| | |
Auteur | Message |
---|
Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 21:19 |
| Narcisco Marcelo Abatucci « À toi, je t’aime ! » et la Justice la recense. | nom : Abatucci qui demeure inconnu, gris dans sa plus intime racine, terne dans les lettres qui le compose. La lumière a fait sur eux, de son absence un enfer à l'instant même où elle prit cette décision : parait-il que l'ombre ne permet la gloire. ▲ prénom : Narcisco est le prénom qui a brulé les lèvres de la mère, et la signification s'est chargée de la consummer. ▲ âge et date de naissance : Les quarante années d'existences sont tristes, nerveuses et demandent à la vie des millions de surcis quand vient l'Hiver. ▲ ton clan : Caravaggio d'entre toutes, mais n'y voyez rien d'autre que l'attrait de la grandeur. ▲ Ton rang : Il Consigliere, d'une facilité déconcertante quand la fourberie se couche sur vos lèvres chaque soir, et que le diable danse avec vous. ▲ statut civil : Malgré la solitude désirée, aimée comme une amante, le corps réclame ce que l'esprit refuse. Les envies sont fortes, brulantes et brutales : pourtant jamais assouvies. ▲ orientation sexuelle : Femmes quand elles sont jeunes, car les courbes sont belles. Les hommes, quand ils sont à admirer. ▲ metier : Détesté avocat, impulsive fouine qui sent la faille chez l'autre. Il ne saurait y avoir de pion plus efficace que lui. ▲ situation familiale : Père et Mère ne sont d'aucune importance. ▲ traits de caractère : brutal, abusif, impulsif, ambitieux, pugnace, sérieux, solitaire, croyant, mauvais menteur, impatient, revient peu sur une décision, goût pour l'art et les toiles de maître, pour les bons alcools et les opiacés, certain de sa grandeur et de sa victoire, haut sens de l'honneur et du devoir malgré ses contradictions personnelles, conscient du chemin qu'il a emprunté pour parvenir à ses fins ▲ groupe : HIGHWAY OF ENDLESS DREAMS▲ crédits : Verlaine et Manet. |
| La religion a été mère de mon enfance, et je n'ai trouvé plus belle femme qu'une église. Couleurs, verres brisés que je préférais embrasser que le rouge des bouches. J'aimais le Christ sur sa croix, j'adorais la simplicité grandiose. L'image forte qui reste gravée sur la rétine.
Pour mes heures passées à l'église, et ma débauche d'aujourd'hui, j'appelle à la confusion : et je ne fais que les regarder de loin. Banc d'en face, parfois un dimanche. La nuit, aussi. Et quand je viens admirer les souvenirs de l'Enfance, je n'ai rien d'autre sur moi que des cigarettes.
Je fais offense à l'éducation pieuse et respectueuse de ma mère, car je sais que mes fautes et péchés sont grands. Ils sont au nom de l'Ambition, la Trahison et la Cocaïne. N'y voyez pas là les paroles d'un aspirant repenti, et n'espérez pas m'entendre supplier le Père de bonnes intentions: je n'espère pas vivre différemment d'aujourd'hui.
Ambition, quand j'ai été frappé par le goût de la Gloire, et de la défaite de l'autre. L'anéantissement, quand il a arrêté de m'impressionner. J'ai voulu dépasser les autres, car je voyais au-delà, étais friand de l'envers du décor. Je n'ai jamais éprouvé pour mes pairs autre chose qu'un profond mépris, et chaque épreuve me faisait l'effet d'une bataille gagnée d'avance.
Trahison, pour m'être élancé avec grande hâte dans tous les pièges de la vie, pour pensais-je les déjouer plus tard. Renier père et mère, cracher sur l'amitié mais la conserver tant qu'elle peut me servir : je ne compte plus ce que j'ai saccagé, brisé. Les mains que j'ai serré, les lèvres que j'ai embrassé pour l'information souhaitée. Confessions dénichées au creux d'un cœur.
Cocaïne, à laquelle une amante de jeunesse m'a initié. Poudre sur le bord de son doigt car nous craignions la seringue. Montée presque lente, car j'ai été trop impatient. Même bien après l'amante, même jeune avocat sans peur et amoureux du festin, je n'ai pas eu envie d'arrêter. Peu importe les raisons, et j'ai cru poser les limites en imposant des heures, des jours. Jamais véritablement respectés : et je ne crains plus le débordement.
J'ai bien conscience que si aujourd'hui je danse avec le diable, il me réservera des peines une fois mort. Je ne m'en désole pas et accepte : si je décide aujourd'hui pleinement, vis comme je l'entends, alors j'accepte le châtiment de demain. Car je sais que j'aime être loin de l'ennui, de la grisaille et du bruit, je m'attends à trouver la pièce qui m'est réservé plus bas bâtie sur ces trois mots.
Je n'ai jamais connu de passion plus forte que la grandeur, et de moyen plus excellent que d'y accéder que le droit. Lois et règles, passes-droit et bienfaiteurs ont jonglé entre mes doigts sans que je ne puisse détourner ma faim et mes yeux. J'ai brillé avec orgueil et véhémence. Partout où les lois ont opéré, je me suis senti seigneur en ses terres, mortel à qui ont été accordé les pleins pouvoirs.
Jamais amoureux ni pensif, la femme n'a éveillé chez moi que de basses pulsions ; je crains que ce soit désolant. Pourtant, un sein ne quémande rien d'autre qu'une main et des dents, une bouche des lèvres, et les cuisses les plus farouches les plus impertinentes caresses. Et le cœur n'est ps de mission.
J'embrasse la journée avec l'impatience de la vivre, et je me sais à l'heure où j'écris cette confession en neuf péchés, à nouveau victorieux. |
ton pseudo : Auriol ▲ ton âge : dix-huit à la fin du mois ▲ ton pays : france▲ ta fréquence de connexion : moindre avec le bac, mais je serais là ▲ comment t'es arrivé ici ? bazzart ▲ ton avis sur le forum : magnifique▲ un commentaire ?
Dernière édition par Narcisco Abatucci le Ven 6 Mai - 1:39, édité 11 fois |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 21:20 |
| Ballare con il diavolo « Avec moi ! » - « Je ne puis aujourd’hui. » | |
INTRODUZIONE DI GRANDEZZA
Je ne blâme pas ma mère. Je ne honnis pas mon père. Qu'ils s'en aillent, et je ne garderais aucune rancune : eux-même en ont été victimes. Dieux et déesses ont un jour porté sur eux le sceau de l'ennui et du petit peuple, et alors il n'y a eut, à partir de cet instant, pour eux aucun espoir. Je me désole presque de l'honnête vie grise qui leur a été obligé, de ces frêles ambitions qui n'ont consisté en rien d'autre que satisfaire son prochain. Ma mère s'est ravie d'un ventre plein pendant trop d'années, sans se douter que la nourriture a pourrit de l'assiette à la bouche. Mon père, a cru que sa faiblesse et sa placidité ferait de lui un saint, un homme bien. Triste à dire, mais ça ne lui a rien rapporté.
Pauvre homme, pauvre femme ! Et je me demande encore, en examinant vos vies, comment d'entre vos chairs ai-je pu naître. Que m'avez-vous mal inculqué pour que nos aspirations soient si différentes ? Ou est le cœur droit et aimant de mère, quand je n'ai qu'une roche fondue ? Et toi, mon père, qu'est-il de la clémence qui n'inonde pas mes sentences ? Vous vous êtes longtemps chagrinés comme deux affligés fautifs, contemplant d'un œil soucieux votre affliction : l'ennui que j'incarnais enfant a été une inquiétude. Les questions précises peu après, seules preuves de mon intérêt une surprise. Mon goût pour la grandeur une remise en question, et mon indépendance un signal d'alerte.
N'ayez plus peur, parents. Félicitez-vous enfin dans votre morne existence. Le Fils est grand comme vous avez été petit, et je jure que le nom qui m'a été légué ne sera plus une honte.
VERSETTO N°1 : TRA LA BESTIA
Les voutes sont belles. Grands arcs pieux qui vont vu se courber d'innombrables croyants, et les murs ont écouté les confessions. Inquiètes, parfois terreur : l'oreille a toujours été là. La lumière est pâle, et le jeune homme qui s'y tient l'est plus encore. Chétif aux mains grandes, chérif des machinations douteuses et il se sent presque diable. Son ombre est encore mince, et le lieu le rend serein. Le bruit de ses pas est étouffé, et il aimerait embrasser chaque banc. L'ancienne et sainte bâtisse lui rend ses baisers.
Il s'agenouille au côté de l'homme au col blanc, et ne le regarde pas : ses mains sont jointes et ses paupières closes. La bouche veut parler, mais elle sait que le silence permet la confidence : alors elle attend. Le Père esquisse un sourire, mais ne se détourne pas de sa pieuse tâche. Il connait la patience, et le vieil enfant savoure l'instant. Les minutes sont longues sans être pesantes, et rien ne vient à être déplaisant.
Alors, on ne sait pas ce qui pousse Narcisco à parler, ni pourquoi sa gorge est sèche et que ses mains sont moites. « Mon Père. » Il sait qu'il touchera l'interdit, et il poursuit. « Je sais que vous ne jugerez pas à mal, car trop d'hommes sont venus coucher leurs folies et désespoirs. » Les cheveux noirs retombent en minces boucles, et le visage reste serein. « Alors, je viens à mon tour à vous. Et espère que ma requête, et la réponse que j'espère ne sera pas trop indiscrète. »
Le père ne bouge même pas la tête, mais son regard encourage. Il a appris à ne pas parler, tant la moindre interruption éreinte l'aveu. « Je ne peux y répondre seul, et mon entourage ne permet pas l'audace d'une solution. » La rhétorique est choisie, et l'enfant retrouve l'aisance curieuse qu'il viendra à ne jamais quitter. « Voyez, j'ai profondément offensé ma mère, quand je suis venu à lui demander jusqu'à quel point Dieu pouvait-il nous pardonner. » Il se souvient du regard, et il s'étonne de ne pas voir le même dans les yeux de l'homme.
« Mon père, quelles sont les limites infranchissables ? »
VERSETTO N°18 : TRA L'AMORE
Les hanches, très tentantes, un peu pressantes contre les miennes. Elle a ses mains, un peu tremblantes, sur ma nuque : et sa bouche un peu plus haut. Ses lèvres sont rouges, mordues et mordantes. Ses doigts agrippent le tissu, froisse le col d'une veste. Glissent à l'intérieur : sa respiration est chaude, et la mienne est froide.
Dernière édition par Narcisco Abatucci le Dim 8 Mai - 23:15, édité 13 fois |
| | | Altair Esterhazy Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 21:44 |
| Moooon dieuuuu, Toooooom Tu veux notre mort avec ce choix de trombine, et puis le clan, et puis le raaaaaaang. Il Consigliere lui sied tellement bien ! Bienvenue parmi nous, et bon courage pour ta fiche! J'ai hâte d'en lire plus |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 21:57 |
| Que dire de quelqu'un qui Oscar. Je lui fais des enfants. Merci. |
| | | Otto Bartolozzi Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 21:58 |
| TOOOOM. Damn, ce personnage, cette plume et maneeeeet uh. Bienvenue beau gosse ! |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 22:04 |
| Ooooh, merci. |
| | | Altair Esterhazy Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 22:07 |
| Viens me faire des enfants, je t'attends |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 22:22 |
| Fais gaffe, tu risques de ne plus être seul sur ton gif de signa. |
| | | Altair Esterhazy Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 22:28 |
| Il y a de la place, ne te gêne pas Oui j'arrête de polluer ta fiche promis |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 22:41 |
| Et moi je vais faire avancer ma fiche.
/me lui gisse son numero dans sa poche |
| | | Celestina Ucello Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 22:42 |
| Altair serait amoureux ! Il y a de quoi avec ce début de fiche et ce personnage du tonnerre, donc je me rajoute à la liste de tes prétendantes (halyna plutôt ). Il y a déjà tellement de choses à dire pour ta fiche, genre Manet et Verlaine, voilà tu m'as tué une fois, puis maintenant le début de ta fiche, tes idées, tu m'as tué deux fois ! Demain je viens te harceler par Mp pour un lien Bienvenue chez toi ! |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 22:50 |
| Oh jésus, Rosie. Et le profil si joliement rempli. Tu veux ma mort ? :red: J'ai hâte d'être demain alors. |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 22:51 |
| COPAIN. Enfin, non. Enfin, si. Enfin, c'compliqué, mais ça va l'faire, ça va grave le faire. enflureBienvenue, ce début envoie du lourd, du tellement lourd ! |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 22:56 |
| COPAIN QUAND MÊME HEIN. Tant que tu ne me tournes pas le dos Oh merci. |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco Jeu 5 Mai - 23:01 |
| OUAIS OUAIS BIEN SÛR. On verra si t'es sage |
| | | Contenu sponsorisé Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: il serpente e il diavolo – narcisco |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |