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Auteur | Message |
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Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: emotional landscapes Jeu 19 Mai - 18:54 |
| Elias Piatti my whole life is this one expanding circular fuck up | nom : Piatti ; un nom qu’on murmure avec pudeur, parce qu’il taillade comme une balle dans la chair. ▲ prénom : Elias ; ▲ âge et date de naissance : 28 ans ; 12 janvier 1988 ▲ ton clan : Ucello. ▲ Ton rang : Soldat. ▲ statut civil : Célibataire ; désert sauvage, persistante solitude, la nuit où les cauchemars s'éveillent. Il pense à elle, délicieuse victime aux lèvres vermeilles, son passé vierge avalé par la colère et la haine, les échos distants et les regrets pesants. Tout cela n'est désormais qu'un jeu, entre lui et Dieu, à savoir lequel d'entre les deux sera le plus vicieux. ▲ orientation sexuelle : hétérosexuel ; Les filles électriques enchainées au crépuscule. Tendresse apprivoisée et solitude volatilisée l’espace d’un souffle. ▲ métier : barman. Oreille attentive, vautour malin, le sourire aiguisé alors qu'il sert, la nuit, les âmes en quête d'absolution. Les amours perdus et la douleur retrouvée, le soleil éteint, l'obscur renaît. ici ▲ situation familiale : Dans l'ombre de la noblesse meurtrière, ils travaillent. Depuis des années, des générations, des hommes, des fils, des frères, leur patronyme n'est plus inconnu dans les ruelles de la ville. Ils sont sauvages, vindicatifs, assoiffés. ▲ traits de caractère : Viscéral. Fauve. Brutal. Un spectre d’émotions irrépressibles. Il est le feu, la passion, la force. L’homme barbare élevé dans la férocité. Il refoule, se soumet à ses pulsions dans le silence de la nuit. Il n’est qu’homme, dans tout son paradoxe. À bannir sa nature, il se refuse aux autres. Sous ses airs d'enfant perdu, le sourire candide et le regard doux, il y a cette bête, ce monstre fébrile prêt à se déchaîner. Elias ressent trop, il ressent mal tout ce qui se passe autour de lui, c'est excessif, ça lui fait mal. Créature de désir, la jeunesse ardente, instinct animal ; les réactions qui ne sont pas toujours les bonnes. Il agit d’abord et réfléchi par la suite. Il s’enflamme, puis s’excuse. ▲ groupe : strong and wasted. ▲ crédits : money honey & tumblr. |
| un. Les rêves s’effritent, convulsent alors que la réalité éclate devant ses yeux fatigués. Un scepticisme camouflé par un regard immature. Une foi écorchée par la brutalité du monde. Il rêve clandestinement de faire une différence dans ce monde. De changer les choses. Cette volonté surréaliste, cet optimiste cancéreux qui le garde en équilibre. deux. Le maniement des armes, danse macabre perfectionnée au fil du temps où les partenaires devant lui changent à chaque instant, une valse infinie où seul le plus fort subsiste. trois. Responsable de la mort de sa fiancée, tout cela n'est désormais qu'un lointain souvenir qu'il tente en vain de tenir de garder au creux de sa mémoire. Des cauchemars, par centaines, par milliers, son visage stigmatisé comme toile de fond où se dessinent ses désirs les plus sombres. En équilibre entre l'obscurité et la lumière, acrobate au sourire d'enfant. quatre. Les cicatrices, longeant l'âme et le corps, les vestiges de l'accident, incapable de sortir indemne de celle qu'il aimait. Gravé sur sa peau pour l'éternité. Il les cache, honteux et pourtant si fier. L'ombre sur un tableau parfait. Il se fait arrogance, il se fait violence ; coincé entre la vérité et l'erreur. cinq. La fumée, délicieuse ironie, échappatoire chimérique lorsque le poids du monde s'écrasent sur ses épaules. La douleur consolée, oubliée pendant l'espace d'un instant alors que les crocs vicieux de l'opium empoisonnent ses veines. six. L'hypocrisie divine. Sa relation avec Dieu, la haine crachée à la vie elle-même. Secret inavoué, murmurer dans la honte alors qu'il est toujours en vie, mais pas elle. L'incompréhension totale, la confusion vicieuse d'être encore là. Bâtard enchainé à la cruauté, le canon de son fusil posé sur le visage terrifié de ses ennemis. sept. La musique. Comme une délicate trêve lorsque le chaos s'épuise, les soirs venus. Autrefois virtuose, la main massacrée par la vie, le piano placardé dans le passé. huit. Les peurs infinies, silencieuses, qui s’immiscent et paralysent. La peur de lui-même, de ce chaos à l’intérieur de ses tripes qui le dévore lentement. Cette angoisse constante qui ne peut être maitrisée. neuf. L'aiguille perce sa chair, orgasme douloureux son corps devenant canevas vierge. Défoncé à la douleur marquée sur son corps, pour qu'il se souvienne du monstre qu'il est. dix. Ucello. La famille, cocon fusionnel, les vices pardonnés sous le regard vaillant de la matriarche. Les mensonges voilés dans une timide prière. L'univers forcé au fond de la gorge, assimilé par la force du temps. Le père bienveillant, les fils sauvages au combat. Le sang des armes qui coulent dans ses veines. |
ton pseudo : fox. ▲ ton âge : vieux. ▲ ton pays : caribou & sirop d'érable. ▲ ta fréquence de connexion : indécente. ▲ comment t'es arrivé ici ? bazzart ▲ ton avis sur le forum : ▲ un commentaire ? y'all so sexy.
Dernière édition par Elias Piatti le Dim 22 Mai - 23:33, édité 24 fois |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes Jeu 19 Mai - 18:54 |
| notdarkyet citations pour faire classe, pour entrevoir. | |
CHAPITRE UNIQUEEnfant docile, adolescent féroce, adulte perdu entre le noir et le blanc ; entre le bien et le mal, flânant dans le gris le plus complet, ivre d’un vide insatiable. Rongé par les regrets et les délires nocturnes. J’erre, sans salut, pardon décliné, arraché à mes lèvres vermeilles dans une rafale brutale. Un acte inexpiable, alors même que toutes les prières n’allaient pas la faire revenir. De notre relation, il ne restait que des cendres, éparpillées dans l'air frais de cette après-midi du mois d'avril, et ils étaient partout, tout me ramenait inexorablement à sa pureté passée, à ces jeux auxquels je ne m'étais que trop adonnés. J’entends encore son rire, soupiré dans un murmure. La belle déracinée à la vie au moment où j’ai atteint ce nirvana sadique, cette puissance distordue, à ce moment précis, elle était mienne, je la vivais totale, jusqu’à son dernier souffle. Je m’étais fait bourreau, puis victime. Je m’étais fait veuf et amant, jusqu’à ce qu’il ne me reste en bouche qu’un amer goût de solitude, laissant au diable ses yeux en pourboire. Il faut se perdre totalement pour pouvoir réellement prétendre exister. C'est une chute sans fin, au cœur de l'enfer, abîmes délicieux, et je m'y laisse entraîner sans protester. Je sens le sol s'ouvrir sous mes pieds, mais au lieu de tomber, je m'envole, je m'envole si haut que je n'arrive plus à respirer, je suffoque pour l'éternité, bonheur éphémère que je sens m'emporter. Et elle est là, frêle silhouette se découpant dans la nuit, ses lèvres roses, appelant au baiser, ses doigts se mêlant aux miens, et toutes les nuits devraient se ressembler, tant celle-ci est parfaite. Elle vint ravager, dans un souffle, tout ce que je terrais en moi, voilé de mensonges. Elle était belle, dans toute cette tristesse qui l'enveloppait. Elle, comme moi, n'avions pas notre place dans ce tableau onirique. Cette candeur flétrie par la dépravation, l'essence même de ma propre annihilation. Nous n'étions ni étrangers, ni familiers ; que deux âmes distordues dans un chaos contrôlé. À la fois vil et douceur, son regard se pose sur le mien. Elle esquisse un sourire en contre-jour, quelque part entre l'incandescence et les ténèbres, la grâce d'un cygne dans ses mouvements inhibés. Elle me semble parfaite, l'espace d'un moment déjà disparu, une splendeur intouchable dont le souvenir de soufre atteint mes lèvres. xxxxx Les heures s'usent alors que le paysage s'étire, éternel et intouchable. Les ruelles s'abandonnent à l'odieux. Esclave passionné, amoureux de ses chaînes, j'ai trouvé mon repos dans la doctrine violente, dans le sang et les boyaux. Le silence déchiré par l'éclat des balles. Je m'abandonne à l'instinct primale, la colère brûlante et la rage vindicative qui m'anime désormais. Patin inhabité de cœur, impulsive furie à la gâchette fébrile. L'envie pathologique de la souffrance, masochisme constant, les nuits où elle me manque trop. Où je l'aime à m'en arracher le cœur, qu'elle manque à mon bout du monde ; mes souvenirs comme seul port d'attache. J'avais toujours représenté l'impulsion, la sauvagerie, la fougue d'une jeunesse désabusée, la luxure aussi. Sale ou raffiné, peu m'importait. Mais ce soir plus encore que les autres, j'irradiais d'une débauche sans limite, car mon corps assoiffé s'était repu d'une ivresse délectable. J'avais compté les jours, les heures, j'ai regardé le soleil se lever et se perdre dans le jour en espérant qu'elle me revienne. J'enchaîne les conquêtes, divines et faciles, creusant dans leurs cœurs à la recherche de mon amour perdu. Les voix se décomposent au loin, je ne porte plus réellement attention à ce qui m'entoure, mon intérêt se pose sur le cercueil devant moi alors que mes phalanges glissent sur la carcasse d'ébène. La scène m'était familière et pourtant, au travers du chaos, des excuses, des supplications, la persistante amertume. C'était de ma faute, comme tant d'erreurs avant, comme tant de remords laissés sur l'oreiller. Je l'avais tué. Les mots qui tournent en boucle, sensation infernale, les larmes brûlantes qui s'échappent en secret. xxxxx Le regard s'arque sur la ville paralysée par l'obscurité naissante. Les fantômes s'éveillent, les visages traversent le brouillard, la musique pulse dans les veines. J'enchaîne les verres, ceux des autres, inconnus qui défilent dans la noirceur de la taverne. Les promesses brisées, les amours éphémères, les malheurs des autres comme baume sur ma réalité. La solitude comblée alors que, dans la douceur de la nuit, les âmes perdues s'agrippent à moi, l'espoir fragile dans leurs œillades avides de réponses.Prédateur agile, je manipule les formes délicieuses, parfois aussi perdues que moi, souvent faiblesse assoiffées de tendresse. Pour l'oublier, l'espace d'un instant, pour l'oublier, jamais totalement. J'use d'elles sans remords, les sentiments enterrés avec elle.
Dernière édition par Elias Piatti le Dim 22 Mai - 23:29, édité 30 fois |
| | | Altair Esterhazy Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes Jeu 19 Mai - 21:06 |
| Le beau Jack Bienvenue parmi nous, et bon courage pour ta fiche |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes Jeu 19 Mai - 21:10 |
| merci beauté |
| | | Otto Bartolozzi Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes Jeu 19 Mai - 21:12 |
| Bienvenue merveilleuse créature ! Ta plume + ton avatar + ton clan, je te veux dans mon équipe. |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes Jeu 19 Mai - 21:21 |
| - Otto Bartolozzi a écrit:
- Ta plume + ton avatar + ton clan, je te veux dans mon équipe.
Trop de bons choix par ici ! Bienvenue parmi-nous ! Ce personnage promet, j'ai hâte d'en savoir un peu plus sur lui. N'empêche on a vraiment la classe dans ce clan |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes Jeu 19 Mai - 21:22 |
| on est que du beau merci les amours |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes Jeu 19 Mai - 21:24 |
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| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes Jeu 19 Mai - 21:29 |
| trop de compliments il devait bien y avoir un défaut quelque part, le petit. Viggo, jeez. Quel choix. |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes Jeu 19 Mai - 21:43 |
| JACK. Ce mec est génial. Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche ! |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes Jeu 19 Mai - 21:54 |
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| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes Ven 20 Mai - 17:21 |
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| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes Ven 20 Mai - 18:32 |
| UCELLO UCELLO UCELLO j'ai lu la fiche de Livio, du pur délice ils vont bien s'entendre les petits merci pour ces doux mots, c'est très apprécié le reste de la fiche s'en vient bientôt |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes Ven 20 Mai - 19:25 |
| t'es tellement beau j'vais te croquer tout cru |
| | | Invité Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes Ven 20 Mai - 19:29 |
| croque-moi s'il te plaît. |
| | | Contenu sponsorisé Il n'y a qu'un seul but : le pouvoir
| Sujet: Re: emotional landscapes |
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