveux flamboyante derrière son oreille. "tu ne devrais plus avoir d'ennuis avec lui. tu peux monter sur la bécane de qui tu veux. choisis un gagnant tant qu'à faire." et il lui adresse un clin d'oeil. il sait qu'elle va le choisir, mais question de la remettre en confiance, qu'elle n'aie pas l'impression qu'il est le même que sandro.
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Sujet: Re: (LEONAË) quête au coeur tatoué.
Lun 5 Sep - 20:51

c'est que le faucon aussi, avait répondu à l'hirondelle. il avait acquiescé, précisant que c'était avec les motos, mais ça, enaë, elle le savait. bien sûr, elle fait l'imbécile, elle reste à sa place, elle ne montre pas qu'elle peut penser, parce que l'hirondelle veut passer pour quelqu'un de bien aux yeux du faucon, aux yeux du danger : et comment le faire mieux qu'en se montrant vulnérable, incapable de réfléchir. puis le vautours parle à l'hirondelle, le vautours et ses yeux globuleux, le vautours et ses ailes trouées, et sa tête chauve. presque comme si son corps parlait pour lui, la manière dont il la regarde, princesse voit qu'il ne veut pas simplement qu'elle monte sur sa moto. il aurait pu ajouter autre chose, de plus vulgaire, de plus désobligeant, si leone n'était pas intervenu. et la princesse regarde son chevalier la défendre, épée mécanique à la main, menaçant sandro. et les yeux verts de l'hirondelle étincellent d'admiration. « tu vas lui foutre la paix, c'est clair ? si t'es en chien, va chercher une catin, saute-la, paye-la, et barre-toi. et tu laisses la demoiselle tranquille, c'est clair ? elle est pas là pour ça. et si tu l'approches encore une fois je te jure que c'est une balle entre les deux yeux.» elle rougit, la princesse, elle ne quitte pas celui qui la défend des yeux, elle ne quitte pas ses muscles saillants, et ses veines qui sortent de ses avant-bras, de son cou, qui tambourinent contre sa peau tatouée, tant la colère le démange. le vautours, lui, il ne quitte pas le flingue de ses yeux hideux, il se laisse menacer, il baisse la tête, il est contrôlé, totalement, par leone. la scène est vive, la scène est addictive. le faucon plaque l'autre contre un mur, et s'en est presque un spectacle pour enaë, qui ne veut que ça, qui ne demande que ça : des coups de feu, des poings, du sang. le risque. leone parle, il s'adresse au vautours, mais princesse n'entend pas, princesse vit son rêve, elle l'imagine, elle le façonne, elle fait de leone le sien, comme il annonce à sandro qu'elle est sienne. si l'hirondelle entendait ses paroles, elle serait au septième ciel. mais elle n'entend pas, elle n'entend plus, elle ne fait que le regarde, le contempler, de loin. il range son flingue, et tout le monde reprend son souffle. tout le monde sauf enaë, qui n'avait pas arrêtée de respirer, qui avait continué, comme si c'était normal, évident. peut-être est-ce parce qu'elle ne connait pas le faucon, finalement ? peut-être est-ce parce qu'elle ne se doutait pas que le faucon aurait pu tirer, exploser la cervelle du vautours. pour elle, il le menaçait simplement. jamais il ne tuerait, n'est-ce pas ? il s'approche d'elle, lentement, d'une démarche assurée, d'une démarche toujours aussi mystérieuse. sa main s'approche d'elle, et elle le laisse venir à elle, elle le laisse remettre une mèche rebelle derrière son oreille porcelaine, et elle frisonne. d'envie, de plaisir. elle veut son contact, encore une fois. elle veut sa main sur sa joue. son odeur qui la frôle, qui l'entoure. « tu ne devrais plus avoir d'ennuis avec lui. tu peux monter sur la bécane de qui tu veux. choisis un gagnant tant qu'à faire.» elle se mord la lèvre inférieure, elle acquiesce. les autres ignorent la scène, les autres savent. même sandro, ne lui adresse plus un regard, même ce vautour, semble s'en foutre. comme s'il avait comprit quelque chose. comme s'il savait que s'il touchait la princesse aux cheveux de feu, il pouvait mourir. mais ça, l'hirondelle n'en a aucune idée. « tu me montres c'est laquelle ?» elle finit par demander à son preux chevalier, désignant les bécane d'un signe de tête. l'une des immenses ailes du faucon entoure ses épaules, et le petit coeur de l'hirondelle s'emballe. mille à l'heure. il fait chaud. milles degrés. il sent bon. milles parfums. il est fort. milles sensations qui traversent son corps, la font frisonner un peu plus, et ses poils qui se dressent sur ses bras. « elle est... magnifique.» la bécane. la moto. ce qu'il chevauche, ce qu'il monte, ce qu'il fait tourner. la princesse, elle n'aime pas les bécanes. la princesses, elle préfère les voitures, de luxe. chevrolets, porshes. limousines. lamborghini. c'est sa famille, son éducation. mais les motos, elle aime ça, maintenant. parce que le faucon, il aime voler grâce à ces merveilles. et si leone aime, elle aimera aussi. alors elle demande d'un regard si elle peut monter dessus, et il accepte. et elle la chevauche, elle s'installe. le ronronnement timide du moteur la fait rire, aux éclats.
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Sujet: Re: (LEONAË) quête au coeur tatoué.
Mer 7 Sep - 19:04

il voit les remerciements dans son sourire et l'admiration dans ses yeux de poupée, et son ego se gonfle un peu plus. la princesse le laisse la toucher, et il capte ce mouvement presque imperceptible du visage, vers l'avant, comme si elle voulait plus de contact. et il sourit intérieurement, parce que ça veut dire qu'elle le veut. parce que ça veut dire qu'il a presque gagné. elle sera très bientôt à lui, dans les jours qui suivent, si ce n'est ce soir. en même temps, le travail semble avoir été mâché. elle n'a pas compris toute la portée de l'acte précédent, elle n'a pas eu peur, là où les autres gars évitent le regard de leone. elle n'a pas compris qu'il aurait pu tuer sandro, vraiment, sur un coup de sang. elle n'a pas compris que faire ça, c'était la revendiquer en tant que sienne. et c'est tant mieux. parce que comme ça, elle le voit comme un héros, comme un défenseur de la veuve et de l'orphelin, comme un gentil. simplement en appuyant pas sur une gâchette, simplement en lui laissant un faux choix. elle lui demande quelle moto est la sienne, et il passe faussement innocemment son bras autour de ses épaules. il l'attire, encore un peu plus, doucereusement, dans son piège. l'araignée a déjà tissé sa toile, elle attend que la proie s'y colle de façon définitive pour la dévorer. il lui montre. elle est belle, d'un noir mat, mais le métal du moteur brille au soleil. les pneus sont neufs. il veut lui faire une forte impression avec. elle le complimente et il sourit. sa bécane a une place aussi importante dans son égo que celle de ce qui est entre leurs jambes pour d'autres. princesse le regarde du coin de l'oeil, alors il lui fait signe de monter dessus. il glisse les clés dans le contact et la regarde démarrer timidement. « elle a l'habitude d'être montée brutalement. tu peux y aller, tu sais. » et il lui fait un petit clin d'oeil. il joue avec elle. il ne l'agresse pas, pas comme sandro. il fait croire qu'il la taquine. qu'elle est maître de la situation, alors que c'est faux. alors que c'est lui qui la fait aller là où il veut qu'elle aille. alors que c'est lui qui est en train de la prendre au piège entre ses bras tatoués. de la faire complètement sienne, jusqu'à ce qu'elle le prie de bien vouloir l'accepter dans son lit. jusqu'à ce qu'elle lui dise qu'elle fera tout pour lui. et là, là, il aura gagné. « si elle te plaît, princesse, tu pourras la conduire pour la course. je monterai derrière toi, comme ça, au cas où, je serais là pour reprendre les commandes. participer, c'est bien, gagner c'est mieux. » et leone a toujours été un très mauvais perdant. leone est trop coléreux pour accepter la défaite, accepter de ne pas vaincre les autres à tous les coups. il aime qu'on le craigne, il aime qu'on l'admire. il n'a pas envie de perdre ça de sitôt. alors il enfile sa veste en cuir, attrape les deux casques, et se place derrière elle. et il est enivré par son parfum de cannelle, son parfum d'épices, et cet arrière-goût acide, mélange d'adrénaline un d'un autre mot en ine. la cocaïne. elle a ses cheveux attachés, et ils sont venus se placer sur son épaule, alors sa nuque pâle et délicate est dégagée. et il a envie de la mordre, de la marquer, de dire à tous qu'elle est sienne. il n peut pas encore malheureusement. alors il se content d'y déposer un baiser taquin, comme pour la chatouiller. « mets ton casque, j'ai pas envie d'abîmer ton joli visage de poupée. vraiment pas. ce serait dommage. » et puis, ça ne lui rendrait absolument pas service. il continue de faire le gentil. pour lui plaire. pour garder quelque chose de mystérieux. pour lui donner envie de venir explorer ses recoins sombres, pour qu'elle s'interroge sur l'aura de danger qu'il dégage, alors qu'il est doux avec elle. il la manipule complètement, la pauvre poupée, et elle ne se rend compte de rien. il la rend dépendante. il sait que quand il deviendra violent, quand il la traitera comme il a traité toutes les autres, elle deviendra avide de tendresse, et prête à rester pour un peu de douceur, des pardons informulés autant qu'impensés. mais ça marche à tous les coups. et elle restera. jusqu'à ce qu'il se lasse.
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