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Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: le baiser de judas Mer 4 Mai - 17:52 |
| Nerva Achille Monteverdi It's not that you don't feel, you just feel differently. More simply really. You can be apathetic to many things, but when you do care, you care vehemently. Overwhelmingly, obsessively | nom : monteverdi, le nom des ogres, des parents adoptifs. enfant du carnage ▲ prénom : nerva, achille, et d'autres ribambelles ▲ âge et date de naissance : trente quatre, l'adulte qu'on demande, un gosse lève les yeux. juillet dégueule le gamin un mois trop tôt ▲ ton clan : Caravaggio. par défaut. pour le premier qui l'a accosté ▲ Ton rang : chien des rois ▲ statut civil : marionnette dans le coma. mariage foutu, dégommé, rien à sauver. époux devenu épouvantail. débrancher, couper, bye-bye ▲ orientation sexuelle : les hommes cognant l'éphèbe. les méduses chuchotent leurs belles paroles. l'amour de la beauté, l'amour pour la hargne ▲ metier : horloger. mécaniques dérouillées. le temps comme obsession. de l'autre côté du miroir, des voitures rutilantes, des pneus grognant contre le goudron, go-fast, livreur de came ▲ situation familiale : mère restée à Venise, cuisses ouvertes. les adoptifs sont des chiens en prison, la une des journaux, cannibales dévorant les enfants. dernier survivant du massacre ▲ traits de caractère : naïf, solitaire, timide, incapable de mentir, impatient, cultivé, attentionné, protecteur, excessif, rancunier ▲ groupe : highway of endless dreams ▲ crédits : tumblr, sparkle |
| ▲ A UNE PASSANTE. ça lorgne les courbes, ça s’esquinte la rétine à observer les blondines. ces filles jamais abordées, l'oeil malheureux. quelques notes sur un carnet. ses filles restent sur papier, dans les magazines ▲ L'EXAMEN DE MINUIT. terreurs nocturnes. le corps enroulé, maltraité, saigné. les ongles arrachent la carne, les yeux qu'il tente de crever, la cervelle se moque. cauchemars à répétitions ▲ L'HORLOGE. obsession du temps. maladie. tout se calcul, se nomme, se re-calcul. confusion. la caboche saigne d'une temporalité déglinguée ▲ LA FONTAINE DE SANG. les malades observés, les hopitaux comme refuge. ces plaintes devenues écho. il sillonne, serpent cherchant la mort. l'assassin des malheureux, les souffrances abrégées. croire à une bonne action. des corps au trépas, un détour par l'assiette. unique moyen pour s'en débarrasser, efficacité absolue▲ LE SERPENT QUI DANSE. les nuits perdues dans les club, les bars, la débauche comme observation. il touche, s'imagine, mais reste en retrait. des putains qu'il se paie sans être capable de les baiser. ça dysfonctionne là-dedans ▲ LA MUSE VÉNALE. des figures plus âgées, la quarantaine déclarée. quelques troubles à combler. figure maternelle recherchée, adulée. gosse devenant marionnette aux pattes des Circée ▲ LE VIN DU SOLITAIRE. l'alcool comme passe temps. essayer chaque bouteille, collectionner. des carnets remplis pour expliquer les effets. maintenant la poudre, toutes la crasse qu'il revend. il teste ▲ DANSE MACABRE. le père adoptif, le chirurgien fou. entrepôt de cadavres. voleur d'enfants. Nerva observe, dans ses pattes, aide à la fabrication du monstre ▲ INVITATION AU VOYAGE. les cieux comme rêveries. des étoiles à côtoyer. L'oeil se colle contre un télescope, admire les scintillantes. la promesse d'en capturer quelques unes ▲ HORREUR SYMPATHIQUE. les croyances, Dieu comme souverain. les églises pour refuge, les confessions nombreuses, de ces hommes de foi qu'il effraie d'ambitions macabres. les plaies pour sa désobéissance. corps craquelé ▲ LE FLAMBEAU VIVANT. geignent les notes. cordes crachant leur symphonie. violon pour compagnon.
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ton pseudo : blue ruin ▲ ton âge : dino ▲ ton pays : bretzel ▲ ta fréquence de connexion : h24 ▲ comment t'es arrivé ici ? transplanage ▲ ton avis sur le forum : ▲ un commentaire ? salsifis des près
Dernière édition par Nerva Monteverdi le Jeu 5 Mai - 17:51, édité 6 fois |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: le baiser de judas Mer 4 Mai - 18:05 |
| psychopathe à rayures that night he dreams about his hands around his neck; he never felt desire until then - an empty threat so tight with love | |
Grincement d’un parquet ancien, couinement des lattes sanguinolentes d’une terreur passée. La maison grogne de ses fantômes, de toutes les macabres fantaisies ayant abritées la caboche des membres. La poutre du grenier couine encore d’une corde attachée, jamais coupée. Subsiste l’idée d’une pendaison maladroite, mais satisfaisante. Dans les escaliers résistent quelques tâches amarante d’un crâne explosé. La cuisine suinte la même odeur de chairs léchées par les flammes, de petits enfermés aux fours pour de terribles punitions. La mort sillonne entre les murs, se faufile à chaque étage, s’enroule aux chevilles des étrangers. A vendre. La pancarte est tachée des années passées à se balancer au gré du vent. Aucun acquéreur potentiel. Quelques âmes intéressées par les grands frissons, l’envie de croiser l’atrocité, d’en palper d’atmosphère. La maison de son enfance. Les bourreaux. Il tâte du bout des doigts chaque objet, arrache les tissus protecteurs des meubles centenaires. Le cuir tapote contre la poussière d’une vie qu’il n’a pas vécue. La maison transpire ses ombres, ses malheurs dont lui se gorge. Odeur de putréfaction qu’il voudrait sauver dans une fiole, capturer toutes ces fragrances, ces mémos vers l’enfance. De ses odeurs favorites, il nomme la carne à la poêle, les lilas dans la chambre de sa sœur, le sang d’une plaie fraiche, puis l’improbable, la mort décomposée après des jours, la puanteur d’une vie s’évadant de son enveloppe. Son bras se tend, et la main accroche la poignée, ouvre la porte vers une pièce qu’il ne pensait pas revoir. Sa chambre. Les quatre murs de sa démence. Rien n’a changé. Impression de se retrouver devant une photographie, un vestige qu’il peut capturer de ses doigts. Carcasse osseuse dans une cage. Belouga le corbeau déplumé qu’on lui avait interdit de tuer. Animal finalement mort. Le corps pivote vers la bibliothèque, les possessions qu’il n’espérait plus revoir. Le cœur frappe la cadence infernale d’un bonheur soudain. Les livres. Les possessions qu’il refusait de céder, à lui, personne d’autre. Sur sa gauche est encore présent le mur couvert de dessins, photos, esquisses maladroites de visage fanées, de corps desséchés. Les souvenirs enveloppent Nerva, se taillent un chemin jusqu’à ses pensées. Il n’a qu’à fermer les yeux pour entrevoir, revenir au passé qu’il a délaissé.
La nuit pour terreur, là où geignent les cauchemars et se faufilent les doigts arachnéens. Ses pensées façonnées par des diables chuchoteurs. Il ne rêve plus, ne dort plus. L’illusion du repos. L’armure tombée, il ne reste rien, un fracas d’humanité, des morceaux dispersés et cette peur qui gronde, qui se dessine alors qu’il observe son visage dans le miroir. Parfois, il ne se reconnaît pas. Mort à l’intérieur qu’ils diraient. Assassiné. Peut-être est-ce le cas, pourriture de son âme. Calciné. Mais Nerva veut croire au contraire. Ce n’est que là nuit que les doutes assaillent, s’acharnent comme d’autant de couteaux lancés contre sa carcasse. Le corps enroulé dans les draps, il se débat avec des images du passé. Toujours ce même visage, devenu fade avec les années, photo noircie, effacé. Ne reste que la voix. C’est le plus désagréable avec le souvenir de Simonetta. La couleur des yeux, le visage, tout a disparu. Il ne reste qu’une symphonie malade. Son éclat de rire lorsqu’ils chassaient quelques bestioles malhabiles au dehors de la maison des ogres. Les paupières ouvertes, allongé sur le flanc, il observe la silhouette à ses côtés. Fantôme de ses pensées. « Pourquoi tu dors pas ? » Chuchote une petite voix. L’enfant qui ne veut pas éveiller les parents. Il tente de sourire, de prétendre au bonheur de la voir, mais il sait que c’est une fabrication, une projection de ses envies. « Je n’y arrive plus. Il y a longtemps que tu n’es pas venue me voir » La voix s’esquinte. Respiration difficile. Pendant des années il a vu la petite assise sur le bord de son lit, accusatrice de ne pas l’avoir sauvée. Puis disparue. Et la voilà de retour. Présence fantomatique. « T'avais pas besoin de moi » C’est faux qu’il voudrait lui dire. Qu’il a toujours eu besoin de sa présence, que souvent il s’imagine leur vie si elle était encore vivante. Morte. Arrachée à sa vie. L’enfant soleil. Maladie. Condamnation.
Dernière édition par Nerva Monteverdi le Ven 6 Mai - 12:52, édité 6 fois |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: le baiser de judas Mer 4 Mai - 18:09 |
| HARRY. Ce choix pour un DC my god. (mêmesij'avaisvupasserJoachimPhoenixetquej'étaisencoreplusmorte)Re-bienvenue parmi nous, le peu que je lis me plait déjà, il nous faudra un lien avec Andrea ! |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: le baiser de judas Mer 4 Mai - 18:09 |
| HARRY FUCKIN' TREADAWAY. J'ai hâte d'en savoir encore plus sur le bonhomme, aussi, du coup. Vu ce que Mel' a donné, ça va péter cette histoire. R'bienvenue, et j'exige un lien, d'avance, comme ça. |
| | | Halyna Nabokov Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: le baiser de judas Mer 4 Mai - 18:14 |
| Tu m'avais pas dis que t'étais aussi beau ! Je suis pas d'accord, il a une tête de bidule (que je ne connais pas ) Bon... comme j'ai dis... c'est pas normal d'être aussi beau et aussi mignon, on aurait envie de le garder pour soi et d'en prendre soin, c'est fourbe Et le début magique comme d'habitude, termine moi vite cette fiche pour que je puisse m'étendre en compliment merci |
| | | Altair Esterhazy Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: le baiser de judas Mer 4 Mai - 18:26 |
| Meeeh, la classe, quoi Re-bienvenue, amuse-toi bien avec ce nouveau perso |
| | | Otto Bartolozzi Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: le baiser de judas Mer 4 Mai - 21:40 |
| Ce perso, cette plume, bref. Rebonjour, j'ai hâte de voir la suite, pis faudra un lien, c'est tout. |
| | | Arabella Mastroianni Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: le baiser de judas Jeu 5 Mai - 12:02 |
| OMG HARRYYYYYYY je risque d'inonder ta fiche de présentation, faut m'excuser. ET CE PERSONNAGE NON MAIS TU VEUX ME TUER J'exige un lien, tu pourras pas passer à côté Re-bienvenue et bon courage (jvais vivre ici jusqu'à ce que tu termines ) |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: le baiser de judas Jeu 5 Mai - 17:35 |
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| | | Halyna Nabokov Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: le baiser de judas Jeu 5 Mai - 19:50 |
| TU ES VALIDÉ(E) ! BIENVENUE CHEZ TOI Le salsifi des près c'est moi ? A chaque fois tu me fais le coup c'est pas juste ! c'est beau, c'est même plus que ça c'est fascinant, à chaque fois tu donnes des nuances magnifiques à tes personnages et là tu as construis un nounours psychopathe. Je te raconte même pas mes sentiments face à lecture de ton histoire, surtout la première partie comment c'est super bien écrit et... non en fait je vais me taire, je te noie assez avec mes compliments... bon juste que je l'adore voilà On va dire que le gif est totalement en relation hein Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de Florence, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pense à faire un détour par la LISTE DES METIERS. Tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres florentins. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu. |
| | | Contenu sponsorisé Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: le baiser de judas |
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