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Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir

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Sujet: weaponized.
Sam 30 Avr - 16:07


AMADEO UCELLO

Only the dead have seen the end of war.



nom : Ucello. La peur gronde, s’étouffe, s’essouffle. Apportant le malheur, ton patronyme ne se prononce pas, il se murmure entre les lèvres, aussi subtilement qu'une légère brise. Et comme ton père et son père avant lui ton existence est marquée ; par les chaînes d'une liberté dont on t'a privé, et par les coups d'une violence non dissimulée.  ▲  prénom : Amadeo, un prénom de roi, un prénom de souverain. L'ironie est douce à tes yeux. Ta sœur est Adelaïde, la femme du roi Amadeo. Sans doute, espérait-on que tu la protèges ta jolie sœur. Sans doute, fait-on peser sur toi une royauté qui t'agace et te lasse. Sans doute, as-tu déçu, échoué. Pauvre prince des glaces, on ne pleurera plus pour toi. ▲  âge et date de naissance : Le 25 décembre 1973. Astre blond dans le ciel, aussi rond et opalescent qu'il l'était le jour de ta naissance. Souvenir dont tu n'es pas le détenteur, mais dont les annales de la famille Ucello font mentions. Elle est haute dans le ciel cette lune dont on n'avait plus revu le reflet dans les fontaines depuis près de quarante-trois années que tu passas à observer l'apogée de la belle Séléné qui t'avait ainsi vu naître. ▲  ton clan : Le tien. Odeur unique, inconnue, incompréhensible, cette saveur de brûlé qui pique les narines et vient épicer l’ensemble. L’odeur si inimitable de cette chose maléfique et formidable : la poudre à canon. ▲ Ton rang : Don Ucello. L'homme libre n'a d'obéissance pour personne, si ce n'est pour lui-même, et seulement lui. Tu n'as jamais plié le genou devant qui que ce soit, provoquant inlassablement la vieille mouette qu'est la Justice, tu n'as jamais eu de cesse de faire ce qu'il te plaît quand tu le voulais. L'autorité n'a jamais été ton panaché, tu vogues sans billot quitte à y perdre tout principe moral. Car oui, même l'éthique, tu n'en as cure ; rejetant en bloc toute forme de 'prison'. Alors, il ne resta qu'un seul choix ; ce sont les autres qui plient le genou pour toi. ▲ statut civil : Marié. Tu baignes dans une mer pourpre. Happé par tes ténèbres, tu n'arrives plus à respirer, tourmenté par ton passé tu as beau nager, tu coules. Encore, et encore sans jamais toucher le fond. Les abysses te paraissent si loin, à croire que l'Enfer lui-même ne veut pas de toi. Pauvre pêcheur que tu es. Âme damnée, tu pensais à tort te laisser aller pour rejoindre le Styx, offrant ainsi à cette mer ensanglantée ton dernier souffle de vie. Pourtant, prêt à tout céder à ces vagues douloureuses et fracassantes, un halo lumineux apparu dans tes ténèbres intérieures. Une sirène. Beauté divine au sourire enchanteur. Ambassadrice de dame Espoir, elle te tendit gentiment les bras, prête à te ramener à la surface. Pauvre Naïade ; créature innocente. Touchée par le vice, la fleur s'est flétrit. Abîmée par les coups, l'innocence n'est plus. ▲  orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Tu aimes les voûtes galbées, et les jambes fuselées. Imaginant souvent ce qu'une robe peu cachée, tes yeux subliment, caressent et flattent la moindre beauté. ▲  metier : L'ironie suinte, brille. Homme du crime, ta chaire est putride. Tu empestes le sang, la justice agonisante. Pourtant et avec humour, tu portes l'habit de la loi étant Haut Magistrat. Tu te moques silencieusement de tous les principes de cette société corrompue, tu te pavanes d'un titre que tu as sali d'un graillon, et que tu as trahi impunément. ▲  situation familiale : Occultant cette vérité si énervante, tu t'évertues encore à croire aujourd'hui que c'est possible. Tu le veux, le désir ardemment, cet enfant qui n'arrivera jamais. Pourtant, entre violence et douceur, tu t'occupes chaque nuit de cette fleur, espérant voir un jour son ventre s'arrondir. Tu veux qu'elle donne la vie, tu veux qu'elle te donne un fils. Combien de temps, encore, devras-tu attendre ? Longtemps, malheureusement … Pour toi, mais surtout pour elle. ▲  traits de caractère : Prince des glaces. Ce n'est pas vraiment un secret. L'évidence se lit. Tu ne trembles pas. Tu n'entends pas. Tu es de ces monstres sans cœur, sans raison. Forteresse glacée, agacée, on ne t'a jamais pris l'âme et le corps. Dépourvu de la moindre émotion, tu agis, tu bouges en bête cruelle, réelle. Certains s'agacent, d'autres sourient. Tu es un Ucello après tout. Fier est l'animal, dominant, assoiffé de sang et d'argent. Violence. Meurtre. Crime. Litanie de toute une vie, tu la chantes à qui veut l'entendre, rassemblant des fidèles comme un gourou le ferait. Tu prêches l'ignominie, tu embellis ce qui est bien laid. Magicien des temps modernes, la folie humaine, tu la tiens précieusement dans tes mains. ▲  groupe : Strong and Wasted. ▲  crédits : jackspirit ; tumblr.
01 MAFIEUX › Ton casier judiciaire est aussi long que du papier hygiénique. Tu traînes les problèmes comme on semence des graines, et ce, depuis ton plus jeune âge. Vol à l'étalage, violence en tous genre, vente illicite, et maintenant trafic d'armes. Tu cumules les emmerdes comme on cumule des points. T'es quelqu'un qu'il vaut mieux éviter. T'es pas quelqu'un de bien, tu le sais. Et … Tu t'en fiches, c'est la vie ! Défavorisé dès la naissance en ayant une épave pour mère et un connard pour père, t'as suivit les traces de tes parents. Comme dit l'adage les chiens ne font pas les chats. Tu as troqué ta chambre d'ado pour une cellule, et ton conseiller d'éducation pour un avocat juridique. 02 VIOLENT › Toi, tu es quelqu'un de très sportif. Avec une batte, ou même un club de golf, tu en pètes des gueules. Tu l'as toujours dit, il y a trop de cons dans ce monde ! Et tu n'as jamais été très fort pour parler, hormis avec tes poings. Tu n'as jamais été pacifique non plus, et tu l'as remarqué : ils comprennent plus vite en ayant quelques dents en moins qu'avec des mots. 03 MYSOGYNE › Tu l'as toujours su ; les femmes sont faibles. Elles n'ont pas la carrure, nées uniquement pour donner douceur et enfants. Tu offusques certainement toutes les féministes qui sont en train de lire, et tu t'en fiches. Ça te fait sourire, cela t'amuse. 04 TATOUÉ › La peau scarifié de traits et de couleurs, tes tatouages conte une histoire, la tienne. Ils ne sont pas là pour apeurer, ni pour une raison aussi futile qu'un effet de mode. Ils sont là pour te rappeler ce qui est arrivé, pour t'avertir que t'a eu une vie de merde et que jamais tu ne retourneras en arrière. 05 PATRIOTE › Combien de fois, encore à peine assurée sur tes petites jambes, tu dévalas les marches de la grande cité de Florence. Située en hauteur et aux pieds d'un arbre, les risques de chute ne manquaient pas pour un petit gars habillé d’une simple salopette trouée. Pourtant, malgré les nombreuses blessures, tu n’avais jamais réfléchi deux fois avant de recommencer à t’aventurer sur les terres que tu considérais comme tiennes. Présomptueux ? N’est-ce dont pas un trait inhérent à tout bon Ucello ? Puis en grandissant, l’intrépide petit que tu étais n’eut de cesse d’exploser cette contrée qu’il chérissait tant. Les musées que tu avais maintes fois visités, le Affettati Misti dont tu t'étais tant de fois délectées ... Tout cela fait partie de toi. 06 DÉTACHÉ › Tu es imperméable, certains diraient indifférent ou blasé. Hermétique aux critiques, insensibles aux messes-basses. Tu ne vis pas au travers de ce qu'on pense de toi, et encore moins pour les autres. On peut te prendre pour le pire des enfoirés, pour la meilleure des ordures. Tu t'en fiches comme de ta première chemise. Toi t'avances ; continuant ta route sans jamais te retourner. T'emmerdes le monde, et tu injures le peuple en levant ton majeur. 07 PROVOCATEUR › Le monde du crime le sait ; t'aimes foutre un bordel monstre. La Discorde, tu la chéris, la Guerre, tu la vénères. Tu es la poudre à canon, l'allumette de ce feu éternel. Tu es celui qui fait toujours tout péter en manipulant le monde, en susurrant de douces chansons. Les hommes sont des cons, un rien leur fait péter un plomb. Tu l'as comprit, et c'est ton commerce. 08 ALCOOLIQUE › Les gammas dans ton sang dansent, joyeux et nombreux. Tu les as sans doute hérités de ton père. Tu as la bouteille facile ; ce qui n'arrange rien. Tes états d'âme, tu ne les oublies pas, et ce sont les autres qui triment. Qu'on t’énerve quand t'as un coup dans le nez pour voir. 09 LOYAL › A défaut d'être un type bien, t'es un homme droit. Du moins, tu l'es pour ton clan et seulement lui. Ceux qui ont fait le choix de te suivre sont tes amis, ta famille. Tu les aimes bien que tu n'aies aucun remords à les envoyer à la mort pour le bien de ton commerce (les affaires sont les affaires!). Tu déclencherais des guerres pour eux, tu les aides, tu les portes. Tu le sais, la loyauté, ils te la rendent. 10 DROGUÉ › Tu t'es toujours refusé de toucher à toutes ces merdes qui se termine en -ine. Par contre, la nicotine t'a eu. Cette garce t'accompagne matin, midi et soir. Tout le temps. Tu fumes comme tu respires, c'est plus fort que toi.

ton pseudo : spf..  ▲ ton âge  : un quart de siècle déjà. ▲ ton pays : le pays du pain.i ▲ ta fréquence de connexion : pratiquement tous les jours. ▲ comment t'es arrivé ici ? grâce à la publicité sur bazzart.▲ ton avis sur le forum : j'adore le contexte ! ▲ un commentaire ?  weaponized. 3540166279  weaponized. 3540166279



Dernière édition par Amadeo Ucello le Lun 13 Juin - 9:13, édité 2 fois
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Sujet: Re: weaponized.
Sam 30 Avr - 16:08


INFERNO

The path to paradise begins in hell.


CAPITOLO I : Il Bambino.
Quelle immonde créature. Elle te dégoûtait, là, avachit sur sa chaise en train de se goinfrer comme un porc. Et ce monstre n'était autre que ton père. Vous partagiez le même sang paraît-il, et si tes yeux n'étaient pas le reflet des siens, tu ne l'aurais jamais cru. Jamais. Tant est si bien que tu ne l'as jamais appelé 'papa', ne l'ayant pas mérité durant toutes ces années. 'Le vieux' ou 'l'alcoolique' suffisait amplement. Et bien que tu reçoives une paire de claques à chaque fois que tu prononçais ces mots, tu ne t'étais jamais arrêté de le nommer de cette manière. De quel droit pouvait-il se le permettre de toute façon ? Le sang ? Sous prétexte que tu sois sorti d'une de ses 'giclées' donc ? La bonne blague. Le respect qu'il réclamait de droit était une mascarade. Il était en train de se remplir la panse devant toi, mais toi, tu attendais une chose bien précise : qu'il ait fini. Et tu aurais sincèrement souhaité que ce soit pour débarrasser cette maudite planche de bois qui vous servait de table, mais c'était loin d'être le cas. « Alors aujourd'hui, sur qui je vais me défouler ? » Cette main qui tenait la tienne en dessous de la table, se resserra. Moite de peur, tremblant d'angoisse, tu caressas délicatement cette menotte plus grande que la tienne pour la rassurer. 'La' sienne. A 'elle'. Toi aussi, tu avais peur pourtant, ton cœur battait la chamade, et l'effroi te rongeait les entrailles chaque soir, lorsque ce gros dégueulasse terminé son repas. Néanmoins, tu n'en avais jamais rien montré. Il ne fallait pas qu'elle le voie – surtout pas -, il fallait que tu tiennes bon. Pour 'elle'. Pour vous. Et puis avec le temps, c'était horrible à dire, mais tu as fini par avoir l'habitude. Tu t'étais accoutumé à sentir ses grosses mains s'abattrent violemment sur ta peau, à ses lèvres charnues prononçaient de vilains mots  ... Ce salopard t'a plongé en enfer. Il t'a entraîné dans sa chute, brisant la moindre parcelle de bonté qu'il y avait en toi ; saccageant ce monde d'innocence dans lequel tu aurais dû baigner à ton âge. « Moi. » Il avait réussi à détruire ce que tu étais. Tout, jusqu'à ton humanité. Mais tu as quand même réussi à préserver une chose, une seule et unique : ton amour pour 'elle'. Qu'il te batte, qu'il te fasse souffrir. Tant que tu l'avais 'elle', tu t'en fichais. Tu avais la force de tout supporter. Alors comme bien souvent, tu te dévouas corps et âme. Combien de fois s'était-il déjà défoulé sur toi ? Tu avais perdu le compte au fil des années. Et après que ce porc s'endormit, tu te purifias de toute cette violence d'une douche froide. « Amadeo ... » Presque un murmure, tu l'as regarda. Elle était en train de pleurer, comme bien souvent. Comme tous les soirs. Tu savais qu'elle avait mal. Tu savais qu'elle agonisait de te voir encaissé tous les coups, pire, qu'elle souffrait quand c'était à elle de lui servir de punching ball. Pauvre maman. Fragile. Faible. Pathétique ... Quand ce calvaire allait-il s'arrêter ? Tu aurais aimé être plus âgé. Tu aurais aimé avoir la carrure pour faire payer à cette ordure. Grandir, mettait trop de temps. Alors à défaut de pouvoir se débarrasser de lui une bonne fois pour toutes pour qu'elle arrête de pleurer, tu l'as prit dans tes bras. Et tu te sentis comme tous les soirs, horriblement démunit. Il y avait tellement de colère et d'amertume dans ta bouche que si tu avais eut encore la capacité de pleurer, tu l'aurais sans doute fait. Toutefois, ton quota de larme, tu l'avais épuisé depuis longtemps, lors de cette nuit quand il te brisa plusieurs côtes. « T'es moche quand tu pleures ... » La consoler. Voilà ce que tu pouvais faire du haut de tes douze ans. Seulement ça. 'Quand vais-je devenir un adulte ?'

CAPITOLO II : Il Adolescente.
« Je peux aller visiter ? », une envie féroce de découverte t'agrippa les tripes, mordant à pleine dent dans ton adolescence. Tu papillonnais des yeux, jouant de tes charmes naturels sur ta tendre assistante sociale. Tu t'éclipsas dans un rire et dans un baiser sur sa joue qui la fit rougir ; tu dévalas, avalas les distances, assassinant les craintes de cette femme, brûlant la vie, les envies. Tu sacrifiais les interdits, te perdant dans le dédale des pièces, pressant le pas. Tout était nouveau, sans doute un peu trop beau. Doucement, tu poussas une autre porte. La bibliothèque s’étalait, grandiose et pressée de savoir alléchant, intéressant. Et puis dans sa toute petitesse, elle creva l’atmosphère. Brune, ses cheveux dévalaient en mèches assassines, divines. Elle lisait un livre plus grand qu'elle, plus lourd qu'elle. Elle était un peu jolie. Timide, tu l'imaginais princesse de ces royaumes stupides, volatiles. Elle était reine d'un monde secret, qui ne demandais qu'à être sauvé. Un sourire et tu courus vers la brune. « Salut. Je peux m'installer ? », tu avais la voix tranquille, certain, serein. Personne ne te refusait rien, après tout. Tous se pliaient à tes moindres caprices. Tu étais capable de délice ou de prendre tous les supplices pour mener ton monde où tu le désirais. Un prince, tu étais un prince de sang, un tsar certain de ses droits, certains de ses victoires. Ou pas. Son regard te fixa, intrigué, perplexe. Les yeux bleus tétanisaient toutes peurs, toutes craintes. Comment pouvait-elle être redoutable dans ces yeux pâles ? Petite chose fragile, tu aurais pu la détruire dans un souffle insouciant. Elle ne comprenait pas. Elle ne te comprenait pas. « Alors ? », tu trépignais, impatient, vibrant d'une allégresse douce, traîtresse. Tu n'étais pas de ceux qu'on fait attendre, qu'on rend à la patience. Tu n'étais pas de ses enfants qui ne veulent pas un peu plus, toujours plus, dans un rire émerveillé, dans un frisson doux. Tu ne savais même pas qu'elle ne savait pas ce que signifie jouer, s'amuser. Déjà ignoré, déjà oublié, la princesse te délaissa. Tant pis, tu n'étais que de passage, tu n'étais que de ses mirages. Dommage. Égocentrique, tu ne supportais pas l'indifférence, l'indécence de ses prunelles bicolores. La colère s'envola, se déporta, affamée. Elle allait tout embraser. Elle allait tout voler. Monstrueuse, elle s'agita en bête curieuse, accrochant de ses griffes ton cœur d'enfant. Le poison se distilla. Fureur menace, se dessina, esquissa les rivages de tes crevasses, de tes trop nombreuses blessures. Tu soupiras, mauvais, tirant le lourd livre de ses yeux. « Les filles, c'est pas fait pour lire ... », ta langue claqua, cruauté d'enfance masquée dans une tendre innocence. Tu disais caresses pour tes maladresses. Tu soufflais brutalité pour aimer. Tu jouais mal. Tu aimes mal. Toi, tu ne tremblais pas vraiment, voleur de raison, de pulsions. Tu n'avais pas peur d'elle. Elle était un peu jolie mais pas vraiment toxique. Certain, tu avanças calme, patient devant ses yeux, ignorant la menace. La fille ne comprenait pas, ne savait pas vraiment, n'osait plus tellement. D'inepties en inepties, tu étais un autre de ses gosses prêt à tout briser, tout saccager. Un rire caressa ta gorge. Les filles, ça a toujours été stupide, étrangement docile, presque trop fragile. Un coup de vent, elles s'envolaient. Elle n'était pas vraiment d'accord, se terrant dans une bouderie ridicule. Son visage se ferma et ses yeux n'exprimèrent que le mépris. « T'es pas jolie quand tu ne souris pas. », tu te redressas, écrasant tes mains sur ses joues pour les tirer dans un sourire. « Mieux. », et doucement, tranquillement, tu lui volas un baiser, écrasant tes lèvres sur les siennes. Au fond, tu l'as eu ton bisou, ta petite vengeance pour son indifférence. Mais elle répliqua vite, très vite, trop vite. D'un geste vif, elle te gifla sans douceur et chaleur. La claque résonna, bruyante et brutale. Elle laissa une trace rouge sur ta joue d'adolescent, gravant dans ta mémoire son visage assassin.  « Tu ne sais pas taper, tu es une fille. ». Touché. Coulé.  Et lentement, sous tes pas, ton rire lézarda les murs, faisant chuter la tristesse, le manque de ta mère et la peur vertigineuse, douloureuse. Puis, tu pris la fuite, rejoignant cette assistante sociale si sensible à ton charme. Tu fuis, tu fuis, tu vis. « Dis, c'est qui leur fille ? ». Un regard. « Tosca  ».

CAPITOLO III : Il Adulto.
Sulfureuse. Décadente. Orgies de senteurs dans un décor de stupre. La Sangsue se prélasse en cette soirée dans son habituelle lascivité fastueuse. Les corps se meuvent avec lenteur, ici, tantôt les uns contre les autres, tantôt à se traquer dans les couloirs aux colonnes vertigineuses. Le vin coule à flots. Les rires et cris de bêtes sont légions dans ce champ de bataille aux mille figures. Tu t’avances avec tes compagnons qui scindent bientôt votre horde en des fragments d’appétence : pour l’alcool, les mets et les filles. Sans vraiment s’imposer un ordre de préférence ni de consommation. Toi, sieur peu assagi, chemine avec calme dans la valse libertine, observant avec attention les fesses, mamelles et cuisses qui, de sueur et de gnôle, se ploient et se courbent sur les oripeaux de la clientèle. Tu n’en perds pas une miette, pas une goutte, pas un miaulement. Tu t’en délectes comme tout mâle en ce lieu, quand bien même tes pas poursuivent leur progression avec une obstination de maître. Personne ne t’accoste. Elles savent toutes que c’est inutile. Quelques rares nouvelles s’entêtent à loucher sur ton faciès d'ange, mais si les sourires sont échangés, le jeu s’arrête là ; avant même qu’elles ne puissent s’ébranler, tu as déjà disparu. Néanmoins, une donzelle attira ton regard. Belle a en damnée, elle t'aguiche, te drague, et en vient même à … Tu n'as jamais eu la fin. Un nom, 'son' nom retenu la bête. Un simple message, et Celestina t'as fait rentrer au bercail. Qui tenait vraiment la culotte dans cette histoire ? « Qui a-t-il d'aussi important pour que tu me demandes de rentrer ? » Ta voix était calme, néanmoins les traits de ton visage étaient tirés. Étais-tu contrarié ? Oui, un peu. Il était bien rare que tu sortes, et ces derniers temps tu avais besoin de décompresser. « Je ... » Le rouge teinta ses joues. Esquissant un sourire timide, la fleur ne te laissa pas le temps de répondre. De ses mains tremblantes par une excitation encore jamais connue, elle fit glisser le long de son épaule les soieries sa robe qui vint s'échouer à ses pieds, dévoilant alors sa chaude nudité. L'air était chaud, la tension ambiante, et pourtant, elle ne put retenir se frisson qui lui remonta le long du dos, galvanisant sa poitrine tout en donnant à son visage cet air tellement innocent. Sous ton regard scrutateur qui ne cessa de la fixer avidement bien malgré toi, elle se mordit la lèvre maladroitement tout en amorçant un pas incertain vers ta personne. « Ah, je vois ... » Peau contre peau, tu goûtas à la chaleur de son corps quand tu la fis venir à toi avec une évidente brusquerie, quitte à effaroucher la créature si peu craintive, qui dans sa nudité se présenta à toi. Lentement, tu la fis s'asseoir sur toi, se perdant dans la douceur de ses formes qui plaisaient à tes yeux, et dont tu ne pus t’empêcher de prendre possession par la caresse de tes doigts cajoleurs. Un nouveau frisson, et elle baissa les yeux rougissant par une timidité que tu ne pus comprendre par cet empressement qui te prit soudainement. Dominant, tu repoussas ses cheveux de blé vers l'arrière, humant le parfum délicat des fleurs d'hiver, et tu lui intimas d'une simple pression de se laisser faire. Soumise à cet exercice dont elle connaissait les secrets, elle se laissa guider. Impétueux amant, tu lui murmuras dans un souffle charmeur qu'elle était belle avant de la faire tienne. « Et si tu arrêtais ? » Tu savais qu'elle ne parlait pas de tes lèvres se perdant dans son cou. Et tu savais également qu'elle non plus n'allait pas satisfaire tes instincts les plus primaires. « T'as un don pour casser l'ambiance. » Ta colère aurait-elle cassé la gueule à ta raison encore trop jeune ? Le coup parti sans prévenir, claquant, violent ; heurtant le visage de la belle déité. Tu as sûrement frappé trop fort, les picotements dans ta main te rappelant à l'ordre, le pourpre tâchant ses jolies lèvres te dénonçant. Comment était-elle capable de ressentir de l'amour à ton égard ? Elle te rappelait ta mère. « Je t'ai déjà dit de ne pas te mêler de ça. » Le ton était toujours calme, mais tes yeux étaient illuminés d'une colère noire. « Finalement, je préfère quand tu te tais. » T'es comme ton père, enfoiré.



Dernière édition par Amadeo Ucello le Sam 30 Avr - 20:52, édité 3 fois
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Sujet: Re: weaponized.
Sam 30 Avr - 16:27

IL PATRON. weaponized. 225179245 weaponized. 4228081930 ENFIN, ON T'ATTENDAIT DEPUIS DES LUSTRES BOWDEL. weaponized. 459362272 Va falloir remettre de l'ordre là, chez les Uce' ça part en cacahuètes sévère. weaponized. 3495551740
Bienvenue en tout les cas et bonne chance pour ta fiche ! What a Face
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Otto Bartolozzi
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Otto Bartolozzi

≈ PSEUDO : GALLINEA.
≈ AVATAR : CILLIAN FUCKING MURPHY.
≈ MESSAGES : 1016
weaponized. 1472195658-omgtropbeau

≈ DATE INSCRIPTION : 23/04/2016
Age : 22

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Sujet: Re: weaponized.
Sam 30 Avr - 16:28

AMADEEEEEO weaponized. 1612868823
Bienvenue patron, on est tous content de te voir chez les ucellos ! weaponized. 2563884465 Et c'est pas vrai c'est pas le bordel ! weaponized. 2665656812 A peine.
Mon dieu ce début de fiche, j'ai eu la petite boule au fond de la gorge avec tout ça, ta plume est tellement belle, tu vas pas avoir besoin de flingue pour nous tuer !  weaponized. 3495551740
Bon courage pour la suite. weaponized. 2834142672
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Sujet: Re: weaponized.
Sam 30 Avr - 16:30

Moi j'aime pas trop les Ucellos, et je trouve que le patron devrait les tenir en laisse weaponized. 198152450
Vous faites tous de ma vie un enfer
Mais bon, t'es bien beau alors je te souhaite la bienvenue parmi nous et un bon courage pour ta fiche weaponized. 41209573
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Sujet: Re: weaponized.
Sam 30 Avr - 16:33

Le Padre du meilleur clan de Florence weaponized. 225179245 weaponized. 1840478431 weaponized. 198152450

Bienvenue et bonne chance pour la suite de ta fiche. weaponized. 41209573 weaponized. 808101704
Ce que tu as déjà écrit est magique. J'ai juste envie d'en savoir plus sur cet Amadeo du feu de dieu. weaponized. 1123864290 weaponized. 2867506033 Pas étonnant qu'on soit tous des badass chez les Uce' quand on voit comment notre Amadeo est. weaponized. 1978493442 weaponized. 2649522668 weaponized. 4042572647

Puis c'est pas du tout le bordel! weaponized. 363789343 weaponized. 2665656812 On a juste profité que le patron soit pas là pour faire du team building... des orgies... parler d'envies de bain de sang... weaponized. 225179245

Tout ça pour dire : courage avec la grande famille que t'as adopté en prenant le chef du clan. weaponized. 225179245 weaponized. 2272051206 weaponized. 1840478431 weaponized. 198152450
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Sujet: Re: weaponized.
Sam 30 Avr - 16:54

Ezio Seghezzi a écrit:
Moi j'aime pas trop les Ucellos, et je trouve que le patron devrait les tenir en laisse

je confirme, trop de ucellos par ici.  weaponized. 3341684380 à la niche les toutous.  weaponized. 3495551740
plus sérieusement, très bon choix de pv j'ai longtemps hésité avec amadeo avant de choisir nazario. puis ta plume.. juste parfaite pour le rôle. je suis contente de voir un amadeo aussi bien incarné. vraiment hâte d'approfondir nos relations mon cher et éviter les balles si possible weaponized. 4260347001
bienvenue parmi nous et bon courage pour terminer cette fiche. weaponized. 1078336339
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Sujet: Re: weaponized.
Sam 30 Avr - 17:01

MARTA : C'est ce qu'on m'a dit oui weaponized. 225179245 Papa est là, ça va aller weaponized. 2272051206 Je vais vous refaire une éducation mes petiots, ça va vite se régler. weaponized. 1487153934 Merci bien, j'espère faire honore au personnage. weaponized. 3301814932

OTTO : Fais gaffe si tu mens weaponized. 3341684380 J'ai entendu dire que ça partait en vrille chez nous.
Oh merci du compliment ! weaponized. 275567650 Ça fait un moment que je n'ai pas écrit, je me sens un peu rouillée weaponized. 516252157

EZIO : Comment ça t'aimes pas les Ucello ?! weaponized. 2176248990  T'as un problème avec nous ? weaponized. 2350744273
Merci ! weaponized. 275567650

LIVIO : Ah, tu sais comment me parler, fils weaponized. 4169077667 Je sens que je vais faire de grandes choses avec toi weaponized. 2395651369
PAS D'ORGIE ! weaponized. 2350744273

NAZARIO : Toutou ? weaponized. 3495551740 Fais gaffe, ça mord un clebs weaponized. 2176248990
Approfondir nos relations certainement, éviter les balles ça par contre j'en doute ... C'est mon gagne pain weaponized. 225179245 Foutre la merde c'est ce que je fais de mieux weaponized. 3902804953
Merci du compliment, ça fait plaisir weaponized. 1571851438
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Melchiorre Donatello
Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir

Melchiorre Donatello

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Sujet: Re: weaponized.
Sam 30 Avr - 17:19

toi et moi, faut qu'on parle cadavres et nanas weaponized. 4260347001 bienvenue par ici I love you ta plume vend de belles promesses macabres weaponized. 3635800567
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Celestina Ucello
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Sujet: Re: weaponized.
Sam 30 Avr - 17:38

Mon mari ! weaponized. 3577509411 Si tu savais comme je t'attendais ! (si tu sais mais je te le redis parce que gérer ta tribu c'est compliqué :gnha:) mais t'es là maintenant weaponized. 3577509411 et tu partiras pas ! weaponized. 2834142672
Ce début de fiche, cette histoire, ce personnage, je me meurs tellement c'est tellement bien construit, comment tu t'appropries le personnages, et ces mots, et ce personnage ! weaponized. 2003563851 Bon je t'aime voilà weaponized. 3260832282
Bienvenue chez toi ! weaponized. 2537839524 weaponized. 3535737808
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Sujet: Re: weaponized.
Sam 30 Avr - 19:32

MELCHIORRE : Parlons, parlons weaponized. 2395651369 Je suis tout ouïe weaponized. 225179245 Merci !

CELESTINA : Ma femme, ma jolie poupée weaponized. 1811486565 Que j'aime démembrer. C'est vraiment vilain ce que je te fait subir quotidiennement, bien que j'assume pleinement. Méchant mari weaponized. 1001498923 weaponized. 1001498923 Je te le redis, mais je suis vraiment contente que ça te plaise. weaponized. 275567650
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Celestina Ucello
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Sujet: Re: weaponized.
Sam 30 Avr - 19:37

C'est pas grave, je t'aime, je te pardonne ! weaponized. 3577509411
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Sujet: Re: weaponized.
Sam 30 Avr - 20:28

AH PUTAIN LE PATRON. MON EMBAUCHEUR. weaponized. 1840478431 Oui tu le sais pas encore, mais je suis vraiment utile à ta team, un peu. weaponized. 3978045777 Choix de guedin pour un clan de guedin, bienvenue parmi nous BG et bonne chance pour ta fiche. weaponized. 198152450
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Sujet: Re: weaponized.
Sam 30 Avr - 20:59

Je suis à la ramasse mais je tiens à dire : omg, t'es bon, le grand manitou, tu pues la classe. weaponized. 4228081930 Ton arrivée fait ma journée, j'ai hâte de vous voir avec Celestina et tout, ça sera juste ajshsjkdfhkdfh weaponized. 41209573 Team Ucello FTW weaponized. 198152450
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Altair Esterhazy
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Sujet: Re: weaponized.
Sam 30 Avr - 23:44

Mais quel choix de PV, et puis Baaale weaponized. 3628684184
Bienvenue parmi nous, seigneur de la guerre weaponized. 4260347001
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