(01/01 LIBRE) elle était si belle que tu n'aurais pas osé l'aimer.

elle, c'est la belle, le corps gracile d'une dame qui se découpe dans la foule masculine, les courbes envoûtantes pour la plupart des hommes, c'est le cygne blanc et immaculé dont enzo prend soin. elle, c'est celle qu'il connaît depuis des lustres, il sait même plus depuis quand exactement, dix, ou peut être vingt ans, les années ne se comptent déjà plus tandis qu'ils se comprennent sans se parler, les sourires complices se dessinent sur les lèvres quand ils sont ensemble. ils ont toujours eu cette complicité, jamais aucun problème l'un face à l'autre, absence de pudeur quand ils sont ensemble, elle a été dans les premières à savoir pour enzo, pour ses préférences, ses doutes, ses craintes, sans doute qu'elle l'a aidé, aussi, a pas totalement perdre pied face à la situation qui s'imposait, se cacher.

mais elle, c'est aussi sa seule solution, parce que les doutes planent au-dessus d'enzo, gamin qu'on voit jamais réellement avec les femmes, gosse qui se refuse au mariage sacré de l'église que son paternel idéalise tant. alors c'est à elle qu'il passera l'anneau, quand la pression sera trop grande, elle sera son issus de secours, pour l'instant, enzo, il fait encore comme il peut pour tout cacher au monde, mais viendra le jour ou il sera obligé de prêter serment d'entre les lèvres serrées.

une femme, idéalement entre 30 et 35 ans, chez les Donatello, loin d'être une des poupées du clan, elle a du caractère, elle se laisse pas faire. elle connaît enzo depuis longtemps, elle sait pour son homosexualité, il lui fait pleinement confiance, elle va sacrifier une partie de sa liberté pour lui, arrangement silencieux et secret.