they'll laugh as they watch us fall - néron

le paternel, il aurait préféré avoir deux fils, ou un seul enfant, un garçon, mais non, il a fallu qu'un des jumeaux soit une fille. une inutile fille. qui va demander qu'on s'occupe d'elle, demande à faire des études, une fille qui ne comprendra jamais les principes de la deuxième famille, mélinoé. mais heureusement il reste néron, il deviendra un grand le gamin, le paternel il a beaucoup de projets pour lui, il lui trace déjà un grand avenir.

néron, il marche silencieusement dans les couloirs de la maison, vêtu d'un simple pantalon de jogging et les cheveux encore humides d'une douche récemment prise, il fait déjà nuit, quelques lumières éclairent les rues, dehors, mais ça change rien, il sent le regard de son paternel sur lui, mais il est incapable de relever la tête pour affronter les yeux froids et sévères. néron, il a que dix-sept ans, mais le géniteur, il s'en contre fiche, il dit rien, le gamin il sait ce qu'il a à faire. néron, il se glisse dans la chambre de sa jumelle qui dort pas encore, elle étudie beaucoup trop de toute manière, mais ce soir laà elle semble se contenter de lire, allongée sur son lit, néron, il vient caresser ses cheveux, ils sont doux, néron, il a toujours trouvé sa sœur belle. « néron ? » il répond pas, il laisse sa main s'égarée dans ses cheveux bruns avant de laisser ses doigts glisser le long de la cambrure de son dos, ses lèvres se pincent, il a même pas besoin de la regarder pour sentir qu'elle est pas rassurée, qu'elle s'agite sous ses doigts « qu'est-ce que tu fous ? c'est papa encore ?! » il refuse de parler, elle se redresse, se retourne, il en profite pour attraper ses poignets et les maintenir au-dessus de sa tête, l'immobilisant sous son propre poids, le livre tombe sur le sol dans un bruit qui semble déchirer le silence de la pièce « c'est pour ton bien mélinoé … » un murmure, phrase à peine chuchotée, il glisse une main sous son haut, caresse la peau diaphane. « c'est pour ton bien » le regard céruléens se plonge enfin dans les prunelles pâles et apeurées du double. « pourquoi tu fais ça ? parce qu'il te l'a demandé ? tu vaux mieux que ça néron ! »  elle se débat, mais le corps est trop faible, pas assez musclé, son sort est déjà sceller, de toute manière. néron, il peut entendre le rire du paternel résonner dans son propre esprit, mais il a pas le choix, s’il veut pas finir a la rue et tuer par les membres de sa 'famille'. néron, il ferme les yeux, pour empêcher la larme de couler sur sa joue.

« tu as peut-être oublié grâce à qui tu es là, néron, aurais-tu besoin d'un petit rappel ? » le gamin, il a déjà la joue rougie par la claque précédente dont l'impact résonne encore dans la pièce, sa respiration s'accélère imperceptiblement et son regard se balade trop rapidement sur chaque élément de la pièce pour fuir le regard paternel. les murs blancs sans intérêts particulier, le sol en bois tout aussi moche que dans le reste de la maison. « répond ! », néron, il a pas été assez rapide, la claque tombe, une deuxième fois, il peut sentir son cou craquer sous le choc de l'impact et il se retient de porter sa main dans sa nuque pour soulager la douleur qui brûle sa colonne vertébrale « grâce à toi » un souffle, parce qu'il n'a pas la force de dire autre chose. néron, il aurait voulu faire des études, il aurait voulu avoir une vie normale, mais son père a décider de le foutre avec lui dans sa merde, dans les complots et le trafic d'organes. mais néron il devrait s'estimer heureux, parce qu'il a pas à faire le sale boulot, pour le moment, tant qu'il reste droit et obéit à son paternel, en somme, tant qu'il se la ferme et fait ce que l'autre veut, il subit les regards accusateurs de la jumelle, les non-dits silencieux et l'amère bile des mots crachés au détour d'un couloir, l'affrontement silencieux entre quatre yeux, toutes les insultes vomies au fil des années et du temps.

y'a les cris qu'il savoure, les traces qu'il laisse sur le corps qu'il ne recroisera pas, les ongles cours s'enfoncent dans la peau diaphane couverte d'une fine couche de sueur, son torse rencontre le dos nu et ses mains glissent le long des courbes féminines dans un râle rauque, il ferme les yeux, ses dents titillent la nuque fragile et offerte. c'est éphémère et violent, comme lui, néron, il abandonne sans pitié le corps dénudé, il ferme les yeux et se barre sans rien demander de plus, dernier baiser comme ultime cadeau, les lèvres trop pleines qu'il prend. « t'étais ou ? » néron, il relève à peine la tête, en entrant dans la maison ‘familiale', parce qu'il a jamais demandé à supporter une nana chez lui, encore une brillante idée du paternel, le temps des mariages arrangé dans l'intérêt des parents pas encore abolit. « ça te regardes ? » le dédain dans la voix, il ricane presque à l'air indigné de l'autre qui s'approche et attrape la main qui menace de claquer la peau. « oui, ça me regarde. on est censés être mariés, néron. » il arque un sourcil, ses lèvres se pincent en un sourire amère, il plonge son regard dans le sien, cherche la pointe d'innocence qu'il vient de percevoir dans la voix, ça le fait rire. il sert le poignet fragile, sans doute trop fort. « ça c'est la version officielle, mais la réalité c'est que tout ça, c'est juste pour le fric, ok ? alors fou moi la paix. » ça fait trop d'année qu'il joue à ce jeu, il relâche la peau marquée par la pression, passe une main dans ses cheveux et la laisse plantée là.

Je dois dire qu'il a eu raison de te ramener près de nous Attila, on a deux beaux cinglés J'adore ton style, ça vibre, c'est... simple mais totalement efficace, c'est lui en fait, c'est ton personnage et j'ai adoré tout ce que tu as écris ! Il est totalement tourmenté Néron, faut que quelqu'un vienne et lui dise qu'il peut sa vie, c'est triste il devient de plus en vieux (Attila va s'en charger oui je vais vous shipper à mort, excusez moi d'avance ) J'aime la dangerosité qui s'émane de ton personnage, j'ai tout ! .

On va dire que le gif est totalement en relation hein Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de Florence, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pense à faire un détour par la LISTE DES METIERS. Tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres florentins. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu.