écorchée vive.

nom : Maggiore. Un nom commun qui s'efface des lèvres.▲  prénom : Valentina. L'illusion du contrôle. ▲  âge et date de naissance : Trente-quatre ans. Le temps s'est écoulé en sourdine depuis le douze janvier de l'année 82. ▲  ton clan : Verrochio. La combine des organes vitaux. ▲ Ton rang : Indépendante. Est-ce vraiment le cas ? Les chaines fictives lui semblent bien réelles. Comme une laisse à son cou, caressant sa peau pour mieux claquer sur sa nuque. L'issue se referme. L'échappatoire lui échappe et elle n'aime pas ça. ▲ statut civil : Plus aucune alliance sur ses phalanges. C'est de l'histoire ancienne. Veuve qu'ils disent. C'est plus simple pour résumer l'affaire. ▲  orientation sexuelle : L'autre. ▲  metier : Le décor est glauque,  l'odeur est forte mais l'habitude prime sur le confort. Médecin légiste de formation, la mort est une vieille amie. Elle la  retrouve au détour de chaque cadavre qui croise sa route. La chirurgienne, la magicienne. De ses doigts habiles, elle extrait les trésors du corps humain sous la directive de la mafia. Les organes renaissent au creux de ses mains. Une deuxième vie pour un bon prix. ▲  situation familiale : Morte vivante. C'est comme ça qu'on devrait nommer un parent qui a perdu son enfant. Parce qu'on ne s'en remet jamais, on prétend seulement le contraire. ▲ traits de caractère : Un sourire perpétuel inscrit sur ses lèvres, pour tromper la morosité qui s'installe. Il ne dit rien, il se contente d'habiller le silence. Délicate et méticuleuse, elle ne charcute pas les corps comme un boucher désabusé par la vie. Valentina les respecte, leur donne de l'importance, leur rend un dernier hommage. C'est presque artistique, spirtiruel. Détachée, elle n'est pas sensible aux sorts funestes de ses victimes. Tout ce que ses yeux aperçoivent, ce sont des produits de la science. Ni plus, ni moins. Et pourtant, ironie du sort, c'est une femme attachante. Il semble que ses mots touchent et caressent l'âme d'une façon tout à fait étrange. D'un calme déconcertant, on soupçonne sa colère sans jamais la voir. Le ton de sa voix reste posé, tranquille même lorsque la panique lui fait tourner la tête. Indépendante, elle n'aime pas qu'on vienne bafouer sa liberté. Il lui faut pouvoir respirer sans que son air ne soit contenu dans une boite. Réservée, les confidences se sont absentes. Pourtant ce n'est pas l'impression ressentie lorsqu'on se trouve en sa compagnie. Perçue comme avenante et charismatique, elle ne laisse rien transparaître de la peine qui lui bousille les entrailles. Parce qu'il y a toujours ce sourire sur sa bouche. Trompeur, rieur. Ce sourire flippant qui fait grincer des dents.▲  groupe : End of the beginning. ▲  crédits : rose adagio