Go to hell (Angelo)

1- Élevé par une mère veuve, tu as vite appris comment faire tourner une maison, te débrouiller seul et vivre comme l'homme de la famille. Un enfant vite devenu adulte, tu récupères aujourd'hui le temps perdu.
2- Les Caravaggio, arrivé en Florence, tu t'es retrouvé pour la première fois seul, sans famille ni amis. Eux ton offert ta chance, eux ton permis d'exister et de vivre de la manière qui te convient le mieux. Désormais, plus personne ne touche à un Caravaggio sans te mettre à dos.
03- Trahi par l'amour, l'apprentissage de la vie, tu as voulu l'aidé et finalement, elle t'a vendu à la police pour six longues années. Tu n'as jamais plus pu regarder ta mère dans les yeux après cette allée direct en enfer.
04- Cédant au moindre de tes caprices, tu as commencé l'escalade de tes désirs par un rêve d'enfants. Tu es aujourd'hui capable de faire des tours de magie pour amuser les gosses. C'est stupide, inutile dans ton mode de vie, mais tu as toujours voulu comprendre comment ils font pour détourner ainsi l'attention des gens.
05- Le plaisir de la chair, pas celui d'une femme, mais celui de voir le sang couler, la souffrance tant voulue dans le regard de ta proie, l'essoufflement douloureux rejeté par ses poumons à feu et à sang. Tu es sadique, par ta nature même et tu ne t'en caches pas. La réputation, bien encré dans l'esprit de tous, semble tourné dans les rangs depuis toujours.
06- Le plaisir du vice, tu ne manques jamais t'amener les nouvelles recrues faire un tour tard dans la nuit, l'intégrer au même monde que toi. Là où tu te sens bien, avec des femmes, de l'alcool et parfois un supplément spécial Caravaggio.
07- Multiple dépravassions, besoin de torture, tu restes un homme faible et fragile face au corps d'une femme, tu les places en haut de tout, prenant le plus grand plaisir à les combler et à te combler de chacune d'elle. Tentant peut-être inutilement de ne jamais blesser une conquête, choisissant avec soin tes relations, tu aimes la souffrance, mais seulement que tu la voulues.
08- Tu aimes les rousses, sans savoir d'où te vient cette particularité. Les rousses te plaisent plus que les autres, peut-être un ancien problème oedipien, peut-être cette fille qui reste hors de porter ou simplement le fait que ta vie semble être mené par les femmes au chevelure flamboyante.
09- La bague, dernier souvenir de ta mère, tu ne la portes pas à ton doigt, mais en collier autour du coup, attrapant l'objet minuscule quand tes sentiments te rongent, que l'inquiétude s'insinue dans tes veines. Un geste apaisant ton esprit malade.
10- Corps parcourus de cicatrice, tu tes longtemps jeté à corps perdu dans la bagarre, la pire trace reste une longue zébrure sur ton avant-bras, souvenir de la lame déchirant ta peau et tes muscles.
11- Ton manque d'envie de reformer un couple depuis tous ce temps ne t'enlèves pas pour autant celle de voir un jour tes enfants grandir alors que tu vieillis, fonder une famille, te ranger plus tard en élevant tes enfants peu importe la voie qu'ils prennent, bonne ou mauvaise.