since dawn of time the fate of men is that of lice.

Visage fermé. Le sourire inexistant. Les bras croisés sur la poitrine, dissimulée sous l'étoffe noire. « T'as peur ? » Non gestuel. Le garçon soutien son regard. La Caravaggio se lève. Ses doigts glissent sur le rebord de la table en métal. Les yeux insistants sur le chétif. « Tu comprends ta chance ? » Oui gestuel. Les mouvements de tête qui parlent plus que la bouche elle-même. Il savait. Le souvenir de son visage en la voyant. Les mots passent vite. Les traits angéliques de la chasseuse. Le synonyme de réussite. Qui est ici avec elle peut rêver grand. « Vous ne serez pas déçue de moi. » La marche lente qui se stoppe. Le regard qui s'arrête sur le visage du gamin. Bien sûr qu'elle ne sera pas déçue. Son choix. Sa trouvaille. Le talent à l'état pur. Dénicheuse parfaite. Le regard légèrement fuyant du nouvel employé. La façon de faire de Renata. L'intimidation. Faire comprendre qui commande. Qui décide qui bosse et qui se retrouve sans ressource. La confiance accordée depuis quelques années, largement récompensée. La marche reprend. Le tour de la table, puis à nouveau l'installation sur la chaise. « Il n'y aura personne d'autre. » Le rappel, encore une fois. En permanence nécessaire. Certains ne comprennent pas. Remise en place par la violence. Pas elle. Les mains immaculées. « Pas de partenaire. Qu'un seul fournisseur. » L'expression du visage qui forme une interrogation. Plusieurs secondes avant de comprendre. « Vous. Il n'y aura que vous. » Le sourire, enfin. Fierté.

La porte immédiatement rouverte après le départ du gamin. La file. L’habitude. Nouveau visiteur dans son espace. Un ancien, la façon de faire depuis longtemps assimilée. Il s’assoit seulement après elle. Elle le regarde. Il sait qu’il peut commencer. « J’ai vu Roberto. Avec les autres. » Expression impassible. Reine de pierre. Situation désastreuse. L’alarme qui se déclenche au fond de son crâne. Concurrence gênante. « Quand ? » Regard fixe. Impassibilité totale. Ne rien laisser paraître. Habitude bien gardée au fil des années d’entraînement. « Y’a deux heures. Près de la cathédrale. » Simple hochement de tête. Renata se lève. Pas un seul mouvement de travers, pas un seul tremblement. Le tour de la table. La main se dépose sur l’épaule de l’interlocuteur. La reconnaissance sans faille pour la fidélité. « Ça sera tout. Merci. » L’homme s’illumine d’un sourire, quitte la pièce. Des inspirations lentes. Contrôle total sur elle-même. Malgré l’envie de tout briser autour d’elle. Une faute. Elle est l’origine du recrutement. L’infinité qui s’écarte du chemin. Quelques secondes de silence. Les idées fusent dans son esprit. Puis la tête qui se redresse. Elle tourne vers le garde. Statue immobile présente à chaque heure. Inspection rapide de son état. « Tu sais ce qu’il reste à faire. » Acquiescement. L’homme quitte la pièce. Une main frêle qui passe sur le front brûlant. Une faute. La sienne. Mauvais choix. Quelques-uns, sur les doigts d’une main. Mais la douleur mentale fulgurante. L’échec pesant sur ses épaules. La peur de perdre la confiance.

C'est qu'elle est terrifiante en fait ! J'ai beaucoup aimé lire ta fiche, il y a une lourdeur, un mystère qui s'en dégage et pour ton personnage je trouve que ça va super bien et les mots qui claquent J'ai hâte de la découvrir encore plus en action

On va dire que le gif est totalement en relation hein Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de Florence, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pense à faire un détour par la LISTE DES METIERS. Tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres florentins. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu.